
Après avoir été interdit de voyage huit fois, Noureddine Khadmi a pu embarquer à bord d’un avion en partance pour Doha.
Un selfie pour marquer ce moment historique pour lui. Empêché de voyager sans explication aucune, dans un premier temps, l’ancien ministre des Affaires religieuses a dû faire un sit-in fort médiatisé pour prendre à témoin l’opinion publique nationale et internationale sur ce qui lui arrive.
Après la polémique, on lui a expliqué que son nom était cité dans une affaire judiciaire, sans que personne ne lui dise laquelle. Quelques semaines encore et il découvre qu’il est suspecté dans l’affaire des voyages des terroristes tunisiens vers la Syrie et l’Irak et, qu’à ce titre, il est interdit de quitter le territoire de la République.
Enseignant universitaire au Qatar qu’il est devenu, Noureddine Khadmi a dû rater sa rentrée. Il a fallu qu’un juge d’instruction ouvre son dossier pour découvrir qu’il est vide. Qu’il n’y a pas, en tout cas, de quoi justifier une quelconque interdiction de voyage. Celle-ci levée, il a pu quitter la Tunisie ce matin. Il n’y reviendra pas de sitôt, même si le parquet ramène des preuves absolues de son implication. Ce serait trop tard, c’est déjà trop tard.
R.B.H

Ne prenez pas les Tunisiens pour des idiots
Ce cinema ne peut plus durer
C est ces gens la qui ont ruine le pays et les Tunisiens la justice doit faire son travail
Ce courant air doit s arreter
Ils rentrent par la porte et sortent par la fenetre
Même si la première était pleine de rancune et défaillance psychique.
Un Monsieur moderne comme vous qui se jouit de s'exprimer en langue de Voltaire n'a pas le droit et la faculté de se substituer à la justice et de créer un régime répressif à sa guise.
Ni votre religion si vous êtes religieux, ni votre conviction sont compatibles avec ce que vous venez de dégager en tant que malaise mental.

