
Dire qu’il n’existe pas de corruption, de népotisme ou de monopole en Tunisie, c’est occulter la réalité. Ça ne date pas d’aujourd’hui. Ça gangrène le pays depuis des décennies. Ceux qui s’intéressent à la chose publique le savent. C’est vraiment un secret de polichinelle. Après la révolution, les espoirs, pour réformer et limiter les pratiques illicites, étaient immenses. Les attentes, pour un véritable État de droit étaient grandes. La désillusion qui s’en est suivie l’était tout autant, immensément grande. Les dirigeants successifs avaient maintenu un système bien établi, il faut dire, et difficile à déboulonner. La plupart n’avaient pas d’intérêt à faire ce qui devait être fait. Par pur opportunisme, ils ont profité du système pour renforcer leur pouvoir.
S’opposer à l’actuel régime ne devrait pas occulter ces vérités. Il y en a ceux qui, pour enfoncer le pouvoir en place, nous dessinent l’avant 25 comme un véritable paradis. C’est inexact, ça discrédite cette catégorie de gens et ça conforte les applaudisseurs dans leur idée que le Président est sur la bonne voie. Pour analyser une situation politique, il faut garder un minimum de jugeote. S’opposer à ce régime est légitime tant les dérives sont évidentes, mais il est nécessaire de se garder des raccourcis contre-productifs. Rien n’est ni tout noir, ni tout blanc.
La force du président de la République est qu’il use d’un mélange de démagogie populiste, efficace pour convaincre le plus grand nombre. Il évoque la corruption et le népotisme et dit œuvrer pour y mettre fin. En face, la population le croit, parce que ces phénomènes existent bien sous nos cieux. Dire que ça n’existe pas, pour le contrer, viendrait à se tourner au ridicule et même à être considéré par les foules surexcitées comme complice de ces méfaits.
Sa force est de s’être emparé de vérités connues par tous pour en faire son fer de lance, tout en se drapant dans sa cape de monsieur propre. Pour les opposants de ce régime, il est vain de se battre contre des vérités, mais il est cependant essentiel de démonter les contre-vérités qui sont toujours servies après.
Dans notre malheur, et contrairement à ce que pensent les masses aveuglées par un culte de la personnalité répugnant, ce régime n’a fait que tout mélanger pour encore accentuer le chaos. Il se pourrait que les bonnes intentions aient été réellement présentes, mais les méthodes ne sont pas bonnes du tout. De prime à bord, l’incompétence et l’inexpérience ont impacté plusieurs secteurs. Sous couvert de lutte contre la spéculation et le monopole, on a bien vu comment les circuits de distribution ont été perturbés durablement. Par ailleurs, le pouvoir en place prend pour excuse à ses innombrables échecs et à son incapacité à rendre disponibles les produits de base, les lobbies ou les cartels ou tout autre entité qui ourdirait des plans machiavéliques pour lui nuire. L’échec à vraiment identifier les problématiques, à trouver des solutions pratiques et à poser des stratégies au moins à court terme, est évident. Mais on continue à en accuser les Autres.
Le monsieur est seul maître à bord depuis plus de deux ans. Il a toutes les cartes en main et pourtant, il s’y prend maladroitement et échoue souvent. Il a toutefois réussi une chose (si on peut qualifier cela de réussite). Il a utilisé son statut de grand lutteur contre la corruption et les irrégularités en instaurant un climat de peur afin de consolider son pouvoir. Il a profité du désespoir de la population face à une classe politique combinarde pour accaparer tous les pouvoirs. Il a exploité les défaillances dans le système judicaire pour imposer sa mainmise et transformer ce pouvoir en fonction docile. Il a transformé des vérités en quelque chose qu’on peut manipuler selon les besoins du moment.
Des réformes, la Tunisie en a plus que jamais besoin. Mais, dans son malheur, le pays se trouve à chaque étape balloté entre les mains de dirigeants ou bien incapables ou bien sans réelle volonté de faire ce qui doit être fait.



Rien de comparable n'existe en France !
Pour Aristote, l'état "naturel: des corps est l'immobilité. On pose un objet sur la table , il reste immobile.
Pour ce grand philosophe mais piètre physicien, pour qu'un objet se meuve, il faut lui appliquer une force. Par exemple, pour qu'une boule roule, il faut la pousser.
Quelques 2000 ans (presque) plus tard, Galilée est arrivé et a dit: pas du tout l'état naturel d'un corps est la conservation du mouvement.
Un corps abandonné à lui-même conserve son mouvement. Par exemple un asteroide, avance de façon monotone (mathematiquement) aussi longtemps qu'on ne lui applique pas de force.
Puis Newton a mis tout cela en équations (putain le boulot!!!).
Aujourd'hui on utilise toujours les équations de Newton.
Puis est arrivé Einstein, qui a dit: pas du tout, un corps avance en ligne droite dans un espace courbe. Courbé par la présence de masses.
