Le SNJT et le syndicat de base des agents de la Tap, ont annoncé, ce lundi 19 avril 2021, la levée du sit-in entamé le 6 avril à l’agence, la suspension de la grève prévue le 22 avril et du boycott des activités du gouvernement et des partis qui le soutiennent.
Ces décisions interviennent suite à la démission de Kamel Ben Younes, de Nommé le 5 avril dernier au poste de PDG de l'agence Tunis Afrique Presse.
Les syndicats ont également exigé la révision de la loi, datant de 1961, portant sur la création de la Tap, en y stipulant l'indépendance de l'agence conformément aux normes internationales.
Ils appellent aussi à instaurer la gouvernance dans le processus de nomination au poste de président et de directeur général de l'agence conformément aux normes internationales applicables aux agences de presse des pays démocratiques, et à l'éloigner complètement des ingérences et des influences gouvernementales, politiques et partisanes.
Les syndicats ont enfin appelé le chef du gouvernement et ministre en charge de la gestion des affaires du ministère de l’Intérieur à s'excuser pour avoir autorisé la prise d'assaut par les forces de sécurité du siège de l'agence et les attaques contre les journalistes et les agents de la Tap. Ils l’ont aussi exhorté à abandonner toutes les poursuites judiciaires à l’encontre des journalistes et des agents de l'agence à la suite de plaintes malveillantes déposées contre leur droit à l’expression.
On rappellera que suite à la nomination de Kamel Ben Younes, le personnel de l’agence Tap avait observé un sit-in ouvert pour exprimer sa colère. Cette nomination ayant été considérée comme « ouvertement politique et partisane ». Le PDG avait fait appel à la police pour s’introduire de force dans les locaux de l’agence, une première du genre qui a suscité l’indignation générale.
M.B.Z
Mettre à genoux La TAP rentre dans une stratégie de démolition de la presse et en faire un " ministère " de l'information comme à la " belle époque" de la Dictature.
Certes le journalisme en général n'arrive pas encore à décoller, à se hisser aux espoirs du peuple libre, à se détacher de ce parallélisme avec le pouvoir, suivre presque aveuglément les faits et gestes de ces ratés de politiques qui, pourtant, n'ont rien à offrir, que des querelles de délinquants et bassesse morale.
Les journalistes devraient se tourner vers le peuple pour mettre en évidence ses préoccupations et ses soucis.
Comment offrir des espaces, des plateaux pour des criminels comme Markhouf, alors que la majorité a juré de le boycotter ainsi que les malfrats du parlement ?
Lui même qui a traité les médias des obscénités les plus blessants
Présent sur les plateaux, comme un minable caméléon, il se transforme en Saint, se permet le luxe de donner des leçons !
Un criminel qui a chié sur l'état et les lois, est invité comme une vedette !
Bon sang ! Ohé Medames et Messieurs les journalistes, ayez quand même un peu de dignité.
Retenez les leçons et ne vous laissez pas avoir par des cafards qui méritent la potence et non être des invités de marque !
Vos requêtes sont légitimes, mais pour obtenir gain de cause il faut rester libre et savoir garder ses distances, ne pas se laisser piétiner, ce sont ces crapules qui devraient être traînes dans la boue et non vous. Détrompez-vous, le vrai pouvoir est entre vos plumes, faîtes en bon usage.
