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Tribunes
On fait tout pour faire de la Tunisie une tombe
13/04/2023 | 22:00
4 min
On fait tout pour faire de la Tunisie une tombe


Par Dr Lilia Bouguira


Qu’est- ce qu’un professeur émérite. C’est un titre qui a été créé pour la première fois en Tunisie par décret numéro 93-1825 du 6 septembre 1993 fixant le statut particulier des enseignants chercheurs des universités.

Ce titre est accordé par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique aux professeurs de l’enseignement supérieur qui arrivent à l’âge de la retraite et qui demandent à continuer à diriger les travaux des chercheurs au master et au doctorat et à participer à des jurys d’évaluation ou animer des séminaires.

Il ne s’agit point d’un but lucratif mais d’un titre qui leur autorisent à continuer la recherche scientifique dans l’encadrement des jeunes doctorants surtout.


Aujourd’hui, une cabale est livrée contre un ancien professeur et doyen de la faculté de la Manouba le professeur Habib Kazdhagli qui est en attente de ce titre. Certains de ses collègues ont appelé le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, seul habilité aux travers de critères académiques bien codifiés basés sur les travaux de recherche et compétences du chercheur, pour le lui refuser. Mais qui est ce professeur à qui une cabale est livrée depuis quelques jours sur les réseaux sociaux?

Pour résumer, le professeur Habib Kazdaghli est un historien et universitaire tunisien spécialiste de l’époque contemporaine. Ses axes de recherche portent sur l’histoire contemporaine de la Tunisie et du Maghreb, l’histoire du communisme et l’histoire des minorités religieuses de Tunisie. Il est élu doyen de la faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba en 2011. Il est également couronné par plusieurs universités de renommée avec plusieurs distinctions nationales et à l’étranger à savoir :

Docteur Honoris Causa de l'université Paris Nanterre (2014)

Prix du « Courage de penser » (Amsterdam, 2014)

Commandeur de l'Ordre du Lion d'or d'Alexandrie (2014)

Commandeur de l’Ordre de la Liberté (Portugal, 2015)

Distinction Pro Facultate Philosophiae de l'université Szeged-Hongrie (2016)

Palmes Académiques, Ministère de l’Education nationale France (2018).


A côté de ce brillant parcours académique, se dresse un fervent militant de la gauche tunisienne. Il est l’un des symboles de la lutte contre le niqab à l’université pour laquelle il a subi des menaces salafistes voire un procès qui lui a été intenté par deux étudiantes niqabées et qu’il a gagné en 2013.

De même que le 7 mars 2017, il inaugure une plaque commémorative des événements de mars 2012 durant lesquels un salafiste a abaissé le drapeau tunisien pour hisser le drapeau noir de l’état islamique.

Il est également de tous les combats pour la liberté, la démocratie et des droits de l’homme en Tunisie.

Pourquoi donc cette chasse aux sorcières à ce professeur qui n’a point démérité ? Pourquoi donc cette polémique et surtout maintenant quand on sait que le seul tort de ce professeur est d’avoir été invité à une conférence où d’autres professeurs ont été également invités ?

 

Seul bémol est la nationalité de certains intervenants comme si la nationalité était déterminante dans la qualité scientifique du travail de l’intervenant. Pourquoi donc cette cabale quand le seul préjudice est subi par le professeur et non le contraire car au lieu de juger de la matière et de ses fondements, il y a remue- ménage sur le hors-sujet.

 

Le problème en lui-même est hors sujet. Tout cela pour dire qu’il ya anguille sous roche dans cette guerre menée contre le professeur. Ils se liguent pour torturer le savant et emmurer les avancées de la pensée libre dans une Tunisie qu’on veut voir reculer chaque jour un peu plus.

Ils n’ont rien à envier aux fondamentalistes qui ne supportent aucune opinion contraire. Ils ne savent dresser que des réquisitoires et envoyer au bûcher son élite et ses savants.

