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Enquête sur I Watch et son président : des comptes louches et des déclarations contradictoires
21/12/2018 | 19:59
15 min
Enquête sur I Watch et son président : des comptes louches et des déclarations contradictoires

 

Depuis 2011, I Watch s’est présentée comme une association luttant en faveur de la transparence, composée de jeunes tunisiens portés par un idéal de justice. Toutefois, un œil attentif porté aux comptes de cette association révèle un autre visage, beaucoup moins innocent.

 

Gare à tout média qui ose s’occuper de près de l’ONG I Watch et de ses activités. Le journaliste et le directeur du média deviennent immédiatement la cible de publications injurieuses et salissantes de la part de son éternel président Achref Aouadi et de ses membres, y compris les anciens. De l’intimidation qui réussit avec quelques-uns, mais pas avec tout le monde. Les nombreuses plaintes déposées contre la chaîne Nessma TV et son patron Nébil Karoui ont dû faire réfléchir plusieurs confrères. « I Watch, on n’en parle qu’en bien ! », dit-on dans quelques rédactions. Idem chez plusieurs députés qui préfèrent éviter les problèmes.

 

Malgré les nombreuses injures subies depuis des années (jusqu’à cette semaine), nous nous sommes penché de près sur les comptes et les activités d’I Watch et de son président. Une enquête que nous aurions pu et dû réaliser depuis quelque temps déjà. Deux éléments déclencheurs nous ont décidés de passer cette fois à l’action. Cette nouvelle campagne orientée et mensongère contre quelques grands groupes tunisiens dont certains cotés en bourse. Ce n’est pas la première fois qu’I Watch salit des hommes d’affaires tunisiens avec des éléments dénués de toute preuve.

En 2015, on se rappelle bien de cette grande campagne médiatique dans laquelle l'ONG a accusé nommément des hommes d’affaires tunisiens de ne pas avoir remboursé des crédits bancaires de plusieurs millions de dinars. Pêle-mêle, elle a cité Moncef Sellami, Lotfi Abdennadher, Saïd Boujbel. Ces accusations ont été démenties par certains de ces groupes, qui ont précisé qu’ils n’avaient pas d’engagements non honorés auprès du système bancaire tunisien et que les crédits souscrits, signalés par I Watch, sont des plus classiques et remboursés à leurs échéances, mais ceci n’a pas empêché pour autant l’ONG de continuer à salir leur honneur. Certains de ces noms continuent encore à être souillés en 2018 par des gens d’I Watch. Idem pour les journalistes et les médias qui osent les dénoncer.  Nous avons bien demandé à son président de nous donner des preuves de ce qu’ils avancent, il nous a toujours envoyé balader, se limitant à l’injure et l’ironie en guise de réponse.

 

Plus tard, et jusqu’à cette année, d’autres dirigeants ont été souillés et accusés de suspicion de corruption, comme Ahmed Rjiba, PDG de la BH, ou les hommes d’affaires Hatem Boulabiar et Marouen Mabrouk ou encore l’homme politique Kamel Ayadi. Si les « accusés » jouent la carte du mépris, I Watch continue son manège jusqu’à l’épuisement. S’ils s’amusent à répondre, ils sont injuriés et tournés au ridicule. Et gare à ceux qui osent crier au scandale, ils sont classés (au choix) de vendus ou de corrompus.

 

Le deuxième élément déclencheur de notre enquête est la déclaration de patrimoine d’Achraf Aouadi qu’il a déposée à l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc) et qu’il a publiée lui-même sur Facebook. Ci-joint le lien de cette déclaration et si jamais ce lien a été retiré (c’est le cas de quelques publications gênantes), voici une capture d’écran prouvant qu’il l’a lui-même mise en ligne à la disposition du public.  Une déclaration comportant quelques contrevérités !

 

A la lecture de la déclaration de patrimoine d’Achraf Aouadi (que vous pouvez consulter ici), on constate qu’il a dit que sa seule source de revenus est son poste de président d’I Watch. Un poste qui lui procure quelque 59.520 dinars nets par an.  Soit un salaire mensuel net de 4960 dinars.

