
Le professeur d'économie, Moez Soussi, est revenu, mercredi 11 décembre 2024, sur la Loi de finances 2025 (LF 2025), en exprimant son point de vue.
L’expert a indiqué, au micro de Hatem Ben Amara dans l'émission Sbeh El Ward sur Jawhara FM, que la Loi de finances 2025 intervient dans un contexte économique difficile. Elle repose sur cinq grands principes : renforcer les composantes sociales de l'État et le pouvoir d'achat, poursuivre la réforme fiscale, financer les petites entreprises et soutenir l'investissement ainsi que le financement participatif (crowdfunding), soutenir l’économie verte et le développement durable, et enfin mettre en œuvre des mesures pour intégrer l’économie parallèle et lutter contre l’évasion fiscale. Cependant, l'État ne peut pas agir au-delà de ses moyens : selon lui, la LF 2025 peut être qualifiée « d’ambition freinée par le manque de ressources ».
Il a également souligné que « les membres de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts ont consenti de nombreux efforts et formulé des propositions importantes, mais se sont heurtés aux problèmes des équilibres budgétaires ».
M. Soussi a précisé que, de 2019 à 2025, le budget a augmenté annuellement de 11%, alors que le PIB à prix courant n’a progressé que de 7%. Entre 2024 et 2025, le budget n’a augmenté que de 3,3%.
« On ne peut pas faire reposer toute la responsabilité sur la Loi de finances, car son objectif est de maintenir l’équilibre budgétaire de l'État dans le cadre du contexte économique, afin d’atteindre les objectifs économiques et sociaux fixés », a souligné l’universitaire. Il a expliqué que la baisse du pouvoir d’achat des citoyens est due à la hausse des prix : une inflation en augmentation, qui est un indicateur économique indépendant de la LF 2025 et qui dépend des politiques économiques. Il a précisé qu’actuellement, l'inflation est en baisse à 6,6%, mais qu’elle reste élevée, l'objectif étant de la ramener idéalement à 2%. Néanmoins, pour lui, le fait que l’inflation suive une tendance baissière est une évolution positive.
Interrogé sur son opinion sur la Loi de finances 2025, Moez Soussi a affirmé qu’« en tant qu’économiste et se basant sur sa vision de la situation depuis plusieurs années, nous avons appelé à un dialogue sur les grands choix économiques qui seraient entrepris par la Tunisie ». Et d’ajouter : « Je ne crois pas que le Tunisien ne soit pas prêt à faire les sacrifices nécessaires et à œuvrer pour atteindre un objectif fixé, et cela pour une meilleure visibilité ».
L’expert pense : « Nos politiques ces dernières années répondent à des priorités à court terme. À tel point que s’acquitter de nos engagements financiers et de nos dettes devient une réussite. Mais, cela n’est pas suffisant. La vision économique est ce qui nous manque. Si on considère les hypothèses retenues pour l’élaboration du PLF 2025, la plus importante étant relative à la croissance, les prévisions de croissance du gouvernement seraient de 3,2%. Un taux qui ne peut être réalisé que si on œuvre sur l’économie réelle, notamment sur les freins à la croissance sachant que ces dernières années le meilleur taux de croissance enregistré était au troisième trimestre 2024 avec 1,8% en glissement trimestriel. Pour parvenir à de bons taux de croissance, il faut encourager l’investissement, notamment du secteur privé. La plus grande entrave à l’investissement est l’actuel taux d’intérêt ».
Moez Soussi considère que la Banque centrale de Tunisie (BCT) maintient un taux directeur élevé pour contrer l’inflation. Or, selon lui, l’inflation n’est pas monétaire. Il estime que l’autorité monétaire est « en train d’exagérer dans l’outil » et d’appeler à la mise en place d’une nouvelle politique, surtout monétaire.
I.N.
voila ce qu il dit : " selon lui, la LF 2025 peut être qualifiée « d'ambition freinée par le manque de ressources »
ou est l ambition ? ou sont les investissements de l etat ? quel croissance ambitieuse visons nous ?
Les ressouces vous avez dit , en 2023, le budget de l'?tat tunisien s'élevait à 69 914 milliards de dinars tunisiens. Parmi ce budget, environ 33% (soit 22 772 milliards de dinars) était alloué aux dépenses sociales. ( retraites ) Ces dépenses comprennent principalement les salaires des fonctionnaires, qui représentent 42% des dépenses totales , pour 750 000 fonctionnaires qui ne travail en moyenne 8 minute par jours .
30 % du budget rembourse la dette et en theorie 13% pour l investissement mais en realité c est quasi nul car il s agit de la variable d ajustement
si nous avions beaucoup moins de fonctionnaires nous aurions + dinvestissement et + de creation d emploi public et privé
« On ne peut pas faire reposer toute la responsabilité sur la Loi de finances, car son objectif est de maintenir l'équilibre budgétaire de l'?tat dans le cadre du contexte économique, afin d'atteindre les objectifs économiques et sociaux fixés "
si l objectif est d avoir des focntionnaires rentier sans travailler , KS a reussi . La loi de finance repose sur ceux qui bossent et qui gagne le + et qui partiront en vous laissant entre pauvre mecdiocre avec des soins de mediocres et une education mediocres
encore une phrase : " Pour parvenir à de bons taux de croissance, il faut encourager l'investissement, notamment du secteur privé. La plus grande entrave à l'investissement est l'actuel taux d'intérêt ».
FAUX la plus grande entrave a l investissement et le taux spoliateur d imposition de l IS et des particulier , les taux d interet peuvent etre contourné , de toute maniere les banques ne prettent plus . La stabilité fiscale et economique est un frein a l investissement .
et la plus grosse connerie : "Moez Soussi considère que la Banque centrale de Tunisie (BCT) maintient un taux directeur élevé pour contrer l'inflation. Or, selon lui, l'inflation n'est pas monétaire. Il estime que l'autorité monétaire est « en train d'exagérer dans l'outil » et d'appeler à la mise en place d'une nouvelle politique, surtout monétaire."
Si cette universitaire etait mon eleve je lui aurait mis zero , qu il relise les etudes du prix nobel d economie Friedman et fasse les calcule juste de correlation entre la dette , budget desequilibré et taux d inflation sur les 30 dernieres années , il verrait son beta pres de 1 .
mais sa note serait zero