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La société civile tunisienne dans le viseur de Kaïs Saïed
25/02/2022 | 11:26
6 min
La société civile tunisienne dans le viseur de Kaïs Saïed

 

C’était prévisible et Business News fut un des premiers (et rares) médias à prévenir ses lecteurs. Après le parlement, le gouvernement et les magistrats, le président Kaïs Saïed va cibler les médias et la société civile. Il a cependant interverti les priorités en attaquant la société civile avant les médias. Notre tour viendra, il n’y a pas de doute. Il ne nous a pas ratés, d’ailleurs, dans son discours du jeudi 24 février, il nous a reproché de ne pas avoir parlé de la fabrication des vaccins anti-covid en Tunisie. Intox, car tous les médias tunisiens ont évoqué le sujet. Et s’ils n’ont pas dit davantage sur le sujet, c’est parce que ni les ministères concernés (Santé, Industrie), ni la présidence ne leur ont donné des éléments de travail pour confectionner des articles et des émissions.

 

Si les médias ont seulement été évoqués dans le discours du 24 février, la société civile, elle, a fait l’objet d’un long passage durant lequel elle a été accusée d’être à la solde de puissances étrangères. « Il faut mettre un terme au financement étranger des associations qui sert de couverture au financement des partis politiques. Personne n’a le droit de s’ingérer dans notre politique et nos choix. Nous allons organiser ce cadre pour les ONG, mais il n’est plus question de laisser les associations servir d’intermédiaires ».

 

Le sujet des représentants de la société civile (couramment appelés ONG) n’est pas exclusif à la Tunisie. Il est régulièrement évoqué par les hommes politiques de droite, voire d’extrême droite, et par les dictateurs qui voient en ces ONG des espions des temps modernes.

En parlant d’une loi pour interdire ces ONG financées de l’étranger d’exercer dans le pays, Kaïs Saïed prend le même chemin du président russe Vladimir Poutine il y a deux ans. Pour barrer la route à ses opposants, essentiellement financés par des puissances étrangères, le président russe leur a interdit purement et simplement d’exercer. Aussitôt, des centaines d’ONG et de médias ont dû fermer boutique et leurs représentants (russes ou étrangers) ont dû quitter le pays.

Même tendance en Hongrie où le Premier ministre nationaliste Viktor Orbán a lancé une vraie guerre contre les ONG et leurs financeurs notamment le plus notoire d’entre eux, George Soros.

Le même George Soros qui s’est trouvé, un temps, dans le viseur de l’ancien président américain Donald Trump et fortement critiqué par le candidat français à la présidentielle 2022, Eric Zemmour.

 

En évoquant les ONG et les financements étrangers, Kaïs Saïed prend clairement le chemin des nationalistes de droite Orbán, Poutine, Zemmour et Trump, sauf que la Tunisie n’est pas les États-Unis et Saïed n’est pas Poutine.

Pour pouvoir attaquer décemment le financement étranger des ONG, il faut que l’on soit soi-même indépendant des financements étrangers. Or l’État tunisien, que Kaïs Saïed préside, n’a de cesse de jouer aux mendiants depuis 2011. Ce qui était inconcevable sous Ben Ali est devenu une règle au lendemain de la révolution. Quasiment tous les ministères se font aider par des programmes d’aide spécifiques financés par des institutions étrangères, qu’elles soient gouvernementales ou pas.

Cela touche même les ministères de souveraineté comme l’Intérieur, la Défense ou la Justice. Les programmes de formation et de mise à niveau se comptent par centaines et ce sont des milliards de dollars qui ont été injectés par les étrangers depuis 2011.

Il n’y a pas que le gouvernement qui accepte les donations étrangères, il en est de même pour les instances dites indépendantes, comme la Haica, l’Isie ou l’IVD.

Sans assistance étrangère, est-ce qu’on aurait eu une Instance supérieure « indépendante » des élections (ISIE), celle-là même qui a pu organiser les élections (avec brio et conformément aux standards mondiaux) de 2011, 2014, 2018 et 2019 ?

En acceptant que les institutions de l’État reçoivent du financement étranger pour des programmes spécifiques, Kaïs Saïed se doit obligatoirement, et inévitablement, d’accepter que la société civile en reçoive également.

