
Le chef du gouvernement Youssef Chahed a décidé aujourd'hui, mardi 29 octobre 2019 de limoger le ministre de la Défense Abdelkarim Zbidi, le ministre des Affaires étrangères Khemaïes Jhinaoui et le secrétaire d'Etat chargé de la diplomatie économique Hatem Ferjani. Une décision qui a été prise conformément aux articles 89 et 92 de la constitution et en concertation avec le chef de l'Etat Kaïs Saïed, indique un communiqué de la Kasbah.
Ainsi, Karim Jamoussi, actuel ministre de la Justice, assurera également le portefeuille de la Défense. Khemaïes Jhinaoui sera remplacé par Sabri Bachtobji, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères.
Hier, la rencontre de Kaïs Saïed avec le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas a soulevé des interrogations à cause de l'absence du chef de la diplomatie tunisienne Kemaïes Jhinaoui.
Par ailleurs, la présidence de la République a chargé Sabri Bachtobji de représenter la Tunisie à la conférence de l'Organisation internationale de la Francophonie.
Abdelkrim Zbidi et Khemaïes Jhinaoui faisaient tous deux partie de la "garde rapprochée" de feu Béji Caïd Essebsi qui les avaient nommés à leurs postes. Leurs relations n'ont pas toujours été au beau fixe avec le chef du gouvernement, Youssef Chahed, particulièrement pour Abdelkarim Zbidi.
Selon l'article 89 de la Constitution, " le gouvernement se compose du chef du gouvernement, de ministres et de secrétaires d’État choisis par le chef du gouvernement, et en concertation avec le président de la République en ce qui concerne les ministères des Affaires étrangères et de la Défense".
L'article 92 de la Constitution stipule que relève de la compétence du chef du gouvernement "la cessation de fonction d’un ou de plusieurs membres du gouvernement ou l’examen de sa démission, et en concertation avec le président de la République en ce qui concerne le ministre des Affaires étrangères ou le ministre de la Défense ".
S.T
Commentaires (62)
CommenterLe premier faux pas de KS président!!
QUI A DETRUIT LA TUNISIE ? 3 QUESTIONS A JOHN WAYNE (1)
JW : L'histoire et l'avenir des peuples peuvent être expliqués aisément par les mentalités qui habitent les hommes. Depuis le début du siècle, l'on peut diviser les Tunisiens en trois catégories d'individus. Les Sahéliens ou hommes de la cote qui sont habités par un sentiment de nationalisme prononcé et qui jouissent d'une certaine avance civilisationnelle grâce à leur exposition aux envahisseurs car géographiquement exposés aux cotes et la mer ; Les bourgeois qui ont tendance à se ranger du côté de l'occupant et du plus fort en général ; et les hommes de l'intérieur qui sont en général farouches, au comportement primaire, et qui ne disposent que d'une seule arme : l'Islam et les superstitions qui découlent de cette religion selon les traditions de la Tunisie ancienne. Et dans la Tunisie du Protectorat Français, l'on retrouvera cette même dynamique sociale qui aura des répercussions politiques importante car le mouvement National sera repris par Bourguiba, un Monastirien, dans une Tunisie ou les peuplades du centre demeureront dans un état de stagnation. Les tribus Tunisiennes du centre n'ont jamais réellement combattu l'occupant sauf lors d'épisodes isolés et en réaction à des abus insoutenables des colons Français. Le Tunisien du centre n'était pas nationaliste mais réagissait à la France selon une mentalité primaire puisque celui-ci avait comme pilier spirituel l'Islam et les marabouts. Le Tunisien du centre n'a jamais représenté un danger pour la France coloniale qui a entretenu son sous-développement tout en exploitant ses terres et ses ressources minières tandis que le nationaliste Sahélien était très en avance dans ses tractations politiques. Beaucoup de Nationalistes Tunisiens ont occupé les bancs du Collège Sadiki et ce faisant ont dérobé à la France cette façon de se comporter, de réagir, et de penser qui mettra la France en confiance dans les négociations de Vichy. Quand aux bourgeois Tunisiens, ils ont été pendant des décennies proches de Beys et donc du gouvernement Français et du résident général. Ils ont occupé des postes de Ministre du Bey et ont servi de piliers au Protectorat Français. Les bourgeois Tunisiens sont des piliers de la colonisation. Plus tard, ils deviendront des piliers de la recolonisation a cause de BCE, l'homme que les Tunisiens honorent aujourd'hui de façon naïve.
