
Le gouvernement l’a bien cherché. Les internautes n’ont pas hésité. Dans l’attente de l’annonce des nouvelles mesures, les facebookers tunisiens ont laissé libre cours à leur créativité pour railler le gouvernement.
Certains ont comparé la préparation de la conférence de presse à celle d’un plat de Meloukhya – une sorte de ragoût tunisien dont la cuisson prend au minimum six heures à petit feu – ou encore à l’apparition occasionnelle du Mufti de la République pour annoncer les fêtes religieuses.
D’autres se sont amusé à faire des montages photos en collant différents personnages derrière le pupitre de la salle de conférence de la Kasbah.
Une conférence de presse pour annoncer de nouvelles mesures susceptibles de freiner la propagation du Coronavirus était prévue à midi depuis la Kasbah. Elle a ensuite été reportée à deux reprises à 13h30 puis 14h30.
Nous noterons que jusqu’à l’écriture de ces lignes, les gens du Comité scientifiques supposés annoncer les nouvelles mesures sont aux abonnés absents.
N.J.
Pour l'anecdote des jeunes m'ont posé, gentiement et spontanément, par pure coïncidence de rencontre, une question, et ce sans qu'aucun dialogue n'a été engagé à l'avance ni qu'aucune raison qui incite à ce dialogue ne soient à l'origine de cette question toutefois inattendue mais qui m'a rendu perplexe, et me demandaient si le pays tunisien va droit au mur ?!
A l'instant, j'ai été quelques peu étonné que ces jeunes m'abordaient pour poser cette surprenante question ( comme si pour leur indiquer une adresse ou un renseignement), surtout quon etait dans transport public (un train) et que leurs regards étaient innocents et plein d'anxiété comme s'ils étaient perdus ne sachant plus vers quel direction s'orienter.
Mais après un moment de silence, je leur répond que c'est exactsauf que cela perdure depuis au moins un quinquennat.
Toutefois, et pour trouver une réponse qui peut les convaincre, j'ai relaté un peu d'histoire de la Tunisie, des colonisations connues pendant le siècle dernier, des conséquences de la 2ème guerre mondiale et puis l'extase connu par la Tunisie lors de l'indépendance de la Tunisie, ce qui m'a permis d'enchaîner par exposer les massacres connus après 2011 et comment des énergumènes incultes, opportunistes et profiteurs sont parvenus à orienter et à diriger la Tunisie droit au mur au cours de la dernière décennie.
Ceci étant, il est évident qu'ils donnaient l'impression de connaître la mais qu'ils attendaient seulement une confirmation...
C'est vraiment malheureux que des jeunes se retrouvent déboussolés de cette manière, alors qu'ils étaient des adolescents gais et éclairés en 2011.
Les islamistes avec l'implication de Mechichi n'attendent que cela pour installer la dictature islamique et KS ne sera pas épargné de leur projet. Faut-il attendre que le pays brule ?.
Quant à la dissolution du parlement par le Président, actuellement c'est impossible ( sauf le peuple en est capable), et après ? Quel mode électoral , quelle ISIE ? Quel budget ? Rien n'est prévu pour passer à autre chose.
Au contraire tout est calculé pour que le bourbier perdure.
C'est ce que nous méritons?
Les "illuminés" de l'actuel parlement n'ont pas intérêt à modifier rien que ce soit (dans la constitution actuelle, c'est du "sur mesure") ils n'échangeraient pas leur vache laitière contre un couteau bien aiguisé qui va l'égorger.
Rêvons encore.
De toute façon notre sort est entre les mains de ceux qui ont toujours mené les pays sous-développés par le bout du nez.
A suivre . . .