Car il se trouve que les institutions étrangères qui financent les institutions publiques sont les mêmes qui financent les institutions de la société civile. Et celles-ci vont tout simplement refuser de financer les institutions de l’Etat au cas où Kaïs Saïed leur refuse le financement de la société civile.

En clair, une nouvelle fois, Kaïs Saïed ne mesure pas la portée de ses idées avant de les prononcer.

 

Cela dit, le dossier des ONG et leur rôle dans la vie démocratique tunisienne devrait être ouvert.  Si certaines ONG ont démontré leur utilité et leur indépendance à l’instar de RSF, Bawsala, LTDH et ATFD, d’autres ont prouvé leur partialité éhontée, à l’instar d’Amnesty, I Watch ou Tunisia Charity.

 

Le cas le plus emblématique est incontestablement celui d’I Watch dont les enquêtes sont souvent partiales et où l’on accuse les gens sans preuves. Les « militants » d’I Watch ne s’agacent pas de salir la réputation de X ou Y sur la place publique pendant des mois, juste pour suspicion de corruption. Ils se positionnent comme des juges et jettent en pâture des personnalités publiques.

Les budgets dont dispose cette ONG se chiffrent en millions de dinars, bien supérieurs à ceux dont disposent de grands médias. Ainsi, pour 2021, I Watch a obtenu un financement d’au moins sept millions de dinars. Une bonne partie de cet argent a été versé par l’Union européenne, l’ambassade de Suisse en Tunisie, l’ambassade américaine à Tunis ou encore le programme américain gouvernemental Mepi. Ce chiffre de sept millions de dinars est supérieur, par exemple, à l’ensemble des recettes publicitaires de la chaîne Wataniya 1 ou encore à l’ensemble des recettes publicitaires de l’ensemble des médias imprimés en Tunisie. Que fait I Watch avec cet argent ? Sous différentes appellations pompeuses (dénommées programmes), elle salit l’honneur de Tunisiens avec l’argent des contribuables américains et européens.

Combien reçoivent les autres ONG de l’étranger ? Des dizaines de millions de dinars chaque année. L’hebdomadaire Al Mijhar a même consacré une rubrique spéciale pour répertorier, chaque semaine, les virements étrangers reçus par ces ONG.

 

Ce n’est cependant pas ce problème que Kaïs Saïed a dans la tête. Les ONG ciblées par Kaïs Saïed sont celles qui mouillent avec les partis politiques et leur sert de machine à laver. Il l’a dit avec des mots à peine voilés, dans son derniers discours. Comme les partis politiques ont l’obligation de publier leurs comptes  et de les rendre publics et comme ils doivent les transmettre à la présidence du gouvernement, ils utilisent ces associations pour cacher certaines dépenses et camoufler les dépassements des plafonds de campagnes électorales.

Ces associations servent également à camoufler l’argent reçu de l’étranger puisque les partis n’y ont pas droit. Les cas les plus notoires sont les partis Ennahdha et Qalb Tounes. Ennahdha a été piégé grâce à la transparence imposée aux Etats-Unis en matière de financement. Ainsi, on a appris que l’association de droit américain « Ennahdha party » a financé un cabinet de lobbying. Le parti de droit tunisien Ennahdha a nié tout simplement être en relation avec son homonyme américain. On se moque du peuple ? C’est bien cela et c’est exactement là où veut frapper Kaïs Saïed.

Frappera-t-il, dans la foulée, les autres associations débarrassant ainsi la Tunisie des ONG sulfureuses quitte à lui faire perdre les « bonnes » ONG réellement caritatives ou bienfaisantes ? Il n’en a pas les moyens, car les puissances étrangères qui le financent ne le laisseront pas faire.

Pour être vraiment indépendant, il faut avoir les moyens de sa politique…

 

Raouf Ben Hédi

 

25/02/2022 | 11:26
6 min
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Commentaires
Nephentes
Prioriser les menaces de faillite économique
a posté le 27-02-2022 à 05:52
Une fois de plus il faut se questionner sur la lucidité du President et son sens des priorités

Oui en effet il y a tout un circuit de financement étranger des associations et des politiciens; un des principaux bénéficiaires de ce circuit n'est autre que Mr Kaes Saed notamment lors de la dernière campagne présidentielle. A quoi sert de prendre les gens pour des debiles .

