L'expert en fiscalité et membre du Conseil National de la Fiscalité (CNF), Mohamed Salah Ayari, est intervenu mercredi 11 décembre 2024 sur les ondes d'Express FM pour évoquer le nouveau barème de l'impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP), instauré dans la Loi de finances 2025.
Invité de Wassim Ben Larbi, M. Ayari a expliqué les nouveaux paliers concernant les revenus les plus faibles dans le barème de l'IRPP. Il a également précisé que 60% des employés, qu'ils soient du secteur public ou privé, bénéficieront d'une augmentation de leur revenu grâce à la modification du barème d'imposition de l'IRPP.
Concernant la révision du seuil maximal des paliers d'imposition, qui est passé de 50.000 dinars à 70.000 dinars, M. Ayari a qualifié cette mesure de normale et prévisible en raison de l'inflation persistante dans le pays depuis plusieurs années.
« Le coût de la mise en place d'un nouveau barème est estimé à 650 millions de dinars », a déclaré Mohamed Salah Ayari. Il a ajouté : « 98% des contribuables bénéficieront d'une réduction de leur contribution à l'impôt après l'instauration de ce nouveau barème ».
Selon M. Ayari, le premier palier d'imposition, qui concerne les revenus allant de 0 à 5.000 dinars, touche le plus grand nombre de personnes imposables (37,6 % du total). En revanche, le palier appliqué aux revenus compris entre 40.000 et 50.000 dinars ne concerne que 1 % des contribuables.
« Les salaires commencent à diminuer à partir du seuil des 50.000 dinars », a précisé Mohamed Salah Ayari.
Répondant à une question sur l'impact de cette réforme fiscale sur la fuite des compétences, M. Ayari a assuré que cette réforme n'aurait aucun effet sur les taux de fuite des talents.
L'invité de l'émission Expresso est enfin revenu sur les demandes d'ajout de nouveaux paliers d'imposition. Il a expliqué que l'ajout de nouveaux paliers au barème de l'IRPP compliquerait davantage le système fiscal.
H.K
Rappelez-vous qu'en 1988, le ministre de la santé S. Zmerli, communiste, a appliqué son communisme en interdisant aux professeurs de médecine le cumul des activités privées et publiques. Résultat : plus de 90% des professeurs de nos 4 facultés de médecine ont quitté l'enseignement et les hôpitaux. C'étaient des compétences nationales et aussi internationales, nos meilleurs professeurs les plus éminents et les plus émérites. Il a fallu plus de 10 à 15 ans pour repeupler nos facultés de médecine désertées. Et la qualité est statistiquement moindre.
Les conséquences du communisme sont dévastatrices.
On n'efface rien .
Tous ceux qui ont fricotté avec la Dictature, justifiant l'injustifiable, rendront des comptes, en direct, à la télé, quand la démocratie sera rétablie.
De plus vous n'avez pas précisé que les professions libérales s'en foutent de l'impôt à payer qu'il augmente ou diminue de toutes façon ils ne déclarent que des miettes de leurs véritable revenus
Il fallait donc signaler que votre étude porte sur les salariés pas plus
Si l Etat augmente ces recettes par l impot il y a bien des tunisiens qui paieront beaucoup + pour compenser les pauvres et pour permettre a l etat de gagner + .
Les 1% les plus riches ne vont pas payer + , ils vont fuir , trouver des stratageme legal ou pas pour ne pas les payer et a la fin l etat qui aurait du avoir 20% ou 30% de quelques chose de ces tunisiens , aura 40% de rien .
Ces anes ne lisent pas les etudes sur le consentement a l impot et le fameux proverbe " trop d impot tue l impot " , quand ils s en rendront compte il sera trop tard .
parfois je me dis que les takfiristes pourraient purger cette bande d incompétent mais cette solution est pire que le mal
