
La journée du mardi 5 septembre était chaude avec, au moins, cinq arrestations de personnalités politiques et économiques. S’agit-il de simples avertissements du régime ou un retour de la vague d’arrestations abusives observée en février dernier ?
Lundi 4 septembre 2023, le président de la République se réunit avec son ministre de l’Intérieur, Kamel Feki, le directeur de la Sûreté nationale, Mourad Saïdane et le commandant de la Garde nationale Houcine Gharbi. Une phrase au milieu du compte-rendu de la présidence interpelle, « le travail commun de tous les appareils de l’État pour combattre (…) tous ceux qui mènent une campagne électorale déguisée en créant des crises derrière lesquelles se trouvent des lobbys connus qui pensent être au-dessus de la loi et de la reddition des comptes ».
Ce même lundi 4 septembre, le président reçoit son chef du gouvernement Ahmed Hachani devant qui il insiste « à aller de l’avant pour assainir l’État de tous ceux qui s’y sont infiltrés indûment et ceux qui ne travaillent pas selon les normes du service public et de l’impartialité ». Durant cette réunion, il a été question de préparer un projet de décret d’audit couvrant les concours et les recrutements dans la fonction publique effectués depuis 2011.
Toujours en ce même lundi 4 septembre, le président reçoit Farouk Bouasker, président de la controversée Instance supérieure des élections (Isie). Le communiqué présidentiel parle notamment des postes vacants au sein de l’instance.
Mardi 5 septembre, en tout début de matinée, l’ancien chef du gouvernement Hamadi Jebali est arrêté. Il ne sera relâché que vers 21h30 après avoir été interrogé sur les recrutements qu’il a effectué durant son mandat entre 2011 et 2013. Coïncidence avec la rencontre, de la veille, du chef de l’État avec M. Hachani ?
Mardi au soir, les deux plus hauts dirigeants du parti islamiste Ennahdha, principale et plus grande force d’opposition aujourd’hui, sont arrêtés. Coïncidence avec la rencontre, de la veille, du chef de l’État avec les dirigeants sécuritaires ?
Ce même mardi, l’ancien membre de l’Isie est convoqué pour mercredi 6 septembre 2023 à 8h30, devant la brigade criminelle d’El Gorjani pour être cité à comparaitre (techniquement en état d’arrestation) devant le tribunal de première instance de Tunis. Coïncidence avec la rencontre, de la veille, du chef de l’État avec M. Bouasker ?
Dans la nuit du mardi au mercredi, les pages Facebook proches du pouvoir parlent de l’arrestation de l’un des plus grands investisseurs du pays et du DGA d’une entreprise publique pétrolière. Coïncidence avec la campagne menée, ces derniers jours, contre les spéculateurs et l’enrichissement illicite ?
Trois jours plus tôt, le journaliste Khalifa Guesmi a été arrêté pour purger une peine de cinq ans de prison pour avoir refusé de dévoiler la source d’une information (avérée) qu’il a diffusée sur les ondes Mosaïque FM.
À la lecture de toutes ces informations, force est de reconnaitre qu’il y a un peu trop de coïncidences troublantes pour ne pas voir la main du régime derrière toutes ces arrestations.
Cela nous renvoie, presque « pavloïvement », au mois de février dernier avec une grosse vague d’arrestations ayant ciblé une bonne vingtaine de personnalités politiques parmi les plus en vue du paysage tunisien. En cette période des plus noires de l’Histoire de la justice tunisienne, il était convenu d’appeler ce qui se passait de « retour de la répression en Tunisie ». Outre les personnalités politiques, le régime ciblait également, en cette période, les journalistes poursuivis en justice pour des plaintes qui auraient dû être classées par le parquet, tant elles sont ridicules. En cette période également, le même Sami Ben Slama était harcelé judiciairement parce qu’il a osé s’opposer à son président Farouk Bouasker.
Avec ce qui s’est passé ces derniers jours, et notamment ces dernières 24 heures, le cauchemar du retour de la répression dans le pays se revit de nouveau.