La maison Tunisie brule et l'escargot Saed ne semble pas capable d'identifier les priorites


Le pays est d'ores et deja en situation d'insolvabilite et le gouvernement ment

Les circuits de l'economie informelle regulent le fonctionnement reel de l'economie tunisienne comme on le contastevavec la gestion premeditee de la penurie des produits alimentaires de base.

Tous les experts tunisiens estiment que la Tunisie doit en realiser en urgence abolue dans les - mois qui suivent des reformes de rupture; rien de concret ne se profile a l'heure ou la spirale du surendettement est d'ores et deja INCONTROLABLE

C'est au gouvernement de montrer au FMI que nous avons engagé des réformes.; le pays a besoin de changer totalement son modèle économique datant des années 70.

La Tunisie n'a d'autre choix que de s'engager dans des réformes à court terme, après la dégradation par l'agence de notation américaine Moody's de la note souveraine à long terme, en devises et en monnaie locale, de B3 à Caa1 et le maintien de la perspective négative.

Nos déséquilibres financiers classent la Tunisie dans la catégorie des pays émetteurs à risque très élevé. Il sera très difficile de sortir sur le marché financier international pour emprunter auprès des bailleurs de fonds et la Tunisie doit engager en urgence des réformes structurelles ciblées pour stabiliser l'économie et mettre les finances publiques sur une voie durable.
L'objectif, selon la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, est de créer un climat favorable à la création d'emplois et assurer une croissance plus durable.

Des experts credibles affirment qu'actuellement la seule option possible est le surendettement , processus ultra dangeureux que ne semble pas mesurer Mr Saed et son gouvernemen;

M.Hadidane par exemple affirme que la Tunisie n'a d'autre choix que de s'endetter. «Nous devons le faire pour répondre aux impératifs du court terme dont les services de la dette et l'achat de biens de première nécessité, comme les médicaments, les céréales et les hydrocarbures. Ces importations nécessitent des devises, et notre problème est justement les limites de nos provisions en devises».

M.Hadidane met en garde contre le recours à des financements sur le court terme, «ça sera du revolving jusqu'à l'éclatement de la bulle économique tunisienne, dont nous commençons à entrevoir les prémices». Il regrette fortement «l'immobilisme tunisien» qui commence à être intrigant. L'absence de réformes pousse les bailleurs de fonds à nous refuser les prêts
Sadok El Meddeb
Commentaire
a posté le 27-02-2022 à 01:04
Trop d'excitation dans cet article. Prenez une inspiration profonde et revoyer vôtre copie.
fares
On doit bien gérer les ONG et les médias
a posté le 26-02-2022 à 10:31
Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier, comme il y a des juges corrompus, il y a des juges sinères et honnêttes. Il en est de même, des ONG et des médisas honnêttes et des ONG et des médias sulfureux qu'il faut faire très attention. Le financement étranger des associations et des médias doit être analysé et suivi à la loupe afin d'éviter son dérapage. Nos savons que certains médias sont vendus et ceratins ONG travaillent secrètement pour le compte des pays étrangers et contre l'intérêt de la nation, ce sont ces ONG qu'il faut contrôler et agir dans le cas d'espionage. La maîtrise et l'analyse de la nature du financements étranger doivent être assurées pour un jugement juste, mais il na faut pas fermer la porte à tout, la Tunisie a besoin de soutien financier étranger honnêtte sans contre partie. Par conséquence, le système du financement étranger et des ONG est appelé à une organisation fine avec un contrôle stricte et un suivi rigoureux.
HG
Précision
a posté le 26-02-2022 à 05:41
Bawsala et RSF sont financées par Soros
Warrior
t'es bien informé ? .....................
a posté le à 13:17
BN, et Nawaat financés par qui , Mr. Sherlock Holmes ?
Hamza Nouira
Une excellente idée !
a posté le 26-02-2022 à 01:41
Je vais écrire une chose que je n'ai jamais dites et Dieu Sait que je ne supporte pas ce dictateur.

Mais je soutiens sa réforme des ONG et de ses financements. On le sait tous que la France finance en grande parti des associations féministes politiques etc afin de diviser pour mieux régner sur les imbéciles que nous sommes.

Il est temps d'interdire les financements direct et indirect des associations tunisiennes par les pays étranger.

D'ailleurs le premier à l'avoir fait c'est Benjamin Netanyahou ! Lisez la presse et vous verrez.
La France avec le nom financement des lieux de cultes par l'étranger.
Vous parlez d'extrême droite mais ni l'Autriche ni d'autres nations où l'extrême droite y est présente ont votés pour ce que vous dites. Bos sources sont fausses.

