Tribunes
La déchirure originelle en Tunisie : une anthropologie des tensions territoriales

Par Amin Ben Khaled *
« La Tunisie ne s’est jamais effondrée à Mezzouna par hasard : elle y est revenue, comme on retourne à une vieille blessure que l’histoire refuse de cicatriser.»
La Tunisie, souvent louée pour l’unicité de son territoire dans la Méditerranée Sud, révèle au-delà des apparences une histoire façonnée par une déchirure ontologique profonde. Cette fracture, souvent ignorée sous le vernis d’une unité territoriale apparemment immuable, se manifeste à travers deux espaces symboliques aux caractéristiques contradictoires. Mais c’est avec le fracas du mur de Mezzouna – ce cri sourd d’un pays qui s’effrite – que cet article prend son essor, pour explorer cette dualité, son évolution historique et les conséquences politiques qui en découlent.
I. L’héritage d’une dualité territoriale
Une unité apparente, une dualité sous-jacente
La Tunisie a su, au fil des siècles, maintenir une continuité territoriale remarquable. Qu’il s’agisse des périodes d’expansion ou des morcellements épisodiques, le territoire tunisien reste globalement identique. Pourtant, cette permanence repose sur une dualité intrinsèque : d’un côté, le littoral phénico-carthaginois, et de l’autre, l’intérieur berbéro-numide.
Le littoral phénico-carthaginois : mercantilisme et pragmatisme
Cet espace, façonné par une histoire de commerce et d’ouverture vers le monde méditerranéen, se caractérise par une dynamique mercantile. Sa principale force réside dans le pragmatisme et la capacité d’adaptation aux exigences économiques du moment. Cependant, l’ombre de ce pragmatisme se traduit par un vice : la tentation de pactiser avec des intérêts immédiats, parfois aux dépens d’un projet de développement à long terme. Ce compromis constant entre profit immédiat et ambition durable peut être comparé, dans sa forme la plus extrême, à un pacte avec un "diable" symbolique qui corrompt les structures mêmes de la société.
L’intérieur berbéro-numide : protectionnisme et conservatisme
En contraste, l’intérieur tunisien, ancré dans une tradition berbère et numide, privilégie un modèle protectionniste où l’accent est mis sur la préservation des valeurs locales. Ce conservatisme, source de fierté identitaire, comporte néanmoins le risque de s’enfermer dans des logiques d’autoprotection qui, à trop vouloir préserver l’existant, peuvent empêcher toute adaptation aux changements nécessaires. Là encore, l’inévitable pacte avec ce "diable" de la stagnation menace de paralyser le dynamisme de l’ensemble du territoire.
II. Bourguiba : L’État régulateur face à la dualité
L’héritage historique et la construction d’un État régulateur
Si l’État tunisien, en tant que structure formelle centralisée, est une continuité issue des Hafsides aux Mouradites puis aux Husseinites, c’est sous Bourguiba que la notion d’État régulateur prend forme. Bourguiba n’a pas créé la nation tunisienne, mais il a entrepris de transcender la fracture initiale en promouvant un projet social ambitieux. Il a tenté de rapprocher l’État des réalités locales, en mettant sur pied un "ascenseur social" permettant à des individus issus de divers horizons de participer au projet national.
Les limites du modèle bourguibien
Cependant, malgré ces efforts, le projet bourguibien n’a pas permis une régulation parfaite de la dualité qui traverse la Tunisie. La capitale et le Sahel, héritiers d’un pragmatisme phénico-carthaginois, en ont bénéficié davantage que l’intérieur berbéro-numide. Ce déséquilibre manifeste, même s’il a offert des perspectives d’ascension sociale, a également creusé un fossé entre deux visions incompatibles de la société tunisienne.
III. Ben Ali et l’État monstre
L’État au bord du gouffre démocratique
Avec l’avènement de Ben Ali, un nouvel épisode s’est inscrit dans cette longue lutte entre deux espaces antagonistes. Héritier d’un État qui avait manqué l’opportunité de s’enraciner dans la démocratie, Ben Ali a opté pour une centralisation du pouvoir qui allait accentuer les déséquilibres. Sa vision « auto-centrée » du pouvoir et son identification quasi exclusive avec les valeurs du Sahel ont créé une dynamique dans laquelle l’État devenait un monstre mercantiliste, déconnecté des aspirations de l’intérieur.
La dérive autoritaire et les vices structurels
L’État de Ben Ali, par ses pratiques oppressives, a essayé de contrôler l’espace de l’intérieur via une bureaucratie lourde et répressive. Ce faisant, il a nourri un double vice : d’un côté, l’excès mercantiliste qui alimente une logique de profit à court terme, et de l’autre, un protectionnisme local qui voit en l’État un intrus perfide et indifférent aux réalités locales. Cette dualité, jamais réellement apaisée, prépare le terrain pour une explosion de tensions qui se manifestera plus tard dans la sphère révolutionnaire.
