Le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, a exprimé, mercredi 29 novembre 2023, son mécontentement face à une Union européenne coupable de « sentiment de supériorité », alors qu’il se trouvait à Barcelone où il a participé au 7e Forum régional de l'Union pour la Méditerranée (UpM), avec la participation du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.
Dans une interview accordée à l’agence de presse espagnole EFE, il a dénoncé la visite qu’avaient planifiée des parlementaires européens « pour évaluer la Tunisie » dans le cadre de la mise en œuvre du mémorandum d’entente signé en juillet entre l’Europe et la Tunisie à l’initiative de la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni. « Imaginez qu’on envoie une mission d’observation de la démocratie dans des États souverains de l’Europe », s’est-il exclamé !
Le chef de la diplomatie tunisienne a reproché aux pays de l’Union européenne le fait qu’ils pensent être « un modèle à suivre », alors qu’en réalité « ils sont une minorité sur Terre ».
Dans ce même contexte, Nabil Ammar a fait savoir que la Tunisie revendiquait des relations « d’égal à égal » entre les deux rives de la Méditerranée, soulignant que le pays peut contribuer à ses relations avec son potentiel en termes d'énergies renouvelables, d'échanges commerciaux et d'industrie touristique, entre autres.
« Il y a de la place pour de nouvelles relations. La mer Méditerranée ne doit pas être une frontière entre nous », a-t-il a avancé notant la volonté du gouvernement tunisien de maintenir et de développer de « bonnes relations d'intérêt mutuel » car « nous sommes tous voisins », après tout.
N.J
On peut y trouver , aussi, et même là où l'on s'y attendrait le moins, des thèses adossées à des préjugés, des constructions sans fondement, ainsi qu'un racialisme imaginé pour donner de la teneur à ces fables et instituer un racisme dont les effets se mesurent en carnages réguliers.
C'est aussi, jusqu'aux guerres qu'ils doivent gagner coûte que coûte au mépris de leurs principes moraux.
L'un des effets, pas le moins attendu, est de trouver des relais parmi les peuples minorés et méprisés en faveur de ses inepties d'un autre temps.
Regard de l'autre côté, on peut relever deux attitudes antithétiques, toutes en lien ou en réaction à cette hérésie.
Il y a ceux qui intègrent les préjugés, les prenant à leur compte, et vont jusqu'à leur donner consistance par prosélytisme conscient ou non.
D'autres les refusent, les combattent, par désir naturel de se regarder en humains parmi les humains .
On mesure la gravité du mal à l'étendue et à l'intensité.
C'est dans la relation que se traduisent les représentations et produisent des effets.
L'effet ravageur, c'est l'esclave qui croit en la supériorité de son maître.
Parce qu'en réalité, il suffit de ne pas accorder créance au pouvoir, à la puissance du maître pour voir l'édifice s'effondrer.
Mais, pour cela, il fait s'émanciper de ses propres dispositions à servir.....
Concernant la démocratie, les Tunisiens dans leur majorité veulent l'établir pour eux-mêmes et non pas parce que l'Europe la demande. Au contraire les régimes européens préfèrent travailler avec des dictateurs car ils leur cèdent facilement par manque de légitimité, on le voit dans leur coopération avec l'?gypte d'Essissi ou l'Arabie Saoudite de Ben Selman comme exemple.
Encore un de chez nous qui se prend pour le nombril du monde avec son égo démesuré...
QI moyen européen 100
QI moyen tunisien 80
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