L’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Tunisie, Marcus Cornaro et le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Saïed, ont signé, ce lundi 14 novembre 2022, un programme d’une valeur de cent millions d’euros au profit de la Tunisie.
Ce programme, adopté par l’Union européenne dans le contexte de la pandémie de Covid-19 en Tunisie, vise à appuyer les efforts de relance économique et à conforter les progrès déjà enregistrés dans la distribution des aides sociales aux citoyens et aux entreprises nécessiteuses.
La signature du programme ouvre la voie à un premier décaissement immédiat de quarante millions d’euros, ce qui porte à plus de 550 millions d’euros le montant total (dons et prêts cumulés) des financements européens au budget tunisien en 2022.
En cette période particulièrement difficile pour la population tunisienne, l'UE continue de soutenir la Tunisie face à l'impact socio-économique de la Covid-19 et de la guerre en Ukraine sur la sécurité énergétique et alimentaire.
L’UE reste déterminée à soutenir et à encourager la Tunisie sur la voie des réformes économiques. L’appui fourni par l’UE s’inscrit dans le cadre des réformes agréées par la Tunisie avec le Fonds Monétaire International (FMI) en vue d’un prochain programme.
Comme souligné par le Commissaire européen à la Justice, Didier Reynders, le 11 novembre lors de sa visite à Tunis, l’UE continue à appeler au plein respect de son acquis démocratique, impliquant un processus de transition politique inclusif et transparent, permettant le retour à un fonctionnement normal des institutions démocratiques et à la séparation des pouvoirs.
« La Tunisie est un partenaire clé de l’UE, et ces cent millions d’euros octroyés à la Tunisie démontrent une fois encore la détermination de l'UE de soutenir le peuple tunisien en ces temps difficiles. Une fois de plus, l’Union Européenne reste fidèle à ses engagements et les traduit en aide concrète à un moment critique (…) L'Union européenne est déterminée à continuer à soutenir les Tunisiens et Tunisiennes dans ce contexte économique difficile et demeure prête à les accompagner dans la mise en œuvre des réformes structurelles présentées au FMI » a déclaré Marcus Cornaro.
« Nous sommes convaincus que le succès des réformes socio-économiques entamées est essentiel pour la prospérité à long terme de la Tunisie. Une approche inclusive et transparente pour les réformes tout comme pour le processus politique est essentielle afin d’aboutir à une croissance durable, à la consolidation démocratique et à un équilibre institutionnel » a-t-il ajouté à l’occasion de la signature du programme.
Ce programme est un appui budgétaire qui consiste en un transfert financier direct de l’UE au Trésor public sous forme de don. Les décaissements d’appui budgétaire sont effectués sur la base des progrès effectifs réalisés dans la mise en œuvre de réformes structurelles initiées par la Tunisie. En renforçant la capacité de l’État d’assurer les services de base, l’appui budgétaire bénéficie directement aux citoyens et citoyennes tunisiens.
M.B.Z (d’après communiqué)
Ce soutien, s'il a quelque réalité conformément sa signification, interroge par les formes qu'il prend tant dans le discours que dans ses aspects techniques et économiques, en même temps que financiers.
L'UE, à travers ses représentants, ne cesse de nous faire la leçon au nom d'une idéologie, celle de la démocratie représentative.
En effet, on ne tarit pas d'éloges pour vendre ce produit en forte crise dans ses pays nourriciers.
On parle en termes absolus, ne prenant pas en considération les spécificités de la situation locale, ni les faits connus de tous depuis 2011 et la prise en main de l'Etat par une mouvance qui l'a phagocyté et détourné de sa vocation servir l'intérêt général.
On peut même tenir qu'il n'y eut pas période où les libertés furent maltraitées avec autant d'assurance puisqu'on avait la couverture et le label des "maîtres" qui ont même délivré un Nobel collectif offrant une onction inespérée à l'islamisme.
On peut ajouter que cela étonné le plus incrédule car en leurs terres nos "maîtres" ont l'objectif braqué sur l'islam déclaré incompatible avec la démocratie. Pas l'islamisme, je dis bien l'islam.
Les musulmans dangereux par ce décret, et ennemis désignés malgré eux.
La raison y perd le nord quand elle cherche à appréhender la finesse logique de ce qui fait d'un ennemi chez elle, le meilleur ami chez les autres.
Ou bien, on ne sait que trop bien pourquoi, et en vue de quels intérêts.
Les quelques centaines de millions d'euros ne compensent pas même les dommages subis, les effets des guerres toujours contre les mêmes, et les guerres les plus insidieuses, le prison du racisme qui s'exprime en insultes quotidiennes, sans retenue, par des journalistes, des politiciens, des haineux incultes et rongés par la suffisance, et en politiques publiques qui écrivent dans la loi, réécrivent encore le statut de l'étranger. Du migrant, catégorie imbécile et vague, au réfugié, de l'immigré à celui qui bien que naturalisé demeure assigné à son étrangeté.
Oui, les intérêts de L'UE doivent être pensés, pesés, identifiés, afin que l'on nous refasse pas le coup de nous asservir sous le prétexte de "nous venir en aide".
L'aide au développement, qui n'a jamais rien produit sinon de fidéliser une clientèle favorable à l'aidant ou supposé tel.
La Tunisie intéresse par la position qu'elle tient dabs la région, par sa dépendance ancienne, et l'allégeance à la France, la Francophonie.....
Il faudrait veiller à ne pas se laisser prendre au jeu de servir de tête de pont à une opération douteuse montée contre notre voisin peu docile.
Ceci concerne L'UE, tout aussi fortement que les USA.
Parce qu'on est instruit que cette UE ne refuse rien à l'Empire.
Tout cela vaut bien quelques centaines de millions d'euro.
Quoique.
Les Tunisiens qui pensent qu'elle peut se passer des aides , alors qu'ils ne
mendient pas dans tous les pays et qu'ils se mettent au boulot. Il y a des ressources tel le phosphate mais qui n'est exploité qu'à 50% des possibilités. Cherchez pourquoi !! La réponse est simplr