Donc je suis d'accord avec cette décision logique. Cela permettra au pays et aux Tunisiens d'être moins divisés.

Sinon j'attends toujours les élections et leurs organisations.... C'est pour quand monsieur le dictateur
Warrior
aux calendes grècques .......................
a posté le à 13:20
ce despote y'aura jamais d'élections, ni assemblée: il risque d'ètre destitué par l'assemblée.( empeachment ).
TR
Prémonition, Le train vous écrasera tous !
a posté le 25-02-2022 à 15:21
Mme Abir Moussi (PDL), M. Rached Ghannouchi (Ennahdha) surtout, vous devez compter avec la dissolution de vos partis politiques, c'est uniquement une question de temps !
Mansour Lahyani
La belle trouvaille !!!
a posté le 25-02-2022 à 14:33
L'Empereur BoKayssa a TOUS les Tunisiens dans son viseur, si ça se trouve ! Alors, le scoop de RBH n'a qu'un goût de pétard mouillé ! D'ailleurs, il finira par le faire, si entre temps il n'a pas cédé à un AVC au terme d'une de ses sorties martiales et tonitruantes ...
ourwa
@ Mansour Lahyani
a posté le à 21:07
" L'Empereur BoKayssa a TOUS les Tunisiens dans son viseur, si ça se trouve !", déclarez-vous; ça se trouve, effectivement... et son discours abscons de 30 min du 24/22 à son gouvernement de pacotille le prouve malgé lui... On peut se demander pourquoi cette diarrhéée " présidentielle" truffée d'imbécilités et de contradictions et la réponse serait celle-ci, si je peux me permettre : son " référendum électronique" part en quenouille et s'achemine gaillardement vers un échec total, à croire que cette société civile ( ?), ou son " peuple yourid" () l'envoient bel et bien sur les roses et partant, la suite de son programme , élections législatives anticipées, référendum sur son projet d'une nouvelle constitution, prochaines élections présidentielles s'annoncent déjà dans le sens de son dégagement par la porte de service...Nous n'avons plus en gros que 2 ans de patience, ce n'est pas grand chose comparés à dix ans de destruction et de gouvernance mafieuse de nahdha...dont la proximité avec KS n'est plus un secret... On achève bien les chevaux, dit le proverbe, alors que dire de nos brebis galeuses, fausses démocrates, fausses républicaines, véritables hyènes assoiffées de pouvoir ?
Mansour Lahyani
Bravo : c'est percutant et fort bien dit !
a posté le à 10:55
Mais QUI l'entendra ? Certainement pas cet empereur de trois sous... Pas non plus le populo, trop obnubilé par la doxa qu'on lui serine en continuité : il ne rééditera vraisemblablement pas son score de 2019 - près de 40% du corps électoral, loin des 70% annoncés, qui ne tenaient compte que des voix exprimées ! - mais probablement assez pour remporter la mise de cette société si vile qui n'en a pas encore soupé des humiliations, et des coups qu'elle a reçus !!
AT
Ce n´est pas fini !
a posté le à 15:30
Même les Marabouts en Tunisie seront bientôt effacés !

Ce qu'Ennhdha n'a pas réussi encore à faire, M.Kaiis Saied est heureux de s'en occuper.