Or, par le passé, Achref Aouadi lui-même avait annoncé  qu’il n’était que bénévole au sein de l’association et qu’il gagnait sa vie dans une société étrangère privée et qu’il est également enseignant universitaire (spécialité économie politique). Le 19 mai 2017, il se vantait d’avoir un master des meilleures facultés tunisiennes et britanniques, de compter six ans d’expérience en senior management dans des ONG et des sociétés internationales et d’être fondateur d’I Watch.

Le 13 juillet 2016, il annonce qu’il s’est retiré d’I Watch il y a quatre mois, qu’il allait revenir (comme si c’était un sacrifice) et qu’il va reporter son départ à une date ultérieure (deux ans et demi plus tard, il y est encore). Business News a relayé à l’époque cette annonce accompagnée d’une capture d’écran. Curieusement, M. Aouadi a effacé ce post du 13 juillet 2016 de son profil Facebook. Nous n’avons pas réussi à le retrouver en tout cas.

Le 31 décembre 2017, il confirme ses propos qu’il a commencé l’année en tant que salarié dans une société (capture ici) sans parler de son statut d’enseignant universitaire. Le 3 novembre 2017, il annonce avoir démissionné de son boulot et redit une nouvelle fois qu’il ne travaille pas à I Watch (capture ici) et toujours sans parler de son statut d’enseignant universitaire. Les jours suivant cette annonce, il ironise d’ailleurs sur son statut de chômeur sans beaucoup d’argent en poche.

Curieusement, moins d’un an plus tard, il indique avoir quelque 20.000 dinars sur son compte bancaire et ne signale pas du tout dans sa déclaration de patrimoine qu’il a été enseignant universitaire et salarié dans une société étrangère, ni ses revenus générés par cette société dont le nom n’a jamais été publiquement dévoilé. Ces données ne touchent que sa propre personne et le chantre de la transparence peut s’amuser à dire ce qu’il veut, cela ne regarde pas l’opinion publique à la limite.

Sauf que voilà, il est quand même curieux de constater que ce salaire qu’il dit percevoir d’I Watch ne figure pas sur les états financiers de l’ONG. Le commissaire aux comptes de la société a l’obligation légale d’indiquer les montants perçus par le président, mais ils ne figurent guère sur ses rapports de 2013, 2014, 2015 et 2016. On remarquera au passage que les états financiers de 2017 n’ont toujours pas été dévoilés et remis à la présidence du gouvernement, alors que nous sommes à la fin de l’année 2018 et que ses états sont généralement remis en mars 2018 au plus tard.

 

En nous penchant sur les états financiers d’I Watch et les remarques de son commissaire aux comptes, Jameleddine Ben Romdhane, on constate que les honoraires de l’ancien directeur exécutif Mouheb Garoui sont bien signalés comme l’exige la loi. Sauf que ceux-ci sont suspicieux, sans pour autant être tout à fait illégaux. Les experts trancheront. Le commissaire aux comptes parle bien d’honoraires et non de salaire et indique dans son rapport spécial que M. Garoui a touché quelque 54079 dinars en 2015 au titre de ses fonctions de directeur exécutif. Il ne signale pas si c’est brut ou net. Comment une fonction de directeur en bonne et due forme peut être rémunérée en honoraires ? Allez savoir ! Toujours est-il que M. Ben Romdhane signale dans son rapport que M. Garoui a reversé à I Watch le montant de 32066 dinars à titre de dons. Pourquoi Mouheb Garoui donne-t-il par la main droite ce qu’il a reçu par la main gauche ? Pourquoi ne pas avoir fait la soustraction de ses dons à la source avant de recevoir ses honoraires ? S’il y a anguille sous roche, elle devrait se situer ici. Il n’est pas le seul salarié (ou membre du personnel) à offrir des dons à sa propre association. Les dons reçus par le personnel, s’élèvent à 135.810 dinars en cette année 2015, sans que l’on sache qui a donné combien. En revanche, les dons étrangers sont signalés au détail et non pêle-mêle. 