 

Je conclurai par ces mots de Khalil Gibran à propos des gens de son village : « Les hommes ne voient que cette brume mais nous, nous voyons la clarté, le soleil et l’au-delà illuminé. Nous sommes au sommet, aux Cèdres. Force nous est de réformer le monde. »

 

Aussi cher professeur, réformons le monde et qu’il n’en plaise à vos détracteurs. Ne leur donnez point l’occasion de gagner sur vous et de faire de ce pays une tombe ni de la liberté un boulet à traîner.

 

13/04/2023 | 22:00
4 min
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Commentaires
Dr Ing El Hadj Klouf : Rien ne m'impressionne?
Cher Dr LB
a posté le 19-05-2023 à 13:41
Vous avez écrit :
On fait tout pour faire de la Tunisie une tombe ?
Je vous annonce que la Tunisie est devenue 1 tombe ouverte dans laquelle on a tué et jeté:
Belaid
Brahmi
Et tant d'autre au nom d'1 "Merdolution" qui n'a jamais été faite et tous ces "INCULTES" Tunisiens ont foncé dedans avec 1 baguette à la main et il ne leur manquait que le "béret et le camembert" !
Je suis étonné du titre de votre article qui ne m'a rien appris que vous voulez d'1 façon ou d'1 autre de "Noyer le poisson dans 1 tombe à ciel ouvert en Tunisie"..
Désolé de vous contredire car pour moi, vous faites partie de tous ceux qui ne veulent pas du bien à la Tunisie et comme je le disais souvent:
Le jour vous êtes les ardents défenseurs de votre "Merdolution" et nom de la Tunisie et,
La nuit, vous hantez les fêtes islamistes et autres casse-grains halal dans les hôtels five stars !
Au moins BN et NB vous ont laissé 1 page dans laquelle vous moussez et le Tunisien qui trinque et trinquera encore et encore...
Encore surpris, par votre évocation de Khalil Gibran et je vous rafraîchis la mémoire avec votre permission (C en 1983, J'ai découvert Gibran Khalil en Egypte en lisant le "prophète" publié aux US en 1923, j'ai vécu 9 belles années au Caire" juste à côté de la maison d'Oum Khaltoum à Zamalek et j'ai découvert TOUS ces écrivains et poètes reconnus dans le monde et que nos régimes politiques ont méconnu à cause de "Rousseau" peut être! (C mon histoire)....
Gibran Khalil Gibran, C 1 "prophète" libanais de tous les temps....
Pour vous résumer :
Poète, romancier, peintre, Gibran est issu d'une famille pauvre du village chrétien Libanais.
Malgré son amour profond pour sa patrie, il était très critique envers ses compatriotes: «Votre Liban est un imbroglio politique que le temps tente de dénouer. Mon Liban est fait de montagnes qui s'élèvent, dignes et magnifiques, dans l'azur.»
Aujourd'hui, «Des décennies plus tard, cette citation reste d'actualité», note-t-on au musée.que rien ne m'impressionne dans la vie "sauf Dieu"
Pour vous dire :
Que le rapport entre votre article et la Tunisie est ?
Et d'abord, vous l'avez écrit pour quel genre de cultivés?
Parce que la culture a disparu de Tunisie et même les cultures maraîchères aussi ....
Avec TOUT le respect que je vous dois "breloques non comprises).
GZ
Inepties académiques
a posté le 16-04-2023 à 07:37
Je reprends, avec de menues retouches, un commentaire publié sous l'article signé S.H. " la faculté des lettres de la Manouba retire le titre de professeur émérite à Habib Kazdaghli" daté du 12/04/2023.
Pardon auprès de ceux qui l'ont déjà lu.

