Même à 20 dinars le litre et se conformant à la règle de l offre et la demande c est très cher pour le consommateur tunisien surtout lorsque on est dans un pays producteur et réputé avoir des traditions en la matière. On dit tout pour critiquer la situation mais personne n a jamais évoqué ses vraies raisons. Le secteur des oléagineux confié en grande partie à l office national de l huile est mal géré et il n obéit pas à la bonne gouvernance y compris la filière huile d olive. Les intervenants sont nombreux mais on recule. En 2002, il y a eu un plan assainissement dans le cadre de la CAREP qui n a rien rapporté de nouveau à l organisme mais qui a peut être compliqué sa situation financière car malgré la levée du monopole en 1994, l ONH est presque géré avec les mêmes idées car les détenteurs des décisions dans les centres du pouvoir sont les mêmes et ne pensent qu à la satisfaction des intérêts des rentiers et de leurs larbins désignés à l effet de dominer les centres de décisions. Les concours de recrutement sont simulés, l organisme est un point de chute des proches pour améliorer leur carrière et leur situation sociale par des intégrations et des promotions illégales. Où sont passées les études réalisées par les projets FAO-SIDA et FAO-IRK durant presque 25 années par des compétences nationales et internationales. L office n en a pas profité mais peut peut être le plagiat a bien fonctionné dans des thèses et des études cédées chèrement à des privés. Avec la mauvaise gestion et le flou qui régnait et continue toujours à l être, le litre ou le kilo( 1,10 litre) pourra dépasser les prix attendus par les pauvres consommateurs tunisiens.