En 2016, le montant perçu par Mouheb Garoui est révisé à la baisse et le commissaire aux comptes ne parle plus d’honoraire, mais de rémunération cette fois. Elle s’élève à 50.603 dinars bruts et toujours au titre de ses fonctions de directeur exécutif. De ce montant, M. Garoui a été moins généreux qu’en 2015 et a reversé 5124 dinars seulement sous forme de dons, d’après le rapport spécial du commissaire aux comptes. Les mêmes questions posées en 2015 se répètent en 2016. Pourquoi reverser un montant au lieu de le soustraire à la source et pourquoi seul le don de Mouheb Garoui est signalé ? Nous n’avons pas pu retrouver les montants reçus en 2013 et 2014 vu que les rapports du commissaire aux comptes en notre disposition sont tronqués. La présidence du gouvernement ne les a pas reçus et l’association a mis en ligne des documents charcutés dans lesquels ils n’ont mis que l’audit et non le rapport spécial. Nous n’avons pas non plus pu constater ceux de 2011 (date de création de l’ONG) et de 2012 puisqu’il n’y avait pas de rapport du tout.

 

Tous ces points relevés demeurent cependant très basiques par rapport aux autres graves remarques, aussi bien celles relevées par les rapprochements effectués par Business News que celles du commissaire aux comptes.  

La première grave remarque qui ferait sursauter tout commissaire aux comptes, tout auditeur et tout contrôleur fiscal relève de la gestion financière même d’I Watch.

En 2013, dans ses réserves, le commissaire aux comptes relève qu’I Watch ne détient pas de comptabilité conforme au système comptable des entreprises, tel qu’il a été défini par la loi tunisienne (capture ci-joint), ne fait pas de suivi de caisse et d’inventaire physique, ne respecte pas les dispositions se rapportant aux opérations financières dont la valeur est supérieure à 500 dinars et qui doivent être obligatoirement payées en chèques ou virement pour laisser une trace bancaire et s’éloigner des opérations suspectes de cash, ne tient pas un registre des aides et des dons, n’a pas un registre à jour des adhérents, ni de registre des délibérations de la direction et des activités de l’association. On pourrait mettre cela sur le compte de la jeunesse (comme adore s’en vanter Achref Aouadi) et de l’inexpérience de la gestion d’associations.

Sauf que voilà, certaines des réserves du commissaire aux comptes de 2013 sont répétées en 2014 et ce en ce qui concerne les paiements en espèces des montants supérieurs à 500 dinars et la tenue d’une comptabilité conforme aux normes de la loi tunisienne. En clair, Achref Aouadi a envoyé balader le commissaire aux comptes et ses réserves, lui qui donne du matin au soir des leçons d’intégrité. Mais il y a pire pour cette année 2014 en matière de réserves, puisque Jameleddine Ben Romdhane a déclaré ne pas avoir pu s’assurer de l’exactitude et de la réalité des frais de projets et d’enquêtes d’I Watch. L’association ne disposant pas d’éléments probants ! Montant de la « suspicion » : 214.563 dinars.

La même remarque relative aux dépenses en cash relevée par le commissaire aux comptes en 2013 et 2014 est réitérée en 2015. Chez I Watch, on continue d’insister à payer ses dépenses supérieures à 500 dinars en cash, en dépit des avertissements, des règles basiques de gestion et de bonne gestion financière. Les réserves formulées en 2016 ne comportent pas en revanche ce point, ce qui pourrait laisser entendre qu’I Watch a fini par se ranger.

 

Quant aux remarques relevées par Business News, elles échappent théoriquement au contrôle du commissaire aux comptes. Elles devraient être réalisées par un média d’investigation et/ou les services de contrôle de la présidence du gouvernement, le parquet ou/et un juge d’instruction, les donateurs parmi les pays et les ONG tunisiennes et étrangères.