Edward Saïd, probablement le plus grand intellectuel palestinien, enseignant à l'université de Columbia, "la voix la plus puissante pour les Palestiniens" -Robert Fisk-
auteur, notamment, de deux ouvrages majeurs, remarquables et remarqués, "L'orientalisme" 1978 et
"Culture et impérialisme" 1993, revendique, dans son essai
"Zionism from the Standpoint of its
Victims" le droit inaliénable du peuple palestinien à l'autodétermination. Il reconnaît dans le même temps "la légitimité politique et l'authenticité philosophique" des revendications des juifs à une patrie.
Pianiste accompli et critique musical averti, il crée avec son ami le chef israélien Daniel Barenboim une fondation dans le but de promouvoir la paix par la pratique musicale commune au sein d'un orchestre Symphonique mêlant musiciens arabes et israéliens.
Edward Saïd est célébré et sa mémoire entretenue sur sa terre natale. Aucun Palestinien honnête et sérieux n'a songé à lui jeter la pierre.
Les auteurs de certains commentaires, comme beaucoup de Tunisiens fusilleraient volontiers les Palestiniens qui, tous les jours se pressent aux points de passage pour aller travailler en Israël.
Si, face à l'Etat Hébreu, l'option pour l'ostracisme et l'affrontement était payante, on le saurait depuis longtemps. Depuis 75 ans, les arabes ne font que subir revers sur revers.
Ce qui n'empêche pas certains de faire la guerre par procuration. Rodomontades et moulinets. Ca ne mange pas de pain. Tant que se sont les Palestiniens qui payent.
Sans son étoile brodée sur la bannière américaine, Israël est dans les faits le 51ème Etat de la fédération des E.U. En prendre acte et agir en conséquence. Nos faits et gestes sont scrutés. Certains ne manquent pas de nous les faire payer.
Et qu'est ce que le petit monde de la politique politicienne vient polluer celui de la recherche ?
En 1967, guerre des six jours, ce pays s'est amputé d'une bonne partie de sa communauté israélite. Bis repetita en 1973, guerre du Kippour.
Aujourd'hui, il fait dans la négrophobie avec les mêmes conséquences.
Toute réduite qu'elle fût, la communauté juive de Tunisie a enfanté d'intellectuels, hommes et femmes de qualité dans les domaines des sciences, l'économie, l'art et la culture : Albert Memmi, Jean Paul Fitoussi, Serge Moati, Loris Azzaro, Gisèle Halimi, Georges Wolinski, Sophie Bessis pour ne citer que ceux-là.
Soixante-quinze ans de revers récurrents. Il serait temps d'essayer autre chose.
Cet indécrottable, mortifère, criminel penchant racialiste.
GZ
Correction
a posté le à 11:36
Lire "tant que ce sont les Palestiniens qui payent".
Nino G. Mucci
La Tunisie est désormais une république islamique khomeyniste?
a posté le 16-04-2023 à 02:23
Je rend hommage à cette belle tribune de la Dr. Lilia Bouguira et à la honorable défense qu'elle prenne pour le brave et courageux Professeur Habib Kazdaghli qui illustre à un niveau international l'image de la Tunisie par son rayonnement intellectuel et ses compétences académiques.

Hélas, nous ne pouvons que constater le bas niveau moral et intellectuel de ses détracteurs, qui sont mus par des sales instincts de "diabolisation" sociale, ce qui nous la dit longue sur leurs tabous idéologiques passéistes et bornés au service d'une politique de plus en plus despotique et vide de toute réalisation concrète et visible sur le plan fondamental d'un véritable patriotisme.

La question qui maintenant se pose, avec cet énième fait d'intolérance sociale et d'atteinte aux libertés fondamentales du citoyen, aux droits de libre opinion, au droit supérieur de la liberté de recherche et d'association dans le cadre culturel et du dialogue, pour l'académicien, qui se fait ainsi un acteur pour la Paix entres les peuples et les civilisations, est simplement celle-ci : la Tunisie va bientôt devenir ou est désormais devenue une "république islamique" sous l'acception de la "Velayat-e Faqîh" notamment KHOMEYNISTE

Car cette ingérence politique, par lobbys interposés mais sous influence du nouveau "Ubu Roi", dans les libertés civiles de plus en plus menacées en Tunisie, n'est pas sans rappeler les INTERDICTIONS TYRANNIQUES de tout jeu sportif, de toute activité ludique, de tout échange scientifique, quel que soit le cadre international, peine la poursuite judiciaire et l'emprisonnement, entre sujet iranien et israélien, venant de la lubie de l'ayatollah sanguinaire Khamenei...

