
Israël a prévenu jeudi que le guide iranien Ali Khamenei devrait "répondre de ses crimes" après des salves de missiles qui ont touché un hôpital et fait des dizaines de blessés en Israël, à l'heure où son armée a bombardé des sites nucléaires en Iran.
Au septième jour du conflit sans précédent entre les deux pays ennemis, le président américain Donald Trump, un allié d'Israël, n'a pas exclu une entrée en guerre des Etats-Unis pour briser le programme nucléaire de l'Iran accusé malgré ses démentis de chercher à fabriquer l'arme atomique.
Après une attaque de dizaines de missiles iraniens particulièrement violente, l'alerte a été activée dans plusieurs régions d'Israël, où les habitants ont pris brièvement refuge dans les abris. Selon les services de secours, 47 personnes ont été blessées.
L'hôpital Soroka de Beersheva (sud) a été touché par une frappe iranienne. "Il y a eu d’importants dégâts", a indiqué l'hôpital. Les Affaires étrangères israéliennes ont fait état d'un "impact direct" sur l'établissement, où sont notamment soignés des soldats israéliens blessés dans la guerre à Gaza.
"Le lâche dictateur iranien (...) tire délibérément sur des hôpitaux et des immeubles résidentiels en Israël. Ce sont là des crimes de guerre parmi les plus graves, et Khamenei devra répondre de ses crimes", a déclaré le ministre de la Défense Israël Katz.
Avec "le Premier ministre (Benjamin Netanyahu), nous avons ordonné d'intensifier les frappes contre les cibles stratégiques en Iran et contre les infrastructures du pouvoir à Téhéran, afin d’éliminer les menaces pesant sur l’Etat d’Israël et d'ébranler le régime des ayatollahs", a-t-il ajouté.
"Les dictateurs terroristes iraniens ont tiré des missiles sur l'hôpital Soroka de Beersheva et sur des civils. Nous ferons payer un prix lourd aux tyrans de Téhéran", a averti M. Netanyahu sur X.
Sites nucléaires ciblés à Arak et Natanz
Dans la nuit, l'armée israélienne a annoncé avoir frappé un "réacteur nucléaire inachevé" à Arak et "un site de développement d'armes nucléaires dans la région de Natanz", dans le centre de l'Iran.
Une quarantaine d'avions de combat ont participé aux raids qui ont touché des dizaines de sites, a dit l'armée.
Israël a affirmé précédemment avoir détruit "la principale installation" du site d'enrichissement d'uranium de Natanz. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait état mardi d'"éléments montrant des impacts directs sur les salles souterraines" du site.
En Iran, les frappes israéliennes ont fait au moins 224 morts depuis le début de la guerre, selon un bilan officiel. En Israël, les tirs iraniens ont fait 24 morts, selon le gouvernement.
L'Iran a promis de faire "regretter et payer" à Israël ses attaques. "L'Iran continuera à exercer son droit à l'autodéfense (...) et nous ferons regretter et payer à l'agresseur sa grave erreur", a écrit jeudi sur X le chef de la diplomatie Abbas Araghchi.
"Toutes les options sont ouvertes"
Mercredi, le guide suprême iranien, Ali Khamenei a proclamé que son pays ne se rendrait "jamais", en réponse à l'appel de M. Trump "à capituler sans conditions".
Jeudi, l'Iran a de nouveau affirmé que "toutes les options sont ouvertes", en cas d'intervention américaine dans le conflit, après que le guide iranien a averti les Etats-Unis qu'une telle intervention conduirait à des "dommages irréparables".
Donald Trump a assuré mercredi n'avoir pas encore pris de décision sur une éventuelle participation des Etats-Unis aux frappes d'Israël contre l'Iran, affirmant devant la presse: "je vais peut-être le faire, peut-être pas". "Je n'ai pas pris (de décision) finale", a-t-il ensuite dit.
Interrogé sur une possible chute du pouvoir actuel à Téhéran, il a estimé que cela "pourrait se produire".
M. Trump a précédemment affirmé que les Etats-Unis pouvaient s'ils le voulaient tuer l'ayatollah Khamenei.
La bombe
Les Etats-Unis, qui ont déployé un troisième porte-avions, le Nimitz, vers le Moyen-Orient, sont les seuls à détenir la bombe GBU-57, unique arme susceptible d'être capable d'atteindre le coeur profondément enfoui du programme nucléaire iranien, à Fordo, au sud de Téhéran.
Affirmant disposer de renseignements prouvant que l'Iran s'approchait du "point de non-retour" vers la bombe atomique, Israël a lancé le 13 juin une attaque massive sans précédent contre ce pays, frappant des centaines de sites militaires et nucléaires et tuant les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques du nucléaire.
L'Iran, qui dément fabriquer l'arme nucléaire, accuse Israël d'avoir cherché à torpiller les négociations qui avaient commencé sur le nucléaire entre Téhéran et Washington.
Israël maintient l'ambiguïté sur sa propre possession de l'arme atomique, et détient 90 ogives nucléaires, selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
Depuis le 13 juin, l'Iran a tiré environ 400 missiles balistiques sur Israël, dont 20 ont touché des zones civiles, et 1.000 drones, selon un responsable militaire israélien mercredi soir.
© Agence France-Presse
Pour vous guérir de votre obsession.
Et vous sortir de " matrix ".
Celui qui sèmé la terreur finit par en goûter les désagréments.
Quant au récit de l'agence France-presse, je ne lui accorde aucun crédit et sais depuis des lustres combien cette boutique est partisane, infiltrée et sa vision du monde perverse.
Enfin, il s'agit tout comme dans le cas de l'Ukraine d'une guerre voulue et programmée par les USA et ses proxy.
Tout le reste est discours vide.
C'est peut-être le meilleur service qu'ils rendraient à Israël.
Pour ce qui concerne la valse hésitation du paranoïaque de Washington, quoi de mieux que de lui balancer quelques patates chaudes sur ses porte-avions qui sillonnent le Golfe Persique ou anéantir une de ses nombreuses bases s'y trouvant, histoire de le mettre devant le pied du mur et voir comment les américains réagiront devant les décisions que prendra alors ce saltimbanque déchaîné...
Car si Israël s'est permis de les attaquer en invoquant leur sempiternelle excuse de "question existentielle", l'Iran aura le droit de l'invoquer en attaquant massivement, par la mer et sur terre tout ce, qui, à leur portée, ressemble de près ou de loin à un américain en "remettant les pendules à l'heure" en quelque sorte et pour le temps que ça durera.
Ils auraient pu les pulvériser lorsque ils o'? dégommé Haniyeh sur leur propre sol. Mais il faut savoir ne pas répondre aux humiliations et garder les tête froide.
Ils auraient pu se fâcher quand ils ont enseveli Nasrallah et leur bébé hezballah au Liban. Mais non la vengeance divine est un plat qui se mange froid.
Bon là, ils vont quand même un peu loin mais nos amis iraniens sont des gens mesuré qui ne vont pas massacrer tous ces ricains et sionistes rien que pour se défendre.
Ils ne le feront qu'en dernier recours. Ils sont conscient de leur responsabilité.
Bibi bluffe il est coincer il faut profiter de cette situation pour l'achever avec les siens .