Qu’avons-nous relevé ? Des écarts dans les dons relevés par le commissaire aux comptes et ceux déclarés au public sur le site internet d’I Watch, sur les journaux (quotidien Assabah du 28 avril 2017) et aux services de la présidence du gouvernement. Nous avons même pu relever les dons non signalés et force est de constater que ceux-ci vont crescendo au fil des ans (Les documents comparatifs des années 2013, 2014, 2015 et 2016 sont visibles sur ce lien).

Ainsi, en 2013, I Watch a déclaré publiquement avoir reçu le montant de 174.622 dinars de dons étrangers. Son commissaire aux comptes signale que l’association a reçu 179.415 dinars de dons. Il y a donc un montant de 4793 dinars disparu dans la nature. Nous avons réussi à déterminer l’écart de 4719 dinars justifié par le fait que l’ONG ne déclare que les dons étrangers et non les dons nationaux. Quant aux 73 dinars de reliquat reçus par l’IFES, ils demeurent inexpliqués. On peut dire que c’est peanuts, quoiqu’il n’y pas de raison que l’association distingue les dons nationaux des dons étrangers, si elle tient vraiment à la transparence, d’autant plus que les dons nationaux ne sont jamais présentés au détail.

En 2014, I Watch annonce avoir reçu 1.002.991 dinars, alors que son commissaire aux comptes annonce qu’elle a reçu 1.155.581 dinars. Il y a 152.590 dinars d’écart !

Nous avons réussi à trouver l’écart et il provient des dons nationaux de 115.174 dinars et d’un don en nature de Microsoft de 37732 dinars.

En 2015, I Watch annonce avoir obtenu 475.876 dinars de dons, alors que son commissaire aux comptes annonce 700.491 dinars. Il y a 224.615 dinars d’écart !  Là, avec toute la bonne volonté du monde, nous n’avons pas compris comment les opérations ont été effectués.

Les opérations signalées par le commissaire aux comptes dans son rapport et non signalées par I Watch dans ses annonces publiques et à la présidence du gouvernement sont les suivantes : des subventions remontant à l’année 2014 (166.726 dinars) et les dons du personnel (135.810). Pour une raison qu’on ignore et dont on ne trouve pas la justification, le commissaire aux comptes a régularisé un don le transformant en subvention d’investissement de 31012 dinars et de classer une subvention en subvention d’exploitation non consommée de 46909 dinars. Un montant qui est néanmoins signalé par le commissaire dans son rapport de l’année suivante. Le même commissaire aux comptes n’a en revanche pas signalé les 166.726 dinars de 2014 dans son rapport de 2014 et ne l’a fait qu’en 2015. Aussi bien les 46909 dinars que les 166.726 dinars ne sont pas signalés par l’association dans ses rapports publics.

Il y a également un autre montant disparu d’un document rendu public par I Watch en 2016 (capture ici) et qui s’est retrouvé (par miracle) dans une réponse à un avertissement de la présidence du gouvernement à I Watch sur le non-respect des procédures et dans sa publication d’Assabah du 28 avril 2017. Ce montant est de 43841 dinars correspondant à un don de Transparency accordé le 22 octobre 2015. Pourquoi ce montant ne figurait pas dans les comptes de la société dans un premier temps et a figuré ensuite après l’élaboration du rapport du CAC et de l’avertissement de la primature (capture ci-joint) ? Allez savoir !