Pardon, c'est une affaire meta-politique : c'est une affaire qui concerne l'avenir de la Tunisie, en tant que nation ouverte, en tant que '?tat de Droit, la République chérie que le leader sans égaux Habib Bourguiba a fondée et guidée sur une voie éclairée.

Espérons que la société civile tunisienne, toutes compétences confondues, saura comprendre la nécessité de réagir activement face ses graves signes de crise institutionnelle dans ce Pays de civilisation multimillénaire et d'ouverture, caractère fondant qui a été caché et expressément délaissé dans le préambule de l'actuelle Constitution, taillée à mesure pour le projet solipsiste du pouvoir d'un seul...

Nous pouvons ainsi épargner la dérive morale et identitaire des jeunes, qui se vident de l'amour de la connaissance et de la recherche de l'idéale, de la communication élargie, du dialogue internationale pour construire la paix, et qui sont mis en face du choix extrême de la fuite ou pire, du suicide!

N.G.M. - activiste indépendant pour les Droits Humains
elfribo
une tombe ?
a posté le 15-04-2023 à 17:07
J'aurais ecrit un Cimetiere !
Gg
Très bel hommage
a posté le 14-04-2023 à 21:04
Très bel hommage, Madame. Et belle profession de foi pour la liberté de vivre et de penser.
Vous êtes de ces personnes dont l'amitié est un honneur, et une joie de chaque jour.
AHE
Merci
a posté le 14-04-2023 à 13:21
Bravo madame pour cette article. Barretli kalbi
Justice justice
Plus royaliste que le roi
a posté le 14-04-2023 à 13:08
Une amie palestinienne résidant en Tunisie conseille à quiconque pouvant aller en Israël de le faire car la population israélienne globalement ne connaît pas les palestiniens et les arabes. Trop de barrières entre ces 2 peuples. Alors ne soyez pas plus royalistes que nécessaire. De plus en Tunisie on est fort pour soutenir les palestiniens dans les mots mais en pratique ils n'ont aucune aide et surtout pas financière.
momo
je vous remercie pour votre courage
a posté le 14-04-2023 à 12:31
D'accord avec vous madame, et je vous remercie pour votre courage, en effet ramer à contre courant aujourd'hui vous expose à la vindicte de l'état populiste matérialisé par cette gauche nationaliste la plus bête du monde, la gauche, mains dans les mains avec les islamistes ont fini par détruire ce beau pays sous les yeux de son peuple médiocre et illitrés.
Tunisino
Défendre l'indéfendable
a posté le 14-04-2023 à 10:45
Lilia Bouguira, probablement l'une des étudiantes de Ghazdaghly, vie dans le passé comme la majorité des littéraires tunisiens, alors que le problème est en relation avec le présent et le futur, le titre de docteur n'avance en rien si on est incapable de se projeter dans le futur. Palestine vie des jours difficiles alors que Habib Ghazdaghli, le communiste extrémiste, normalise avec ses agresseurs. Les littéraires qui oublient la faiblesse de leurs spécialités, ainsi que les illettrés, ont été toujours un problème pour ce pays. Il est temps pour éliminer le bac lettres, tout littéraire doit avoir un bac scientifique ou technique pour aborder les spécialités littéraires, la Tunisie a assez souffert de leur médiocrité scientifique et technique.