De l’imagination et de la peur infondée ? Rien n’est moins sûr.
Pour Sami Ben Slama, l’affaire est purement politique. Il subit un simulacre de procès d’une justice aux ordres. Idem pour les dirigeants islamistes et pour le centre de protection des journalistes.
La thèse que Kaïs Saïed ne fait que lancer des avertissements est éculée. Avant ces arrestations, le chef de l’État a répété des dizaines de fois ses avertissements diffusés en vidéos ou sous forme de communiqués présidentiels. Avant son arrestation, Abdelkarim Harouni était assigné à résidence. Visiblement, il n’a pas compris le message et a continué à agir contre les volontés du régime. Idem pour M. Ounissi. Avec son arrestation et sa libération le jour même, le message est clair pour Hamadi Jebali, il ne doit pas briguer la présidence d'Ennahdha.
L’arrestation de Khalifa Guesmi est une application d’une décision judiciaire qui suivait son cours, bien avant les interventions présidentielles, mais elle sert aussi d’avertissement sévère à tous les médias qui continuent à critiquer le régime.
Parler de retour de la répression parait peut-être excessif, mais les faits sont têtus et les procédures observées par le régime sont bel et bien abusives.
Le régime de Kaïs Saïed entend asseoir son pouvoir par tous les moyens. Il sait que ces arrestations sont approuvées par un large pan de la population totalement imperméable aux principes de la présomption d’innocence. Avec ces arrestations, le régime tente (avec succès) la diversion sur les préoccupations réelles et prioritaires du Tunisien, à savoir l’inflation à deux chiffres et les pénuries. En agissant ainsi, il fait croire aux Tunisiens que ce sont ces personnes arrêtées qui sont à la source de leurs malheurs. Il leur fait oublier leurs problèmes et les endort avec des « offrandes » satisfaisant une émotion animale et déclenchant une joie mauvaise.
Est-ce que ça marche ? Hélas oui ! En alternant les avertissements et les arrestations, Kaïs Saïed donne l’image d’un chef d’État autoritaire et c’est exactement ce à quoi appelle encore une bonne partie de la population tunisienne. Le réveil sera brutal, bien brutal.
Raouf Ben Hédi
"Mais finies les vacances ?!" Et le banditisme pour mettre main basse sur ......la prestigieuse ville de Tunis.
Chaque semaine vous devez sélectionner 9 noms de politiciens et mettre la lettre A s il va rester en poste jusqu au dimanche prochain ou bien la lettre B s'il va être limogé ou bien la lettre C s'il va être en prison.
La séquence gagnante remporte un salaire de 2000 dt par mois à vie
Loooool
Ne me croyez pas, je ne fais que me défouler'?'. Looool
s'ils sont innocents, ils seront punis ....
c'est çà ta justice ?
go back to school.
tes menaces font pas peur. STOP
inflation persistante
pénuries grandissantes
dégradation express du pouvoir d'achat
corruption de l'administration
évasion fiscale
commerce informel
migration clandestine
délinquance et désespoir de la jeunesse......................................
Ventre affamé n'a point d'oreilles, ni de cerveau
***
Les preuves ne sont qu'un ramassis de rumeurs venant de partis politiques aussi crédibles que leurs scores aux élections
Après Tartour 1.0 qui a attaqué plusieurs personnes en justice, le pays est entré les mains d'une version améliorée Tartour 2.0 propulsé par nouveau moteur de Bêtise Naturelle. Said n'a pas d'autre choix que de gagner les élections de 2024 s'il ne veut pas aller en prison, d'où sa nervosité, il commence à sentir le danger.
Hahahaha, hahaha, hahahaha, un peu de pudeur et un peu d'éthique vous feront grand bien.
Finito la rachouwa, fini les dessous de table, fini le trafic d'influence, fini la vie d'imposteur et d'escroc, fini les voyages, fini les véhicules de luxe (Oudi, Bi-M et marchadéss), fini la dolce vita sur le dos des zwoouéwliya.
Retroussez un peu vos manches et osez l'honnêteté.
