
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a dénoncé, jeudi 18 mars 2021 dans un communiqué, les allégations de la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, contre le journaliste Sarhane Chikhaoui.
Abir Moussi a, rappelons-le, lancé des accusations indécentes contre le journaliste en s’interrogeant sur le motif de sa présence tard au Parlement alors qu’elle filmait un live devant la sortie de service de l’Assemblée.
Sarhane Chikhaoui a, lui, expliqué qu’il avait dû emprunter la sortie de service de la buvette du Parlement – la porte principale étant fermée – après avoir terminé la rédaction de son article. A sa sortie – qui coïncidait avec le passage d’une technicienne de surface qui était derrière lui en train de faire son travail – le journaliste est tombé nez à nez avec la caméra de Abir Moussi qui l’a accusé indirectement d’avoir eu un « comportement indécent »avec l’employée en question.
Nous noterons que Abir Moussi a, par ailleurs, refusé de présenter des excuses au journalistes après que sa vidéo a fait le tour de la toile. Ce qui a fait réagir le SNJT lequel a condamné les agissements de la présidente du PDL notant que cela avait porté atteinte à l’honneur du journaliste et la technicienne de surface au Parlement.
Le Syndicat a appelé la présidence du Parlement à ouvrir une enquête et prendre les mesures nécessaires contre Abir Moussi.
N.J.
Je pense que la médiatisation , qui a suivi, a été beaucoup plus nocive pour sa réputation que le commentaire fait par Abir Moussi que rien n'etonne plus dans cette enceinte qu'est l'ARP devenue, depuis 2011, la cour des miracles. Ce haut lieu, symbole de la démocratie, où les élus sont censés voter des lois, est devenu un espace de non droit, exploité par certains partis islamites corrompus et leurs soutiens tout aussi corrompus, qui sont les premiers à bafouer la loi
Même Makhlouf avec son QI négatif n'as pas osé faire ça. Je pense que les deux font un concours pour déterminer qui humiliera le plus la Tunisie