
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a exprimé son refus des "nominations politiques" à la tête de l’Agence Tunis Afrique Presse (Tap) et de la radio Shems FM, dans un communiqué publié jeudi 8 avril 2021.
Le syndicat a mis en garde contre les nominations fondées sur le « favoritisme politique » à la tête des établissements public et confisqué, imputant au gouvernement la responsabilité des tensions qui règnent au sein de ces médias. Dans ce sens, le SNJT a exhorté le gouvernement à accélérer la mise en œuvre des dispositions de l’accord du 8 décembre 2020.
Le syndicat a, par ailleurs, manifesté son soutien aux mouvements de protestation qui ont été observés ces derniers jours par les journalistes de la Tap et de Shems FM, exprimant sa disposition à organiser des manifestations pour défendre l’indépendance des entreprises médiatiques publique et confisquée.
La nomination de l’enseignant, journaliste et universitaire spécialisé en communication, Kamel Ben Younes, en tant que président directeur général de l'agence Tunis Afrique Presse (Tap), a suscité un tollé parmi les employés de l’établissement public. Il succède à Mouna Mtibaa nommée présidente-directrice générale de l’Agence Tunis-Afrique-Presse (TAP), le 11 juin 2020.
Le 20 mars dernier, à l'occasion de la commémoration de la fête de l'indépendance tunisienne, Kamel Ben Younes a participé à une conférence politique du parti Ennahdha aux côtés de Rached Ghannouchi, Rafik Abdessalem, Ajmi Lourimi et Mourad Yaakoubi.
Les employés de Shems FM ont, quant à eux, entamé un sit-in ouvert, pour dénoncer la nomination de la journaliste Hanen Ftouhi à la tête de la radio et menacent d’entamer une grève de la faim. Ils ont aussi appelé à garder la radio à l’écart des calculs politiques, accusant certaines composantes politiques d'être derrière cette nomination.
Le personnel de Shems FM a, par ailleurs, exhorté le gouvernement, la commission de gestion des biens confisqués et Al Karama Holding à trancher sur la question de la cession, et à apporter les éclaircissements nécessaires à ce sujet. Ils comptent également poursuivre en justice le ministre des Finances et la commission des biens confisqués pour mauvaise gestion.
I.M.


Il est de notre à TOUS de se ranger au côté de ces journalistes afin d'arrêter cette mascarade qui n'a que trop duré.
La représentation des frères musulmans dans notre pays est minoritaire.
Nous sommes une majorité à s'opposer à sa doctrine et à ses projets dangereux.
Agissons ! Bottons-leur le cul, renvoyons-les de là où ils viennent !