él moute fiddin'ya.
Je comprends votre douleur, mais fama Rabbi fél oujoude !!
@Tunisienne libre: au juste, vous faites ce que vous reprochez aux autres à l'envers:)
j'espère que vous compreniez mon commentaire...
bonne soirée
ou tu propages ta haine islamophobe apprise en France zammourisée.
ou tu suis ta France, comme un mouton
Le taux de pauvreté dans ce pays est affolant...
Arrêtez de prendre les gens pour des imbéciles sur le Maroc..
rien n'a changé depuis le passage H2 à M6.
c'est le système Ali Baba et ses 40 voleurs.
lisez ce livre:
notre ami le roi
Après, il est vrai que les tunisiens sont un peuple facile a divertir.
- Harounis mis à residence surveillée
- le lendemain une journaliste en fuite publie un enregistrement
- le lendemain on arrête Jbeli
- le soir meme arrestation de harouni et l'autre président par intérim
C'est très louche et ça saute aux yeux que c'est orchestré!
Pourquoi ils ne mettent pas tout les nahdhawistes en prison une fois pour toute et ils s'occupent de résoudre les problèmes des Tunisiens
le pays est peuplé de 12 m de MOSLIMS.
dites çà à la France et ses laquais !!
D'autant plus que ces obscurantistes-terrorismes ont gouverné le pays une décennie durant.
Ils ont laissé des traces indélébiles, et sont susceptibles de revenir au pouvoir, les tunisiens sont crédules dans leur choix des politiques.
La bête est par terre mais pas morte.
Les journalistes n'en parlerons plus quand ces islamistes seront totalement achevés
D'ailleurs je supprime dès ce jour ce journal de mes favoris.
Les criminels islamistes ont juré de tout les noms de produire les mêmes pratiques du Rcd mais à la puissance 10 000% par exemple avant si on n'était pas parrainer ou affilier au Rcd on a aucune chance d'obtenir ni boulot ni licence ni rien du tout '?'les criminels islamistes d'ennahba ont reproduit tout ces pratiques avec une puissance extrême et aveugle pour venger tout les années où ils étaient interdit de tout '?'au lieu de corriger la trajectoire pour gagner de plus la confiance des tunisiens et redresser le pays ils ont fait tout à fait le contraire car leur seul projet était de se venger et rien d'autres et qui dit vengeance dit destruction car s'était leur seul objectif et l'objectif de leur sponsors les puissances étrangères ennemis à la tunisie'?'.la solution il doivent payer pour leur pratiques contre des tunisiens innocents qui ont été torturer psychologiquement et sous plusieurs formes (le coran est une encyclopédie dans la torture ).
Il est clair que c' est "une période des plus noires de l' Histoire de la justice tunisienne", pour la mafia et sa légion de collabos, mais comme le dit si bien cette publication, "c'est exactement ce à quoi appelle encore une bonne partie de la population tunisienne".
Je dirais même plus que c'est ce qu' attendait la quasi-totalité des citoyen(ne)s depuis janvier 2011, notamment l' arrestation, la condamnation, et l' incarcération des sommets de la mafia impunie.
Si "le réveil sera brutal, bien brutal", ce sera bien pour eux...Et leurs larbins...
La secte est considérée comme une victime politique, et la plus forte opposition !
Pourtant, après la révolution elle tenait les commandes, faisant le bon et le mauvais temps, contrôlait toutes les articulations de l'état, alors qui blâmer ?
L'opération de l'autodestruction a été entamé par le gourou lui-même, ses acolytes, ses choix et ses agissements.
Chacun assume ses échecs et ses malversations.
N'est-ce pas ?
Le peuple tunisien n'est pas aussi dupe que le pensent que tout est permis suite à une fantoche révolution qui na servie que d'alibi pour se moquer des gens.
Quelle indécence vécue pendant dix ans.
KS n'existe que par cette politique spectacle nourrie de slogans et de répressions.
Moi je dis que notre plus lourd fardeau, c'est qu'il règne sans gouverner.
ton disc rayé islamophobe .