En 2016, les choses se corsent. L’association déclare avoir reçu 792.999 dinars, alors que son commissaire aux comptes indique un montant de 854.913 dinars. En réalité, le montant global des dons reçus est de 1.007.997,774 dinars, tel que nous l’avons calculé. Il y a un écart de 214.997,993 dinars. On ne le comprendra qu’en partie, car le commissaire aux comptes signale les 46.909 dinars de l’année d’avant (non signalés par l’association), ainsi qu’un montant fourre-tout de 125.217,927 dinars de dons reçus du personnel de l’association. Ce montant fourre-tout n’est pas signalé par I Watch. Un autre montant signalé par le commissaire aux comptes et non signalé par I Watch est ce don étranger de Transparency International de 43.800 dinars en date du 21 mars 2016. Où est parti ce montant ? Dans la nature, on ignore sa destination, il n’est relevé dans aucun document officiel rendu public de l’association. Et étrangement, il ressemble beaucoup au montant disparu du 22 octobre 2015. Dans le langage populiste tant adoré et usé par I Watch, ceci s’appellerait « fassed » et/ou blanchiment d’argent. Nous ne ferons pas de conclusions cependant, ce n’est pas notre travail et cela ne correspond pas à notre moralité.

Les comptes de 2017 ne s’affichent toujours pas sur le site internet d’I Watch, ni le rapport du CAC. On ignore même s’il a rédigé son rapport. Business News a réussi cependant à obtenir le montant des dons étrangers reçus et ils s’élèvent à 773.421 dinars, d’après un document fourni à la présidence du gouvernement. Or, le chiffre de 2017 d’après les dons annoncés par I Watch sur son site Internet est de 1.063.643 dinars. Nous avons réussi à trouver les origines de cet écart de 290.222 dinars entre la version publique d’I Watch et celle remise aux services de l’Etat tunisien. L’association a « omis » de signaler un don de 153.730 dinars de l’ambassade des Pays-Bas à Tunis, deux dons cumulés de 111.492 dinars de Transparency et un don de 25.000 dinars octroyé par Avocats sans frontières le 14 février 2017 (cliquer ci-joint pour voir l’écart entre les deux déclarations).

 

L’année 2018 risque d’être encore plus « juteuse » pour I Watch (Cliquer ici pour voir le lien) avec des dons très importants venus directement de chez le contribuable européen au nom de la Tunisie. 209.558 dinars de l’ambassade des Pays-Bas, 659.855 dinars de l’Union européenne, 46.888 dinars du GIZ allemand, 104.976 du Mepi américain... Une première pour ces pays depuis 2017 et on s’interroge bien pourquoi donnent-ils l’argent de leurs contribuables à une association qui a longuement sali des hommes d’affaires et politiques tunisiens sans preuve aucune !?  

 

Cette enquête va déclencher très vraisemblablement une campagne d’hostilité contre Business News, comme celle observée contre Nessma TV, et les responsables d’I Watch vont jouer la carte de l’injure et de l’ironie pour jouer la diversion sur le fond de notre sujet : l’honneur sali de nos hommes d’affaires par une ONG payée de l’étranger dont les comptes et la gestion sont sujets à caution. Le parquet et les autorités de tutelle réagiront-elles cette fois ? Les pays donateurs et l’Union européenne qui prétendent aider la Tunisie continueront-ils à aider cette ONG aux dépens d’autres plus honnêtes pour un budget qui dépasse le chiffre d’affaires annuel de plusieurs PME et plusieurs journaux ?  Nous avons fait notre « job », espérons que le reste suive !

 

Nizar Bahloul

 

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Commentaires (30)

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mtz
| 24-12-2018 10:57
il n'y a pas de chat qui chasse pour le bon dieu disaient nos ancêtres .
j'ai toujours pensé que cette organisation avaient des arrières pensés pas très nettes et je pense que ce vous avez révélé n'est que la partie émerge de l'iceberg

MAH
| 23-12-2018 22:31
Bravo Bahloul ! Il était temps d'éclairer une "pauvre" opinion publique tunisienne prise ds les filets d'ONGs à management loin d'être correcte (demandez au Commissaire aux comptes !) et "transparent" (demandez à Achraf même !) et ce contrairement à ce que préconisent des donateurs (demandez à Bergamini, le nouveau messie sous le ciel tunisien !) aux coeurs gros comme le monde (!!) d'argent d'un pauvre contribuable européen pseudo à des pseudo bénévoles tunisiens (vs avez dit 5000,0 TND par mois ?) qui roulent sur le fric ... Alors qu'un haut cadre tunisien n'en reçoive pas plus que la moitié, tous émolument confondus !!! J'estime que l'UE et autres ambassades d'UE et des USA en Tunisie doivent se rendre à l'évidence qu'ils sont bien responsables de pareil écart moral ....
Réveillez-vs les gars de l'UE, des USA !

