
Le correspondant de l’Agence Tunis Afrique presse à Jendouba, Mouldi Zouabi, a indiqué que les individus accédant au territoire tunisien depuis l’Algérie au niveau des postes frontaliers Jlaiel de Ghardimaou, Babouche d'Ain Drahem et Melloula de Tabarka ont été interdits de ramener avec eux des marchandises algériennes. Cette décision a été appliquée à partir du 9 février 2023.
Intervenant le 10 février 2023 durant l’émission « Émission impossible » de Borhen Bssais sur la radio IFM, Mouldi Zouabi a expliqué que les autorités algériennes avaient exigé le déchargement de tous les produits et avaient décidé d’interdire leur acheminement vers la Tunisie. Cette décision s’applique à l’ensemble des marchandises et des produits compensés ou non.
« Ceux qui ne transportent pas de marchandises peuvent passer… En raison des embouteillages, la route est devenue quasi bloquée. Dans deux ou trois jours, un groupe de citoyens tunisiens sera jugé suite à l’affaire du bus chargé de produits compensés. Il s’agit, selon les autorités algériennes, d’une infraction au décret de lutte contre la spéculation… L’interdiction de transporter des marchandises est surprenante », a-t-il ajouté.
Pour rappel, sept Tunisiens avaient été arrêtés dans la ville de Tébessa en Algérie fin janvier après la fouille d'un bus touristique contenant des produits alimentaires subventionnés. Ils sont accusés de les avoir fait passer clandestinement.
Mouldi Zouabi a évoqué une possible crise diplomatique entre la Tunisie et l'Algérie en raison de l'affaire de Amira Bouraoui. Il s'agit d'une militante franco-algérienne qui avait été arrêtée à Tunis le 3 février 2023. Elle a, par la suite, été libérée, puis détenue à la direction générale des frontières et des étrangers risquant d’être expulsée vers l’Algérie. Amira Bouraoui a, finalement, été libérée et a pu se rendre par avion en France à la date du 6 février 2023. Le journal "Le Monde" a affirmé, dans sa version électronique, que Mme Bouraoui avait été placée en lieu sûr sous la protection des autorités françaises après une intervention diplomatique.
S.G


Se sont les peuples qui payent les pots cassés à chaque fois qu'il y ait une embrouille entre les pouvoirs en place.
Les tunisiens sont chassés de la Libye du temps de Kadafi comme du temps des Khouanjias en place en ce moment à Tripoli pour un oui et pour un non, malgré l'hospitalité légendaire de notre peuple vis-à-vis des libyens pendant la colonisation italienne et tout récemment lors de la guerre de L'O.T.A.N qui a détruit leur pays pour chasser Kadafi du pouvoir.
Le boycott des marchandises tuniennes par le Maroc pour un match de football ou encore pour notre position de neutralité vis-à-vis du problème du Sahara occidental.
Et la dernière et ça sera pas tout, cet incident diplomatique avec l'Algérie où nos amis agents de la police et des douanes aux frontières, côté algérien, n'ont trouvé mieux que de maltraité et humilié des touristes tunisiens qui n'avaient rien à faire avec l'affaire de la fuite de la dame Algéro-française, du sol algérien, avec l'aide des services secrets français et ce, en oubliant tout ce que la Tunisie a fait avec le FLN pendant la lutte contre la colonisation française et la guerre d'indépendance de l'Algérie; une aide qui n'a d'égal quoique fasse notre pays frère l'Algérie !
Donc, ne rêvons pas trop, les pays arabes et tout particulièrement ceux du Grand Maghreb, ils ne se sont mis d'accord que sur une seule chose: c'est n'être d'accord sur rien du tout.
Les personnes qui changent de pseudo à chaque intervention ne sont ni honnêtes ni crédibles à mes yeux. On ne sait plus à qui on s'adresse.
2- Je ne suis aucunement un soutien ni un admirateur du président. Ceux qui me connaissent la savent bien.
3- Il faut arrêter avec votre bashing (qui témoigne d'un complexe de colonisé) anti Macron et anti France.
4- Les tunisiens qui ont été expulsés de France n'ont pas été invités à s'y rendre. Très souvent, ce sont des hommes et des femmes qui ne cessent de critiquer ce pays (tout comme vous) et qui n'ont comme désir que de le rejoindre.
5- Une minorité de Tunisiens "irréguliers" sont en effet expulsés, mais l'immense majorité reste sur le territoire Français. Ceux qui sont expulsés sont en majorité des délinquants et des individus qui n'ont pas respecté la loi du pays hôte.
bref la dignité du citoyen ne vaut pas grand chose dans ce pays
Ne sommes souverains malgré tout
Oui nous sommes en grandes difficultés mais nous gardons espoir et dignité
Pour une obscure affaire liée à la double nationalité,elle aura (cru) réussir méch imèylounè mèâ ékhwèninè el jèzéiriyn....
Pourquoi cru? tout simplement parce que ce n'est qu'un orage qui est passé sur le ciel de nos relations fraternelles avec le grand frère algérien,le Maghrébin n'est pas dupe des combines de Boubartalla.....
Le respect des droits internationaux et des droits de l'homme prime devant les calculs politiques et les intérêts personnels.
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A Tabarka ?
je suis étonné que les expulsés arrivent à Tabarka.
Elle a été accusée d'« outrage à un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions et atteinte à la personne du président de la République » ainsi que de « diffusion de publications susceptibles de porter atteinte à l'ordre public et atteinte aux préceptes de l'Islam et au Prophète ».