alexametrics
jeudi 24 octobre 2024
Heure de Tunis : 12:06
A la Une
L’État cherche désespérément des PDG pour ses banques publiques
20/06/2024 | 11:27
6 min
L’État cherche désespérément des PDG pour ses banques publiques

 

La ministre des Finances peine à trouver des directeurs pour son département, mais également des PDG pour les banques publiques. Il n’y a pas si longtemps, pourtant, les candidats se bousculaient pour décrocher un des postes les plus courtisés du pays.

 

Mardi 18 juin 2024, le président de la République a reçu Sihem Nemsia, ministre des Finances et a évoqué avec elle la nécessité d’accélérer les procédures pour remplir les postes vacants à la tête des banques publiques. Le chef de l’État cite trois critères, à savoir l’intégrité, en premier plan, en plus de la compétence et de l’expérience. Fin du communiqué présidentiel publié mardi un peu avant minuit.

Comment se fait-il que des postes de PDG de banques publiques soient vacants et que la ministre ne trouve pas de successeurs à ceux limogés ou partis à la retraite ?

Ce qu’il faut savoir, c’est que la STB est sans DG depuis octobre 2022. Actuellement, c’est Nébil Frini, secrétaire général, qui occupe le poste par intérim. 

La BNA, autrefois première banque en Tunisie, est sans DG depuis mars 2023. C’est Ahmed Ben Moulahem, DGA exploitation, qui occupe le poste par intérim. 

La BH échappe à la vacance, pour le moment.

 

Quand on voit de près le ministère des Finances, on constate qu’il n’y a pas que les postes de PDG qui sont vacants. La ministre a du mal à trouver des directeurs dans son propre département. Et c’est loin d’être sa faute, Sihem Nemsia fait tout pour trouver une solution à cet épineux problème, bien avant que le président de la République ne la convoque.

Si Mme Nemsia peine, c’est à cause du président de la République lui-même qui ne cesse de diaboliser le capital et les directeurs des services publics. Voyant partout la corruption, le népotisme et la conspiration, il a ordonné l’ouverture de dizaines d’instructions judiciaires contre les hauts cadres de l’administration et les dirigeants des entreprises publiques. Il voulait voir des mandats de dépôt et la justice, aux ordres, s’est pliée à son diktat.

On ne compte plus le nombre d’anciens ministres et PDG et de dirigeants en exercice qui croupissent actuellement en prison en préventive en attente de la fin d’une instruction judiciaire. Certains sont arrêtés pour avoir autorisé des opérations des plus courantes, comme le cas de Moncef Akremi, directeur de la Direction des grandes entreprises au sein du ministère. D’autres sont arrêtés pour avoir autorisé des crédits à des entreprises et se doivent de justifier, de derrière les barreaux, le bien-fondé de leur décision. C’est le cas d’un ancien DG de la BNA qui bénéficiait, avant son départ à la retraite puis son arrestation, d’une excellente réputation auprès de ses pairs et de son personnel.

Son successeur a été limogé, sans ménagement, du jour au lendemain sans explication aucune. D’après nos informations, le président de la République n’aurait pas apprécié qu’il ait consacré un gros budget pour le changement de l’identité visuelle de la banque. Universitaire qu’il est, Kaïs Saïed ne comprend pas qu’on puisse mettre autant d’argent pour le changement d’un simple logo.

En tout état de cause, ces anciens dirigeants se sont trouvés dans l’obligation d’expliquer à des magistrats et des policiers, des détails techniques liés à l’exercice de leur profession. Il n’est pas évident que ces instructeurs comprennent bien ces détails techniques, maitrisés théoriquement par une poignée de gens. En attendant que ces magistrats comprennent ce qu’il en ressort vraiment, les dirigeants restent en prison. Cela ne touche pas que les dirigeants de banques, mais plusieurs cadres de ministères et d’entreprises publiques. 