le Révolté
Tunisino, illettrés dites vous ?
a posté le à 17:40
A la lecture de votre stupide commentaire, le constat est limpide : Les illettrés, vous en faites parti !
Tunisino
Insulter
a posté le à 22:39
Insulter est l'arme des faibles, tu as pu discuter le fond, je te comprend, tu sens être visé, car tu es certainement un littéraire irresponsable!
GZ
@Tuni...machin
a posté le à 09:42
"Insulter, vous ne faites et ne savez faire que cela.
C'est chez vous une fixation, une obsession, un t.o.c.
Quand on a lu un de vos commentaires, on a lu tous les autres. On a compris. Comprenez qu'on a compris.
Maintenant, si vous n'avez rien d'autre, foutez-nous la paix.
Tunisino
Votre réaction est classique
a posté le à 10:26
Votre réaction est classique, vous vous sentez visé alors vous insulter, ceux qui sont visés sont ceux qui se présentent aux tunisiens comme des sauveurs sans avoir les outils nécessaires pour les servir, dans le présent et pour le futur, êtes vous l'un d'eux pour utiliser ON?! Ce n'est pas insulter mais c'est plutôt décrire pour contribuer à la prise de conscience des tunisiens (Merci BN), ce sont les vraies compétences qui peuvent sauver durablement la Tunisie. Chacun doit connaitre ses limites, on ne peut pas se former en géographie puis on veut construire des drones, ceux qui connaissent leurs limites sont des responsables, ils n'accepteront jamais de mettre des innocents sur le dos.
Alya
Elle est médecin!
a posté le à 17:37
Elle est médecin de libre pratique . Elle a le droit de s exprimer ? Non?
Tunisino
S'exprimer
a posté le à 22:44
S'exprimer, oui, mais d'une manière raisonnable, sauf que ce n'est de l'expression mais de la défendre aveugle. Par ailleurs, les médecins et les pharmaciens sont des semi-littéraires, ils sont souvent très mauvais hors leurs spécialités, en particulier en gestion.
k.Hamida 7806
Alors là oui
a posté le à 21:39
je découvre en toi ce grand talent de gestionnaire.
t'as omis de citer les enseignants, les ingénieurs, les journalistes, les ouvriers, les marins,.... tous de mauvais gestionnaires.
Beaucoup de lumière, c'est tout ce que je peux te souhaiter
Srettop
Bon en quoi?
a posté le à 09:30
Et vous, en quoi êtes-vous bon?
réponse
Tunisino est bon en bhèma
a posté le à 14:45
.
Tunisino
@réponse
a posté le à 14:53
Le BHIM est certainement toi car tu n'as rien compris de 4 commentaires. Bhim est un complément pour toi puisque tu dois être tellement stupide et imbécile que tu estincapable d'adopter un pseudo ou d'écrire un commentaire.
DHEJ
L'état d'Israel avait-il bombardé la Tunisie?
a posté le 14-04-2023 à 09:53
Pour Khazdaghli et Khriji...



Art. 61 du code pénal Tunisien (nouveau) ' Modifié par le décret du 10 janvier 1957 ' Est coupable d'atteinte à la sûreté extérieure de l'?tat et puni des peines prévues à l'article 62 du présent code, tout Tunisien ou étranger

Qui aura, par des actes hostiles, non approuvés par le gouvernement, exposé la Tunisie à une déclaration de guerre,

Qui aura, par des actes non approuvés par le gouvernement, exposé les Tunisiens à des représailles,

