
Le secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UGTT, Sami Tahri, a estimé que le projet de Loi de finances 2023, dans sa partie relative à la fiscalité, n’est pas en mesure de réaliser la justice fiscale et nécessite une révision dans le sens de la prise en compte des aspects sociaux et de l'amélioration du pouvoir d'achat.
Dans une déclaration à la Tap, Sami Tahri a précisé, ce mardi 6 décembre 2022, que l’Union n’a pas consulté la totalité du projet mais uniquement la partie relative à la fiscalité. « Le gouvernement a montré à l’UGTT la partie qui concerne la fiscalité uniquement que l’Union a trouvé acceptable surtout que certaines mesures ont même été proposées par la centrale syndicale depuis 2014. Cela dit nous avons aussi constaté quelques défaillances » a-t-il poursuivi.
Le responsable syndical a estimé que les mesures devraient inclure la révision du barème fiscal des salariés, le relèvement de la valeur exonérée de 5.000 dinars à 8.000 dinars et l'introduction d'un impôt sur la fortune, ajoutant que le projet de loi devrait aussi mentionner les engagements et promesses concernant les mesures sociales du gouvernement, au premier rang desquels devrait figurer l'accord du 6 février 2021 et l'augmentation des salaires qui avait été convenue.
M.B.Z
La demande d'un impôt foncier unique sur tous les actifs supérieurs à un million de TDN par exemple et une réintroduction de l'impôt sur la fortune ordinaire sur tous les actifs supérieurs à un million de TND.
Un prélèvement sur la richesse ne submergerait personne des super riches et il y aurait bien sûr des exemptions pour les actifs commerciaux. Mais ici aussi, si l'Etat n'avait pas sauvé l' économie et le tourisme avec ses moyens, de nombreuses entreprises n'auraient pas survécu. Il est donc temps pour un pour cent des super-riches de redonner quelque chose à la société.
Il faut différencier la richesse gagnée par un travail honnête et la responsabilité des entreprises doit être évaluée par rapport à la richesse des spéculateurs.
Regardez la bourse, les spéculateurs, les sauterelles de la finance et surtout les riches qui ont pris des crédits à l'Etat depuis 1956 (argent du contribuable !) et qui n'ont pas remboursé un seul millime à ce jour (La bande du Bou-petit-cou)...