 

Cette situation a généré un climat de grosses tensions et un sentiment d’injustice dans l’administration. On n’arrive pas à comprendre comment on peut mettre en prison ou, au mieux, humilier de hauts cadres qui ont tant donné à leur département et au pays. On n’arrive pas à comprendre, non plus, ce qui leur est demandé précisément. Aux yeux des hauts fonctionnaires, leurs collègues poursuivis en justice sont des plus intègres et ont fait leur travail correctement. Qu’ils aient commis des fautes, cela peut s’entendre, mais cela ne veut en aucun cas dire qu’ils ne sont pas intègres.

Ces tensions ont eu pour résultante que plus personne ne veut candidater ou accepter un poste de responsabilité et ceci concerne aussi bien l’administration des finances (et bien d’autres sans aucun doute) que les directions des banques publiques.

On ajoute à cela que les rémunérations octroyées aux dirigeants de banques publiques sont bien inférieures à celles des banques privées.

Alors qu’un DG de banque privée reçoit, fréquemment, plus de cent mille dinars de salaire net par mois, celui d’une banque publique dépasse rarement les 25 mille dinars.

Le salaire parait faramineux comparé au SMIG (autour de 400 dinars), mais il est calculé sur le rendement du dirigeant et les objectifs atteints, fixés préalablement par son conseil d’administration.

Comparées aux banques étrangères, les rémunérations des banquiers tunisiens, y compris les plus gros, sont bien dérisoires.

Et si les dirigeants de banques reçoivent des rémunérations si confortables, c’est parce qu’ils réussissent à générer de gros profits à leurs institutions, grâce à leur propre technicité et management. Dans le milieu financier, tout se paie et il est tout à fait normal de payer des centaines de milliers de dinars de rémunération à quelqu’un qui vous génère des centaines de millions de dinars de bénéfices.

Cette technicité pointue ne court pas les rues, évidemment et c’est pour ça que les actionnaires des banques sont toujours à la recherche des perles rares. Le débauchage dans le milieu est courant et on ne compte plus le nombre de cadres de banques publiques partis vers le privé, voire vers l’international où l’on peut aisément décupler ses revenus.

 

Sihem Nemisa en est là. Elle cherche la perle rare, intègre compétente et expérimentée, à qui elle va proposer un salaire bien inférieur à celui de la concurrence et des perspectives d’avenir des plus sombres. Le futur DG peut être limogé à tout moment pour n’importe quelle décision, aussi juste soit-elle, et peut même être poursuivi en justice et injustement jeté en prison. Son travail ne sera pas contrôlé par les seuls actionnaires et le conseil d’administration comme partout dans le monde, il devra s’attendre à rendre des comptes à des magistrats, pas nécessairement compétents, mais aussi à un président qui ne comprend rien aux finances et à des pages Facebook proches du pouvoir qui critiquent, jugent et injurient à longueur de journées en toute impunité.

Une personne normalement constituée n’accepterait pas de telles conditions, que dire alors si cette personne est une perle rare, courtisée par les meilleurs chasseurs de tête du pays.

Kaïs Saïed peut ordonner, Sihem Nemsia peut chercher, ils ne trouveront pas de sitôt la perle rare. Les gens tiennent trop à leur liberté, leur dignité et leur réputation pour accepter de travailler sous un régime qui pense que l’autoritarisme et la prison sont les clés de tout.

 

Raouf Ben Hédi

20/06/2024 | 11:27
6 min
Suivez-nous
Commentaires
'Gardons un minimum d'honnêteté!
Un bon mathématicien avec une bonne base en informatique pourrait faire un très bon banquier au bout d'une formation bancaire de quelques semaines.
a posté le 25-06-2024 à 08:31
Introduction: De nos jours, ce sont des logiciels intelligents qui prennent des décisions intelligentes pour les systèmes bancaires (achète ou vend, investi ou pas, etc., etc., tec.). Un bon mathématicien avec une bonne base en informatique pourrait faire un très bon banquier au bout d'une formation bancaire de quelques semaines. --> Les personnes intelligentes apprennent très et même trop vite...