Il nefaut pas oublier que Benou Hilèl n'ont jamais abandonné leur stratégie en Afrique du Nord.
ourwa
@ AT
a posté le à 21:49
" Même les Marabouts en Tunisie seront bientôt effacés !" sic; ça viendra, comme en arabie s et tous les pays du golfe percé, gangrenés par la wahabisme et où les marabouts sont interdits. Depuis le 25/07/2021, KS ne cesse de tirer des plans sur le comète et nous soupçonnons que l' "arrestation" de bhiri n'est qu'une mascarade, une sinistre comédie jouée conjointement par nahdha et KS, une sorte de "consensus" secret entre ghannouchi et KS, à l'instar de celui établi entre BCE et ghannouchi en 2013 à Paris...C'est tout de même significatif d'entendre partout que " c'était mieux du temps de bens ali" de la part de cette "société civile", la même qui s'était levée en masse en 2010-2012 pour soutenir la Révolution et applaudir le dégagement de ce mafieux de ben ali... Qu'avons-nous gagné du soulèvement révolutionnaire de 2010-2011, si ce n'est deux acquis essentiels, la liberté de parole et d'opinion et celle de manifester. Et à ce propos, KS, GRAND DEMOCRATE et GRAND REPUBLICAIN, vient d'interdire , grand khalife qu'il est, toute négociation entre ministères, entreprises... et les syndicats sans l'aval de l'autorité suprême, c-à-d lui-même. Si ce n'est pas une stratégie dictatoriale, qu'est-ce que c'est ? l'UGTT l'a bien compris et fait fi de cette déclaration kaïsienne et elle a bien raison; les présidents, les gouvernements, les partis politiques se succèdent et disparaissent, mais l'UGTT demeure, n'en déplaise à CERTAINS, y compris KS.
Citoyen_H
OUI MR LE PRESIDENT, IL ETAIT GRAND TEMPS
a posté le 25-02-2022 à 13:44
d'agir sur ces foyers qui ont une grande part de responsabilité de la déstabilisation de notre chère PATRIE.

Les associations et les ONG, véritables nids de traitres, d'espions, de vendus, de canailles, de manipulateurs, sont légions au chlékistan, depuis le tsunami des chléyék brouettistes bagla-liha de 2011.
Une sérieuse lessive doit être de rigueur.
Que les vendus et les traitres impliqués dans ces organisations destructrices de NATIONS, soient mis aux fers, illico presto !!



Abir
Au fond, il y en a qui mérite la sanction et qui ne méritent pas
a posté le 25-02-2022 à 13:13
Celui qui veut faire des réformes,ne met pas tout le monde dans le même panier,il y a toujours des bons et des mauvais partout,et on ne nie pas que les corrompus sont partout mais il ya des manières d'entreprendre et ce ne pas à l'aveuglette! SI, monsieur KS découvre un corrompu au saint de sa famille,je ne pense pas qu'il va fermer sa demeure et mettre tout le monde déhors
Be zen
Une dérive dangereuse et inquiétante . . .
a posté le 25-02-2022 à 13:13
KS ne pourra RIEN faire contre la société civile et tous ceux qui ont une parole libre et indépendante.
Ces derniers représentent en général la crème de la crème des tunisiens, des femmes et des hommes instruits et engagés. Si le président décide de s'attaquer à eux, c'en sera fini avec sa "prétendue popularité " et le soutien que lui apportent beaucoup de citoyens. Et cela ouvrira une voie pour le retour des islamistes qui ont mis le pays sur la paille, qui se sont allégrement servis au lieu de servir mais qui ont laissé jusqu'à leur éviction, une fenêtre (certes, étroite) pour l'expression libre et engagée. (Ils n'ont pas eu le temps d'aller au bout de leur projet).
Si KS veut se tirer une balle dans le pied, il ne fera pas mieux que de procéder au musellement de la société civile et des médias.
La ligne rouge n'est pas loin d'être franchie !

Personnellement, je ne me tairai JAMAIS.
MH
Vous vous trompez
a posté le à 21:14
Le rouleau compresseur KS est en marche et tourne à plein régime, il balaiera tout sur son passage. Ma conviction grandit jour après jour qu'un avenir sombre nous attend, nous Tunisiens. On ne peut que dénoncer et contester tant qu'on peut encore écrire ces quelques lignes.
Abir
On y arrive doucement au but de Elkhilafa
a posté le 25-02-2022 à 12:36
Vous étiez prévenus depuis des mois et pas loin qu'hier par la patriote ABIR MOUSSI que KS voudrait casser avec tout ce qui a relation avec un Etat et une république! et malgré, vous vous le placez haut dans les sondages et même zagrouni sait le but de KS où il veut arriver mais l'entêtement de ce type@zagrouni et sa haine lui rendent aveugle! C'est la destruction totale de notre pays! KS et ganouchi font la paire
jilani
Les associations ont été ciblées depuis longtemps
a posté le 25-02-2022 à 12:26
Calmez vous, le problème des associations financées par le qatar et turquie est posé depuis jendoubi. Les tunisiens ne seront pas étonnés su aussi si les médias et surtout les chaines tv seront ciblées, avec la médiocrité qu'on voit dans les émissions télé deouetani, gharbi ... c'est mieux de les fermer.