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Mohamed Bahri Gabsi : des travaux d’entretien seront engagés dans la raffinerie de sucre
07/12/2023 | 11:53
3 min
Mohamed Bahri Gabsi : des travaux d’entretien seront engagés dans la raffinerie de sucre

 

Le PDG de la société tunisienne du sucre (STS), Mohamed Bahri Gabsi, est revenu, jeudi 7 décembre 2023, sur sa rencontre avec le président de la République, Kaïs Saïed, qui a effectué lundi une visite inopinée à la raffinerie de Béja.

Le responsable a affirmé, dans la matinale de Jawhara FM, que sa rencontre avec le chef de l’État, hier, a permis de mettre en place des solutions à court terme à la problématique de la pénurie de sucre observée dans le pays, soulignant que des solutions structurelles à moyen et long terme ont également été évoquées.

« Les problèmes rencontrés concernent notamment le volet technique et les équipements (…) des décisions administratives qui auront un impact financier sur l’usine seront prises. Après quoi nous allons entrer dans une étape d’entretien qui va durer entre un mois et demi et deux mois. D’autres grandes réformes seront engagées pour que la production reprenne à un rythme normal. Le sucre sera importé pour combler le besoin du marché » a-t-il ajouté.

Le président de la République, Kaïs Saïed, a affirmé, hier, en présence de Kalthoum Ben Rejeb, ministre du Commerce, et Mohamed Bahri Gabsi, directeur général de la Société tunisienne du sucre, la nécessité de prendre des mesures urgentes pour sauver la Société tunisienne du sucre. Il a appelé à l'élaboration d'un programme dans les plus brefs délais pour mettre fin à la dispersion qu'a connue cette entreprise, que ce soit en termes de direction ou de relations avec d'autres entreprises telles que le Complexe sucrier de Tunisie et l’Office de la Marine Marchande et des Ports. 

Au cours de cette réunion, le président de la République a examiné les raisons qui ont conduit à cette situation, l'ingérence notamment de plusieurs personnes actuellement recherchées par la justice pour avoir mis la main sur plusieurs entreprises publiques, en particulier au début des années 90. "Cette période était marquée par ce type de mainmise sous le prétexte de la réhabilitation des institutions. Or cette réhabilitation avait pour objectif de permettre à un certain nombre de personnes, dont les noms reviennent fréquemment, de continuer à bénéficier des avantages qu'elles ont obtenus indûment", a déclaré le Président.

Le président de la République a souligné que "l'État ne cédera pas les institutions et les entreprises publiques, mais oeuvrera à les réformer et à éradiquer toutes les causes ayant conduit à cette situation difficile, assurant qu’il n'hésitera pas à tenir pour responsable quiconque ayant contribué à leur faillite".

Par ailleurs, le président de la République a insisté sur "la nécessité de la cohésion entre toutes les parties concernées pour sauver la Société tunisienne du sucre, dans la mesure où l'État adopte une politique unifiée et que tous les efforts doivent converger dans la même direction".

Rappelons que le président de la République s’est rendu à la Société tunisienne du sucre lors de sa visite inopinée effectuée, hier, au gouvernorat de Béja. Il a échangé avec le personnel de la société et il a pu constater les manquements et les défaillances de cette entreprise publique. 

 

M.B.Z

 

07/12/2023 | 11:53
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Commentaires
Citoyen_H
TOUTE EST.......................................................
a posté le 07-12-2023 à 16:23
à rebâtir, tout est à reconstruire, tout est à remodeler, tout est à refaire, tout est à restructurer.
Le passage au pouvoir des criquets pèlerins (2011 au 25 juillet béni) a totalement détruit et équarri tout ce qui a un rapport avec compétence, contrôle, maintenance, restructuration et réinvestissement.
Des audits sur les grandes entreprises nationales doivent être faits pour dégager la part de responsabilité des dirigeants en place durant ces dix dernières années.
Halte à l'anarchie, halte au laxisme, halte au gâchis, halte à l'immobilisme, halte à la gabegie, halte à la destruction de nos administrations et des infrastructures de l'Etat, et enfin, halte à la médiocrité endémique qui ronge la NATION depuis l'accident de 2011.




DHEJ
Les problèmes rencontrés concernent notamment le volet technique et les équipements
a posté le 07-12-2023 à 12:19
Et BAHRI le PDG n'aime pas les ING'?NIEURS...