
Le secrétaire général de la Fédération générale de l'enseignement secondaire relevant de l'UGTT, Mohamed Safi, a annoncé que le ministère de l'Éducation a décidé de revoir sa décision concernant la tenue des conseils de classe durant la première semaine du second trimestre, prévus à partir de 18 heures.
S'exprimant le 31 décembre 2024 sur "Expresso" de Manel Gharbi sur Express FM, Mohamed Safi a précisé que cette mesure avait été annoncée récemment. Elle avait suscité la colère de la Fédération générale de l'enseignement secondaire, qui s'y était fermement opposée.
Le ministère de l'Éducation a, donc, décidé de revoir sa décision. Il a révélé que les conseils de classes se tiendront du lundi au jeudi à 16 heures et à 11 heures pour les vendredis et les samedis. Il a appelé les directeurs des établissements scolaires à respecter cette décision et à s'y conformer.
Le secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire a mis l'accent sur l'importance de l'adoption d'une approche basée sur l'entente et le dialogue lors de la prise de décisions.
Mohamed Safi a considéré que cette mesure avait été initialement mise en place par le ministère de l'Éducation sans prendre en considération son impact. Il a expliqué que les enseignants ne devraient pas travailler en dehors des horaires de travail.
S.G
18h voudrait ne pas interrompre les cours pour les élèves, et c'est bien réfléchi. Cependant, le syndicat n'est pas d'accord arguant du fait que les enseignants ne doivent pas travailler en dehors des horaires de travail. Toutefois, la tenue des conseils de classes pourrait être considérée comme une tâche purement administrative et non éducationnelle concernant l'apprentissage des élèves.
Donc, cette tâche ne pourrait faire partie des travaux habituels de l'enseignant et donc pourrait être exécuté après les cours.
Le ministère a tenu compte de l'impact des arrêts de cours répétitifs sur l'élève, chose qui n'avait pas plu aux enseignants qui ne pensaient qu'à leurs intérêts étroits au dépens des élèves victimes d'un système éducationnel à revoir de fond en comble.
Bravo pour le ministère de l'éducation, pour sa bonne intention et ce malgré le refus ferme du syndicat.