Mais enfin, que font nos banquier d'extra-ordinaire depuis les années 50 (depuis l'indépendance)? En effet, depuis les années 50, la Tunisie s'est trouvée dans une boucle (loop/répétition) infinie: excès de créances douteuses (dans des projets bidons de certains privilégiés/corrompus) accordés par certains de nos pseudo-génies de notre système bancaire (je dis bien certains et non pas tous), et leur extinction/anéantissement réalisé(e) par une injection d'argent frais (planche à billets ) de notre banque centrale, ou par recapitalisation en injectant de l'argent public ou encore une mise en sommeil'?'

50% des créances douteuses de la STB, le 1/3 des créances douteuses de la BNA et le 1/4 des créances douteuses de la BH sont dans le domaine touristique (--> beaucoup de nos banquiers ne savaient investir que dans le tourisme). Par contre, On n'a absolument rien fait entre 2011-2021 afin de récupérer ces milliards d'euros. C'était même le contraire, on injectait des milliards d'euros dans un système bancaire en faillite alors qu'il aurait fallu confisquer d'abord les hôtels de ceux qui ne voulaient/veulent pas rembourser leurs dettes et de les vendre (les hôtels) à l'internationale. C'est ainsi que ça fonctionne en Allemagne, contrairement à la Tunisie où on socialise les pertes et on privatise les gains.

"notre" banque de l'habitat qui a reçu des millions de dinars de l'Etat tunisien (recapitalisation) et qui s'est fait endetter auprès de la BAD jouait au "poker" avec notre argent de l'endettement et l'investissait ailleurs aveuglement au nom de l'internationalisation de notre système bancaire. La banque de l'habitat aurait pu retirer ses Millions d'euros à temps de la Tunisian Foreign Bank afin de se recapitaliser par elle-même. Puis, ce n'est pas fini --> "notre" Banque de l'habitat investissait ailleurs des millions d'euros de l'endettement ( entre autre auprès de la BAD ) en Afrique où ce n'est pas du tout rentable.
-->
Et voilà que l'Article ci-dessus nous parle du génie de certains de nos banquiers:))

voir le lien web:
***

***

***


***

***

***


Aujourd'hui, l'Etat tunisien est entrain de s'endetter auprès des banques tunisiennes qu'il a gratuitement recapitalisées avec l'argent de l'endettement extérieur durant la dernière décennie, même les partenaires étrangers de notre système bancaire ont profité durant la dernière décennie de notre argent de l'endettement, ceci avec la bénédiction du FMI!

Comment se fait-il qu'après la recapitalisation avec l'argent de l'endettement de nos grandes banques étatiques et privées entre 2014-2015, elles sont de nouveau à un niveau de créance douteuse encore plus grave qu'avant 2011? il est temps d'ouvrir les dossiers des créances douteuses/ irrécouvrables de notre système bancaire...
-->
-->
Et voilà que l'Article ci-dessus nous parle du génie de certains de nos banquiers:))

-IL est temps d'effectuer un audit à toutes nos banques. Si certaines passeraient avec succès cet examen (c'est-à-dire si leurs réserves propres sont supérieures à l'ensemble de leurs encours), elles seront autorisées à continuer leur activité. Dans le cas contraire, elles devront fermer, ou être nationalisées à zéro dinar/euro avant d'y injecter de l'argent public.

-la mégalomanie de la bourgeoisie et de l'oligarchie tunisienne durant la dictature: dès qu'elles avaient accumulé quelques dizaines de millions de dinars , elles ouvraient des banques afin de collecter l'épargne de la masse pauvre et jouer avec au "poker". Et quand elles faisaient faillite, l'état tunisien intervenait afin de les recapitaliser sans aucun rendement de compte! Même, les partenaires étrangers profitaient des injections/recapitalisations gratuites de L'etat tunisien, comme en 2015 --> Les partenaires étrangers de nos hommes d'affaires profitent/profitaient des dividendes, mais ils ne se sentent/sentaient pas responsables des créances irrécouvrables

Puis, il ne faudrait pas être un génie des finances afin de gérer les banques de notre système bancaire dont les activités a risque sont pratiquement inexistantes. Le plus grand risque de notre système bancaire était (j'utilise bien le passé) la grande idiotie de certain d'entre-eux (je dis bien certain).

