
L’ancien ministre et dirigeant du mouvement Ennahdha, Noureddine Bhiri, a été admis en urgence à l’hôpital de la Rabta ce lundi 10 février 2025, selon un communiqué du parti.
Ce n’est pas la première fois que Noureddine Bhiri est hospitalisé depuis son incarcération. Sa famille et son comité de défense alertent régulièrement sur la dégradation de son état de santé. En juin dernier, il avait entamé une grève de la faim pour protester contre l'inaction du ministère public face à ses plaintes pour torture et mauvais traitements. Il avait également été hospitalisé en juillet à la suite de ces événements.
Noureddine Bhiri avait déposé, il y a plus d’un an, une plainte contre des agents de police et d'autres individus pour actes de torture.
Ennahdha a, par ailleurs, souligné dans son communiqué qu’« il tient les autorités pour entièrement responsables de la sécurité de M. Bhiri, en particulier au vu de la grave détérioration de son état de santé due aux abus qu'il a subis lors de sa détention forcée entre décembre 2021 et aujourd'hui, abus pour lesquels des plaintes ont été déposées mais sont restées lettre morte ».
Le parti a appelé les organisations nationales et internationales de défense des droits de l'Homme à intervenir d'urgence pour sauver la vie de Noureddine Bhiri et « mettre fin aux graves violations dont sont victimes les prisonniers politiques en Tunisie ».
Arrêté le 13 février 2023 après une descente policière à son domicile, au cours de laquelle il a été blessé, Noureddine Bhiri est poursuivi pour des accusations graves, notamment atteinte visant à changer la structure de l’État, incitation aux troubles et aux affrontements entre citoyens. Il avait été présenté au juge d’instruction du 33ᵉ bureau du Tribunal de première instance de Tunis pour un statut publié sur Facebook.
En octobre dernier, la chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis l’a condamné à dix ans de prison. Il est également impliqué dans une affaire liée à l’octroi de la nationalité tunisienne à des étrangers suspectés d’être liés à des réseaux terroristes internationaux.
M.B.Z
Ce personnage, même, n'a accordé aucune chance au Dr Jilani Daboussi, qui, Dieu seul sait, fut livré à lui-même, tout au long de sa très douloureuse incarcération sans procès.
Il mourut dans d'atroces souffrances, sans qu'aucun des enfoirés de la maudite troika, dont ce maudit Bhiri, ne lui accordent la moindre toute petite chance pour obtenir un semblant de soin.
Même le plus célèbre droit de l'hommiste de l'univers, Marzoukiki, zappa totalement de cas du patriote Jaboussi.
Que Dieu le maudisse à jamais.
Famma Rabbi, ya néss !!
Khafou ménnou !!!!