La Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), par le biais de Bassem Trifi, a appelé, mercredi 28 juillet 2021, le député fugitif, Rached Khiari, à se livrer à la police lui promettant de veiller à ce qu’il ait un procès équitable. 

La LTDH réagissait aux appels à l’aide de l’élu islamiste radical. Prétendant être victime des machinations du président de la République, Rached Khiari a sollicité l’intervention d’organismes de défense des droits de l’Homme nationaux et internationaux. 

« En réponse à l’appel du citoyen recherché, Rached Khiari, à la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (…), la LDTH lui demande de se livrer à la justice et lui promet de suivre son procès et de défendre son droit à un procès équitable », a écrit l'avocat et vice-président de la LTDH, Bassem Trifi, soulignant que l’organisation ne manquera pas de jouer son rôle d’observateur. 

Rached Khiari fait l’objet d’un mandat d’amener émis par le Parquet militaire depuis le mois d’avril. Il devait comparaître en tant qu’accusé dans l’affaire des accusations de haute trahison et d’intelligence avec l’étranger qu’il avait portées à l’encontre du chef de l’Etat dans une série de posts sur Facebook. 

L’élu extrémiste est réapparu au Parlement peu avant le gel des activités de cette institution par Kaïs Saïed le 25 juillet pour redisparaitre le jour même. Des unités des forces de l’ordre se sont déplacées mardi à son domicile et au domicile de ses parents, mais n’ont pas réussi à le trouver.

Rached Khiari a, rappelons-le, fustigé, à plusieurs reprises, les organisations nationales et les ambassades étrangères, qu'il appelle aujourd'hui à la rescousse. Ses acolytes islamistes n’ont eu de cesse de diaboliser les organisations de défense des droits de l’Homme.

N.J.