Bonne journée
Daly
(Suite 2)
a posté le 22-06-2024 à 15:46
(Suite 2)
L'UIB une des grandes banques privées de la place devient-elle pourvoyeur en Directeurs Généraux des banques publiques ?
Hichem Rebaï nommé il y a quelques années DG de la BH Bank où il a fait un excellent travail a été repêché peu après par la Banque de Tunisie . Hbib Haj Kouider nommé à la BNA dans des circonstances dont le moins qu'on puisse dire discutables , a bénéficié d'un trend ascendant laissé par la gestion de ses prédécesseurs Jaafar Khattech et aussi Moncef Dakhli . Malheureusement pour la banque et maintenant pour lui , il a tout mis en '?uvre pour briser la tendance ´'?'et il est repêché par la justice . Toute l'injustice commise notamment à l'égard du saint DGA , gardien des intérêts de la banque , de ceux de son personnel et de ses honnêtes clients , ne le lâchera pas de sitôt. Maintenant voilà débarquer à la BNA une autre pointure de l'UIB. L'héritage laissé par son prédécesseur est lourd . Mais ce cadre formé à l'école combien exigeante du Président Kamel Néji en tirera des leçons et saura certainement tirer le meilleur profit des nombreux cadres compétents et honnêtes de la banque . Souhaitons lui bon courage et à la banque un avenir meilleur.
Daly
suite
a posté le 22-06-2024 à 14:33
(suite)
Le personnel de la Banque ne lui vouait aucun respect. Il était plutôt craint à cause de ses sauts d'humeur motivés par son dictat et aussi par l'impératif de dictet ses positions au mépris de toutes les règles prudentielles et de bonne gestion. Son calage par un DGA des plus honnètes et des plus compétents n'a fait qu'aggraver son égo mal placé et loin de toute forme d'innocence. Et voila le résultat en l'absence d'un Conseil Conseil d'Administration diligent.
Sans rancune, mais en toute objectivité
Daly
Excellente réputation dites vous?
a posté le 22-06-2024 à 10:50
Dites plutôt bénéficiais d'une excellente réputation. Cette réputation a été battue en brèche dés son entrée en exercice. On ne devient pas DG uniquement par la nomination. Il faut avoir les capacités techniques et managériales suffisantes à cet effet.
L'instruction démontrera certainement l'ampleur des dégats occasionnés par la gestion de cet ancien DG de banque publique. Les dossiers mis en évidence jusque là par le grand coros de contrôle mandaté à cet effet sont trés lourds.
Faysal
Corruption oblige
a posté le 21-06-2024 à 12:10
Preuve est que les cadres honnetes, integres, incorruptibles et patriotes, sont des oiseaux rares en Tunisie. Et comme Kaeies se dit vouloir extirper le cancer de la corruption qui se metasthase partout dans le pays, il doit prendre son temps pour trouver ces oiseaux rares..
riri
hahaha
a posté le à 14:17
hahahahahahaha

c'est plustot que les gens "onnetes, integres, incorruptibles et patriotes" seraient totalement fou d'accepter un tel poste aujourd'hui.

pourquoi? pour aller en prison si notre maitre s'ennerve a 3 hr du matin

vous faites rire.
Aman, coulez le pays si vous voulez..mais arretez au moins d'insulter les gens en le faisant.

Les gens compétents ou pas partent tout les jours de ce pays et vous vous chantez ...
CHB
Les salaires injustifiés des PDG des banques
a posté le 21-06-2024 à 06:39
Une remarque sur le niveau des rémunérations des PDG des banques: le système bancaire tunisien étant ficelé les banques sont 'condamnées ' à. accumuler les bénéfices quel que soit le PDG. Sauf exception ce n'est pas le génie des PDG des banques qui justifie leur salaire élevé mais les bénéfices pharamineux qui autorisent cette largesse. Aucune comparaison n'est à faire avec les PDG des banques dans certains pays étrangers: c'est un autre monde !!!
juan
colonisation continue
a posté le à 11:31
rete de situation héritée de la colonisation, comme l'ingénieur principal ( = senior) à 23 ans !!! tout çà parce qu'il sort d'une grande école ...
Bbaya
Pas uniquement les banques, même les hommes d'affaires se cachent et arrêtent leurs projets par peur d'être en prison
a posté le 20-06-2024 à 20:59
Dans ce régime, réussir c'est être corrompu donc prison!