DIEHK qui n'aime pas les incultes!!!!
| 23-12-2018 16:29
C'est ce qu'on disait dans les années 1960 des gens (!)
de Bab Souika!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
On n"a pas besoin d'1 psy pour deviner ta psycho?
La 3ème colonne des islamistes (des cols blancs et des khoroutous!! new genre)
Y a des fois où j'ai envie d'interdire la liberté de parole et d'aller plus loin: de bannir les khouroutous incultes.
Petit islamiste inculte et ignareeeeeeeeee.

selim
| 23-12-2018 14:44
Honte à ces ONG aux financements louches et qui répondent aux agendas des soros qatar et compagnie qui s'insurgent dans les affaires des Tunisiens pour décider de son sort en manipulant les faibles par l'intermédiaire des vendus venus de l'étranger en donneurs de leçons. Il faut se mobiliser contre ces vendus traitres. laissez nous et nos hommes d'affiares tranquilles, au moins ces compatriotes investissent en Tunisie alors que ces sommes colossales données à ces pseudo ONG peuvent être investies directement ou indirectement pour la création de valeur pour les Tunisiens nécessiteux. Marre de ces ingérences extérieures. ou est l'état pour mettre fin à ces abus. on est tous nostalgiques de l'époque revolue. Ya HASRA

une 5eme colonne de vendus
| 23-12-2018 12:45
Bravo Nizar, nous savons très bien qu il s'agit d'une 5eme colonne financée de l'étranger pour foutre le bordel en Tunisie, des traitres et des vendus, Mais ils seront juges devant un tribunal populaire, le jour j

KHOUROUTOU
| 23-12-2018 12:27

......BN se présente ici comme le défenseur voire même l'avocat de certaines parties.....qui risquent de le (BN) mettre dans une situation de suspicion de...........( concluez comme vous voulez).

Rationnel
| 23-12-2018 11:47
Quand on suit les activités d'I Watch on constate une accélération des activités (séminaire de formation, mois contre la corruption, séminaire sur la reforme de la justice, ..). D'ailleurs on voit que plusieurs ONG ont décidé de passer a la vitesse supérieure et l'INLUCC s'active. Le don américain d'un milliard de dinars pour la reforme et digitalisation des services destinés aux investisseurs va aider a affaiblir les structures de support de la corruption. Les oligarques s'inquiètent et se sentent menaces, ceci peut expliquer la parution de cet article calomnieux et sans substance en ce moment.

Limavant
| 23-12-2018 08:43
Bahloul tombe dans le ridicule et écrit un article sur "chobhet fasses" à cause d'un salaire mensuel inférieur à 5000 euros par mois équivalent à presque le SMIC en France.
Nizar bahloul ghadhouh les 5000 dinars que reçois une des personnes les plus propre que connais la Tunisie et défends les pauvres hommes d'affaires salis par les propos de Iwatch.
Iwatch ou hommes d'affaires qui défendre?
Nizar Bahloul a choisi son camp! Wentouma wa9tech?

Kitar
| 22-12-2018 20:13
Les fils à Moufida s'attaquent à I Watch parce qu'elle va traduire leurs corrompu de Tebsi devant la justice.

why
| 22-12-2018 19:55
Bravo pour cette enauête d'investigation !
Eh oui, n'empêche aux jaloux, cette enquête est importante pour montrer les viscissitudes de certains qui nous bassinent avec transparence et autres concepts.
L'adage est vrai: "Celui dont la maison est de verre doit se garder de jeter des pierres aux autres."
Aucune leçon à prendre de la part des "bénévoles" à 5000 DT par mois...

Merci Nizar pour cette enquête. Le journalisme d'investigation existe grâce à des gens courageux comme vous!