
Le président de l'Ordre national des avocats de Tunisie, Hatem Mziou a considéré que le changement du mode de développement économique nécessitait la mise en place de nouvelles mesures incitant à l'investissement et favorisant le développement durable. "Malheureusement, et à chaque promulgation de loi de Finances, le peuple se heurte à une toute autre réalité", a-t-il dit.
Il a estimé que l'ensemble des lois de Finances se contentaient d'augmenter les taxes et impôts. Il a assuré que le mécontentement des avocats quant au projet de la loi de Finances de l'année 2023 (LF 2023) ne portait pas sur des décisions visant ce corps de métier.
Invité le 8 décembre 2022 à l'émission "Emission impossible" animée par Borhen Bsaies et diffusée sur les ondes de la radio IFM, Hatem Mziou a affirmé que la hausse continue de la pression fiscale encourageait l'évasion et les fausses déclarations. La pression fiscale a atteint 85% dans certains secteurs, selon lui, estimant qu'un changement doit être opéré à ce niveau-là et que l'allégement de la charge fiscale incite les acteurs économiques à déclarer leurs revenus.
Il a mis en garde contre l'augmentation du taux de T.V.A appliquée sur les avocats et a expliqué que les avocats jouaient le rôle de collecteurs d'impôts puisqu'ils facturaient les 13% de TVA habituelle aux clients. Sa hausse à un taux égal à 19% signifie que ce dernier devra payer la somme en question.
Hatem Mziou a indiqué que les avocats étaient prêts à exprimer leur opposition à certaines décisions. Il a évoqué la possibilité de manifester dans la rue, mais que l'ordre préférait la préservation de la paix sociale. Il a assuré que les avocats étaient prêts pour ce scénario et que le métier d'avocat continuera à défendre les droits et les intérêts des Tunisiens. Il a évoqué des échanges avec la ministre des Finances, Sihem Nemsia qui leur aurait promis d'étudier leurs propositions. Le bâtonnier a critiqué l'absence de mesures visant le marché parallèle et a considéré que la LF 2023 ne cherchait ni à lutter ni à intégrer ce secteur dans l'économie nationale.
Hatem Mziou a insisté sur son indépendance partisane. Il a assuré n'avoir jamais fait partie d'une structure politique, mais a insisté sur l'importance du rôle joué par celle-ci. Il a exprimé son respect envers l'ancien bâtonnier des avocats, Brahim Bouderbala, la présidence de la République en tant qu'institution et Kaïs Saïed en sa qualité de chef d'Etat et ancien professeur de droit. Il a affirmé son soutien aux mesures annoncées à la date du 25 juillet 2021 et a considéré qu'il s'agissait d'une initiative visant à corriger le tir. Néanmoins, il a considéré que le chef de l'Etat a commis quelques erreurs. Il a considéré que Kaïs Saïed aurait pu se contenter d'amender la constitution de 2014. Il a, aussi, critiqué l'adoption du scrutin uninominal à deux tours et a estimé que ce système ne permettra pas à la Tunisie de sortir de la crise.
Par la suite, Hatem Mziou a considéré que l'ancien président de l'ordre, Abderrazak Kilani, n'avait pas commis de crime et qu'il n'y avait pas lieu de parler de poursuites judiciaires. Il a affirmé que l'Ordre des avocats de Tunisie se devait de défendre un ancien bâtonnier. Il a, également, exprimé son opposition à la poursuite de civile devant la justice militaire.
S.G

sont les causes principales de ce fléau .
Pour dire que le salaire de toute personne physique ne soit plus doublement imposée. Que le Ministère de finances se décide, soit l'impôt direct soit l'impôt indirect.
C'est la réforme qui fait mal au gouvernement.
Le payeur de la TVA est un citoyen civil.
Chaque fois que je demande les coordonnées bancaires (IBAN), je me heurte à un mur de silence : je n'entends que paiement en espèces !?
paiement en espèces !?
paiement en espèces !?
paiement en espèces !?
Malheureusement, je dois dire que les avocats et les médecins ont une très mauvaise réputation dans le pays !

