
Aujourd’hui samedi 28 janvier 2023, le fameux communiqué de la présidence de la République portant sur l’incident de l’enveloppe empoisonnée fête ses deux ans. Le communiqué avait été publié après une grande polémique sur les réseaux sociaux. Plusieurs pages avaient assuré à la date du 27 janvier 2021 que le président de la République, Kaïs Saïed, avait été visé par une tentative d’empoisonnement.
Réagissant, la présidence de la République avait annoncé qu’un courrier suspect ne portant pas le nom de l’expéditeur et adressé au chef de l’État, Kaïs Saïed, avait été réceptionné à Carthage. Nadia Akacha, occupant la fonction de cheffe de cabinet en ce temps-là, avait elle-même procédé à l’ouverture de l’enveloppe qui s’était avérée vide ! Par la suite, et selon Carthage, l’état de santé de ka cheffe de cabinet s’est dégradé. Elle aurait perdu momentanément la vue. Nadia Akacha aurait ressenti une forte migraine et des sensations de vertige. Le communiqué a précisé qu’elle s’était rendue à l’hôpital militaire pour réaliser certains tests médicaux. Un autre employé de la présidence de la République aurait été présent lors des faits. Il aurait, lui aussi, ressenti les mêmes effets, mais à un degré moins important. L’enveloppe en question aurait fini dans une déchiqueteuse puis envoyée au ministère de l’Intérieur.
La nouvelle avait fait le tour des plateaux radios et télévisées. Partout, on ne parlait que d’une seule chose : une tentative d’assassinat visant le président de la République. Plusieurs questions ont été posées à ce sujet. Qui chercherait à assassiner le chef de l’État ? Quelle est la nature de la matière utilisée ? Qui est doté de cette capacité-là ? Pour quelle raison la cheffe du cabinet présidentiel procède-t-elle en personne à l’inspection des courriers ? Comment ce courrier a réussi à parvenir au palais ? Comment accepte-t-on à Carthage des courriers ne portant pas le nom de l’expéditeur ? Pourquoi attendre le 28 janvier 2021 pour communiquer officiellement au sujet d’un incident aussi grave parvenu à la date du 25 janvier 2021 ?
Le jour même de la publication du communiqué, le responsable de l'unité d'information et de communication et substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis, Mohsen Dali a indiqué avoir pris connaissance de l’affaire de tentative d’empoisonnement sur les réseaux sociaux et qu’il s’est saisi, lui-même, de l’affaire. Il a précisé que le parquet n’avait pas reçu l’enveloppe en question.
Mohsen Dali avait déclaré : « Aucune partie ne nous a alerté de l’affaire, ni la présidence de la République, ni les services sécuritaires. Pourtant, il ne s’agit pas d’une simple affaire ou d’une affaire anodine. C’est une affaire touchant la sécurité nationale et la vie du président de la République. C’est un crime passible de la peine de mort ».
Le lendemain, soit le 29 janvier 2021, le ministère public a indiqué avoir demandé un rapport du ministère de l’Intérieur concernant la prétendue lettre empoisonnée. Selon un communiqué relayé par l’agence Tunis Afrique presse, le rapport de la police scientifique ne faisait état d’aucune matière suspecte toxique, stupéfiante, dangereuse ou explosive. Le ministère public a expliqué que l’unité scientifique du ministère de l’Intérieur avait reçu le 26 janvier l’enveloppe déchirée pour analyses. La police scientifique a rendu son rapport le jour même et renvoyé l’enveloppe à la présidence de la République. Le parquet a indiqué avoir adressé une lettre officielle à la présidence de la République lui demandant de remettre la lettre suspecte à l’unité scientifique chargée de l’affaire.
Deux ans après, l’affaire traîne toujours ! Aucune avancée n’a été réalisée au niveau de cette enquête. Les opposants à Kaïs Saïed crient logiquement à l’intox, évoquant d’autres exemples telle que l’affaire du pain empoisonné en 2020. L’affaire avait été classée pour faute de preuves.Un individu avait affirmé avoir été contacté pour mettre du poison dans le pain de la boulangerie qui fournissait le palais présidentiel.
Ainsi, le mystère plane sur cette histoire de lettre empoisonnée et tant d'autres...
S.G
On leur dit pourquoi vous massacrez les Palestiniens, ils nous disent, pourquoi vous ne parlez pas des crimes des Nazis d'Allemagne.
Allah yèhlik-kom.
Pourquoi se gêner, puisque echaab yourid, hadha wakthar...