QUI A DETRUIT LA TUNISIE ? 3 QUESTIONS A JOHN WAYNE (2)
JW : Apres le coup d'état de la CIA du 14 Janvier 2011, les forces étrangères en présence à savoir les Américains, mettront au pouvoir ceux qui ont justement collaboré avec eux pendant des décennies dans un plan de destitution armé de Ben Ali qui serait suivi par une attaque directe de la Libye si l'on tient compte des recommandations écrites par les faucons de la maison blanche qui ont suivi les attaques du 11 Septembre. Les Tunisiens oublient que pendant des années, des hommes comme BCE et son compère Kamel L. avaient des rapports étroits avec l'ambassade des Etats Unis a Tunis avec laquelle ils coopéraient en renseignement utiles quand au régime de Ben Ali. Ces hommes étaient des agents de la CIA ce qui explique pourquoi BCE a été propulsé rapidement au grade de Premier Ministre par intérim. Un premier Ministre par intérim qui a pleinement coopéré quant au plan suivant : attaquer la Libye et assassiner son leader Mouaammar Kadhafi. Tout ce qui a été bâti autour ou qui a découlé des décisions de BCE s'est fondé sur des instructions provenant de la CIA, de Hillary Clinton, et de Barack Obama. La Tunisie a replongé dans la colonisation le jour ou BCE est devenu premier Ministre par Intérim. Les Tunisiens qui ont soutenu la soi-disant révolution Tunisienne ont également soutenu le soulèvement Libyen tout en oubliant que la Libye était un organe vital de la Tunisie du point de vue sécuritaire et économique. A un moment donné et au niveau gouvernemental, la Tunisie, BCE, Abdelkrim Z. et le général Rachid A. agissaient directement sous les instructions de la maison blanche qui n'avait qu'un seul objectif : celui de détruire la Libye et de tuer Kadhafi. Ces tractations graves ont été couvertes et camouflées par le romantisme et l'euphorie révolutionnaire qui ont suivi les évènements du 14 Janvier 2011.
Q-3 : Qu'est ce qui a changé depuis ?
JW : Les Etats Unis sont eux-mêmes un pays instable si l'on s'en tient aux critères Européens d'élections et de démocratie. Le Président est élu pendant 4 ans et s'il peut prendre des décisions radicales au niveau international, il ne peut guère améliorer les choses au niveau national a cause des querelles du Senat et de la Chambre des Représentants. La guerre en Irak décidée par George W. Bush et ses conseillers conservateurs a plongé l'Amérique dans la faillite. La guerre a détruit l'Irak mais aussi les Etats Unis puisqu'elle a couté au Pentagone un milliard de dollars par semaine. La tradition Américaine qui fait que la maison blanche est proche des frères musulmans et de l'Islam a été secouée par l'élection de Donald Trump qui voue une haine profonde à l'Islam qu'il considère comme une fraude, et qui est Nationaliste. Trump est conseillé par sa femme qui est Européenne. Il fera en sorte que l'Américaine servira les Américains d'abord et soutiendra les régimes séculiers et dictatoriaux dans le monde Arabe même si son soutien pour Israël se fera plus fort. Cette nouvelle donne a fait que BCE et son système politique dicté par Barack Obama qui inclurait les Islamistes, s'est retrouvé sans soutien. L'élection de Trump a signifié la fin des méfaits de BCE. La Tunisie s'est retrouvée partiellement libérée avec l'élection de Trump mais surtout avec la mort de BCE. Les pays colonisés qui sont brutalement libérés du joug d'une puissance coloniale sont en général à la dérive pendant quelques années. C'est le cas de la Tunisie aujourd'hui. Kais Saied hérite d'une catastrophe qui a les empreintes de BCE, comme Bourguiba a hérité d'une Tunisie gérée par des bourgeois et des Beys décadents. Peut-il réussir à sauver la Nation Tunisienne ? Cela est possible mais le défi est gigantesque a cause de la présence islamiste, celle rapatriée et protégée par BCE et son ambassade Américaine.
F.M. ALIAS JOHN WAYNE
ANCIEN FONCTIONNAIRE DU MINISTERE DE L'INTERIEUR TUNISIEN
carsher
==== tounis abharat Al aalam ya kaeiss ====
==== La mise en place des pions a débuté ====
La fin des centres de pouvoir qui paralysent le travail gouvernemental.
Blad TARARANI,,,,,
Une passante simpliste
En effet, comme cette tournure de phrase absconse :
"que ces ministres iraient partir" ?
Maxula.