Qui, en temps de paix aura enrôlé, en territoire tunisien, des soldats pour le compte d'une puissance étrangère,
jlani
Des minables sont derrière cette cavale
a posté le 14-04-2023 à 09:45
Comme ce maghzaoui et ses sbires nationalistes arables, des kaddfsites de très bas niveau ou cette gauche caviar de hamma hammami qui n'ont aucun niveau intellectuel devant ces professeurs émérites.
eshmoun
la "cavale" de la...
a posté le à 11:34
..... cabale des "minables " en question.
balhatn
Quel symbole il est!
a posté le 14-04-2023 à 09:15
"Il est l'un des symboles de la lutte contre le niqab"
ya mama ya mama
Lol
Il faut nuancer ce genre de propos
a posté le 14-04-2023 à 09:12
Avant toute chose, mettons les choses dans leur contexte. On parle ici du dernier pays en date qui a bombardé la Tunisie. Sans excuses sans compensation sans rien.
C'est une dictature religieuse qui pratique une politique d'apartheid sur son territoire et qui tue régulièrement des civils.
Mais est ce que cela justifie le fait d'obliger les tunisiens a couper tout contact avec les colons? '?a se discute.
Et pourquoi ramener stupidement ça a sa carrière scientifique. Le problème se pose souvent dans les médias pour les sportifs. C'est loin d'être une première
DHEJ
Bientot il ira enseigner à Harvard!
a posté le 14-04-2023 à 08:53
t aura-t-il le gourou Khriji comme collègue!

Minorité religieuse en Tunisie... Ce n'est pas Colin POWELL qui parle... de statut juridique et religieux des juifs de Tunisie ou des juifs Tunisiens?

Mouaten
Bravo !
a posté le 14-04-2023 à 04:50
Bravo Mme Bouguira à votre cri du c'?ur ! Il n'y a en effet pas plus grave pour notre pays que les restrictions sur la liberté de penser dignes du Moyen '?ge.
Quelle façon d'honorer le parcours intellectuel et l'image qu'on veut donner à notre chère Tunisie.
Taoufik
Une loi bientot
a posté le 13-04-2023 à 23:38
Ahurissant! A choisir entre les merites academiques de votre professeur, et empecher a tout prix ce professeur de contribuer a legaliser le genocide du peuple palestinien et
l occupation de la Palestine, en participant a un colloque avec des representants de l entite coloniale sioniste, responsable de ce genocide et des malheurs des palestiniens, que croyez le peuple tunisien choisira? Pour vous, qui vivez apparament sur une autre planete, les merites universitaires de cet individu que vous vantez, valent plus que les souffrances des palestiniens,, Eh bien, le peuple tunisien se fiche royalement des pseudo merite de votre professeur et attendez vous a ce que le nouveau parlement, ou il n y a heureusement pas des universitaires de Ben Ali, votera tres bientot une loi qui criminalisera tout contact avec tout sioniste qui occupe la Palestine, qu il soit academicien ou cireur de chaussures...
MH
@Taoufik
a posté le à 08:02
Mon choix est vite fait ! Rien n'est au-dessus de la connaissance et de la liberté de pensée, RIEN ! Le peuple palestinien ne souffre pas tant que ça. Je pense que le peuple tunisien souffre beaucoup plus. Il n'a rien de pire que la misère intellectuelle.
Sihem
BDS
a posté le à 09:48
"le peuple palestinien ne souffre pas tant que ça", vous êtes enfermée dans une grotte depuis plus de 75 ans ?
Ce monsieur est libre de discourir avec les représentants d'un '?tat colonial pratiquant l'apartheid mais qu'il assume.
Dans cette tribune, cette dame ne nomme pas la Palestine, puisque c'est le sujet, elle l'efface tout comme l'Etat sioniste.
Par ailleurs, comme quelqu'un l'a rappelé, Israël est coupable de plusieurs attentats terroristes et de bombardements sur le sol tunisien qui ont fait des morts, ceux-là non plus ne comptent pas.
Vos valeurs ne sont que des mots creux.
Israël a voté une loi qui empêche les universitaires étrangers de venir enseigner librement dans les universités palestiniennes. Il n'y a eu aucune objection de la part des universitaires israéliens, non, ils participent eux-mêmes aux crimes de leur '?tat.
Votre tribune est une insulte à tous les hommes et les femmes dans le monde qui appellent à l'application du droit du peuple palestinien et pour ce faire au boycott total d'Israël.