Tout monde se cache! Akhatni men hal bla!
Chanab
Un travail précaire et risqué
a posté le 20-06-2024 à 17:55
Il n'y a plus personne qui désire s'approcher de ce régime qui limoge et incarcére des cadres supérieurs innocents pour cacher son incompétence au public. Demandez l'avis de M. Kamel Feki qui a été limogé un samedi soir à cause de l'échec d'une petite manifestation de soutien du régime et du succès d'une autre manifestation ant régime.
Tounsi
Bizarre
a posté le 20-06-2024 à 17:25
Hahaha peut etre l'UGTT est responsable.
Tunisino
Personne!
a posté le 20-06-2024 à 15:19
Personne ne veut plus assumer des responsabilités sous ce régime incompétent, sauf les bêtes car ils n'arrivent pas à se projeter dans le futur, ainsi ils se terminent soit en prison, soit limogés! Sans moyens, sans protection, et sans pouvoir, on assume des responsabilités pourquoi faire, pour se casser la gueule? Pauvre Tunisie!
Chaba7
La raison est toute simple!
a posté le 20-06-2024 à 14:05
Aucun PDG ne veut se retrouver en prison pour des raisons avancées par ceux qui ne comprennent rien à la banque!!
Hdaida
Un problème épineux
a posté le 20-06-2024 à 13:33
Il s'agit d'une équation difficile à résoudre et l'article pose les bonnes questions:
- anciens dirigeants en masse emprisonnés et là, de part mon expérience dans le domaine bancaire, ce n'est pas l'acharnement de KS mais bien bcp de cas de corruption et de malversations (cas de la BH, la BNA)....demandez à n'importe quel banquer bien placé et assistez au comités risque et audit pour comprendre l'ampleur de la corruption et surtout comment ces gens se couvrent. Chacun a des dossiers sur l'autre, en l'absence totale du contrôle de l'Etat (qui manque de compétences..)
- de deux, des salaires de misère. Un DG comme de la BNA touche un eu mois de400 KDT, ces salaires ont été revalorisés il y a quelques années. Quand un DG d'une banque de même taille (Amen ou BIAT) touche 3 ou 4 fois plus. Ajoutons à cela que les DG des banques publiques sur les dossiers épineux comme celui du financement de l'Etat (souscription de BTA, crédits à des secteurs bien déterminés..) non jamais la marge et c le ministère des Finances qui décide. En gros, on le paye moins que ses confrères et il est considéré comme un pantin...sans parler de l'UGTT qui lui pourrit la vie. Les solutions afin de pallier à ces problèmes est d'augmenter leurs salaires et leur marge de man'?uvre
le financier
raouf je crois que tu as loup2 un episode
a posté le 20-06-2024 à 12:53
raouf je crois que tu as loup2 un episode .
la corruption dans les banques publique est peut etre superieur au priv2 pour de multiple raison , la banque appartient a l etat donc il n y a pas de controlle stricte des actionnaires comme c le cas dans le priv2 .
je connais le cas d une banque publique qui aurait accord2 un credit immobilier pour une societe dont le department risque de la banque avait refus2 ce credit .
les rumeurs sans doute infond2 courent que le directeur aurait touch2 un appartement dans le lot avenir , cela ne peut etre que des rumeurs mais rien n est impossible

raouf toi meme tu le sais puisque tu ecris : " D'autres sont arrêtés pour avoir autorisé des crédits à des entreprises et se doivent de justifier, de derrière les barreaux, le bien-fondé de leur décision"
pour rappel , la justice utilise la delation des collegues ou employes qui n ont pas eu leur part du gateau .
Concernant la nomination de cadre , la ministre devrait nommer comme egypte les officiers a la retraite cela couterait moins cher et pour la parti connaissance il y a assez de subalterne dans les department risques qui lui expliquera les tenants et aboutissant de tel ou tel procedure bancaire