Par exemple, la Lune tourne autour de la terre. La force de gravité l'attire vers la Terre, mais la force centrifuge l'en éloigne. Comme une bille qu'on fait tourner au bout d'une ficelle. La force centrifuge tire sur la ficelle, mais la gravité tient la ficelle.
Oui, mais où est la ficelle qui lie la Lune à la Terre?.
Y a pas de ficelle!
D'où Einstein, qui débarque avec son espace courbe.
: la Lune avance en ligne droite dans un espace courbe, et tourne. Comme une boule de pétanque sur un terrain qui penche à droite ou à gauche.
Ou est la vérité dans tout cela?
Elle est au-dessus de nous, et ces théories apparemment changeantes ne sont que des visions partielles d'une vérité qui ne change pas.
Voilà, désolé si je vous casse les pieds!
Une vieille expression française dit "vérité ici, mensonge au-delà [des Pyrénées]", l'expression remonte au moyen âge.
Un ami, profondément croyant, m'a dit un jour "la vérité est ce qui ne change pas".
Pas bête du tout, je prends!
Il se trouve que mon gamin s'oriente vers le Droit. C'est un polémiste et un debatteur dans l'âme, il a tendance à attribuer la vérité au plus fort dans la joute oratoire. A 17 ans, il est ébloui par la facilité oratoire, qui n'est pourtant que reflet de lumière.
Mais la lumière est bien plus que cela... C'est pourquoi, tout récemment, je lui ai montré un long documentaire historique sur les procès de Léon Blum, puis plus tard de Philippe Pétain.
Ou comment l'accusé, puis condamné, devient en moins de cinq ans l'accusateur et le vainqueur, et vice versa.
Comment, dans un même pays, la même justice peut changer de camp., et avec elle, la vérité.
J'espère que le message est passé, et qu'il comprend mieux l'intérêt que l'on peut avoir pour la physique!
On a un réel problème économique mais kais le charlatan a bien compris la plèbe tunisienne, il lui chante ce qu'il a envie d'entendre et cela plaît, en échange, l'illusionniste de Carthage construit une Tunisie à sa disposition, une Tunisie construite par lui et pour lui.
Avec kais, on est redevenu des sujets manipulés, on fait un grand bon dans la médiocrité absolue.
L'extraterrestre et seul à vouloir faire quelques choses malheureusement il n'y arrivera pas .Malversations corruptions sont les 2 mamelles de mon pays
car , c'est interdit en islam.
TR est passée de 70 ème à membre G 20 ...
Un exemple récent de la malhonnêté de saied: le personnage s'étonne que la BNA puisse octroyer des prêts sans garanties et en même temps il refuse une délégation de l'UE qui allait examiner la situation des droits de l'homme en Tunisie afin de finaliser le prêt qui sera accordé ou pas par l'UE.
La corruption a existé pendant le règne de Ben Ali et l'économie se portait bien et les tunisiens mangeaient à leur faim. Cette histoire de corrompus et un écran de fumée dont le seul but est de cacher l'incompétence du putschiste kais saied.
Ses petits enfants apprendront dans les cours d'histoire que leur grand père était un petit charlatan qui a détruit la Tunisie. L'histoire ne pardonne jamais.
alors pourquoi la révolution ?
lis ces livres:
- notre ami Ben Ali.
- la régente de carthage
Quelle révolution Juanito? Vous pensez que les mangeurs de foin sont capables de démarrer une révolution? Nous sommes l'un des peuples le plus servile, paresseu. et con de la planète. Ghannouchi ont en a bien profité et maintenant c'est le tour de Saïed de goûter au fruit défendu, pourvu que ça dure el hombre Juan.
C'est le sens aussi de "annafs ammaratone bissou2 " qui rejoint Montesquieu quand il dit "EST PORTE". C'est là, où ça intervient le rôle de la société à expliquer l'intérêt de certains comportements, c'est le sens de " .....7atta yosli7ou ma bi2anfosihom".
Ce n'est pas dangereux de regarder notre réalité et d'essayer d'apporter les réponses rationnelles. Il y a plusieurs leviers mais je pense que le plus important est celui du "système".
Il y aura toujours des corrompus, le sage apprend à composer avec les corrompus (je dis bien composer et pas collaborer). Il faut savoir s'adapter à son environnement et avancer. Même sa présumée lutte contre la corruption n'est pas sérieuse. Saied lui même n'est pas un homme sérieux, ni responsable. Un inconscient qui n'a que du foin à offrir à la populace jusqu'à la prochaine "latkha".
Pour le cas de Saïed et de sa présumée guerre contre les spéculateurs, je pense que celui ci n'a même pas essayé de diagnostiquer la maladie, il s'est tout simplement lancé dans une "lutte" qui plaît à la population. La loi du moindre effort, bien connue de Mère Nature.
Honnêtement, je trouve que les allusions récentes de Saïed aux prochaines élections présidentielles frôlent l'indécence. L'objectif de Saïed est de se faire réélire coute que coute et au diable la Tunisie et son peuple, malgré un bilan nul, que dis je, un bilan négatif.