IV. La révolution : l’éclatement de la déchirure
Une double révolution, deux espaces en lutte
La révolution tunisienne, vécue à travers des dates emblématiques – celle du 17 décembre et celle du 14 janvier – reflète cette fracture intrinsèque. D’un côté, la révolution dite du 17 décembre incarne l’exigence de l’intérieur berbéro-numide, appelant à une rupture radicale et un jusqu’au-boutisme face aux inégalités. De l’autre, celle du 14 janvier témoigne d’un pragmatisme propre au littoral, où l’idée d’un renouveau passe par une reformulation des structures étatiques.
La Constituante, symbole ambigu d’un compromis difficile
Face à cette double révolution, l’effort de rassembler la nation se matérialisa par la création d’une Assemblée Constituante et l’élaboration d’un texte fondamental. Ce document, censé servir de tiers régulateur, se révèle équivoque. Sur le plan formel, il rassemble, mais sur le fond, il souffre d’une « flouité » qui ne parvient qu’à masquer temporairement une déchirure profonde entre deux visions du devenir tunisien. Le régime politique ainsi formé peine à concilier les exigences de liberté publique avec la réalité d’un État encore déchiré.
V. Les enjeux de la rhétorique populiste et les conséquences futures
La montée du populisme face à un texte déchiré
Le vide laissé par l’absence d’un tiers régulateur solide a ouvert la porte à la rhétorique populiste. Dans ce contexte, deux tendances s’affrontent : d’un côté, celle qui appelle à un retour au méta-texte, avec le Coran comme référence ultime ; de l’autre, celle qui rejette tout texte fixe, préférant des accords contractuels et fluctuants en fonction des intérêts immédiats. La première tendance, favorisée par certains islamistes, se heurte aux intérêts pragmatiques d’un espace phénico-carthaginois en quête de renouveau.
La perspective d’un chaos inévitable
Sans l’intervention d’un tiers régulateur capable d’harmoniser ces tensions, la déchirure originelle risque de déboucher sur un chaos profond. Une séparation extrême entre les deux espaces pourrait conduire, à terme, à des conflits ouverts, voire à une guerre civile. Dans cet état de déséquilibre, chaque espace serait tenté de pactiser avec son « diable » – l’un sombrant dans un mercantilisme débridé, l’autre dans un conservatisme dévastateur. La possible émergence d’un État théologique à l’iranienne ou d’un État mafieux à la colombienne apparaît ainsi comme une solution alternative, mais ô combien périlleuse.
L’équilibre entre l’individu et la collectivité
Au cœur de ce tumulte, la véritable réponse résiderait dans la responsabilisation de l’individu, cette cellule fondamentale de la société. Le synthétiseur de l’antinomie, l’individu conscient de ses propres contradictions, est celui qui pourrait réconcilier des visions opposées. La mission éthique qui incombe à tout homme politique intègre serait de promouvoir une éducation permettant à chacun de gérer ces dualités, afin de rétablir un équilibre subtil entre la Tunisie de l’intérieur et celle du littoral.
VI. Vers une Tunisie régulatrice et équilibrée
L’histoire de la Tunisie, telle que nous l’avons parcourue, est marquée par une tension permanente entre deux espaces symboliques, chacun porteur d’une réalité socio-économique et culturelle distincte. La déchirure originelle, héritée de cette dualité entre le pragmatisme mercantiliste du littoral et le conservatisme protectionniste de l’intérieur, a traversé les âges et s’est retrouvée exacerbée par des régimes autoritaires et des processus révolutionnaires inachevés.
La période bourguibienne représente une tentative courageuse, quoique imparfaite, de réunir ces espaces sous l’égide d’un État régulateur – une structure qui, par son ascenseur social, a offert une ouverture vers une synthèse collective. À l’inverse, l’ère de Ben Ali a accentué la divergence par une centralisation du pouvoir qui nourrissait les tensions plutôt que de les atténuer.
La révolution tunisienne est ainsi le point d’orgue de cette lutte entre deux mondes. Si les constitutions successives se révèlent équivoques, c’est peut-être le reflet même de la complexité d’une société qui oscille entre visions antinomiques. Pour éviter le chaos imminent d’un découplage extrême – qui pourrait déraper vers des conflits internes voire une fragmentation territoriale – l’avenir de la Tunisie semble dépendre de sa capacité à responsabiliser l’individu et à instaurer un tiers régulateur véritablement porteur d’une synthèse des deux profondeurs.
En définitive, la quête d’une Tunisie équilibrée passe par une éducation qui permette à chacun de gérer ses contradictions et de contribuer, en tant qu’acteur libre et conscient, à la construction d’un avenir commun. Le défi n’est pas seulement politique ou économique, il est aussi profondément anthropologique : réconcilier la déchirure originelle avec la force unificatrice du vivre ensemble.
Postulude : Le mur de Mezzouna, symbole d’une Tunisie à reconstruire
L’effondrement du mur de Mezzouna n’est pas qu’un accident tragique ; c’est la métaphore d’un État fissuré, dont les fondations peinent à contenir les tensions accumulées entre deux Tunisies irréconciliées. Ce drame, survenu dans l’indifférence relative des centres de pouvoir, rappelle cruellement que les fractures territoriales et sociales, si longtemps ignorées, finissent toujours par se rappeler à nous, parfois dans le fracas du béton, souvent dans celui des révoltes.
La Tunisie post-révolutionnaire, tiraillée entre héritages contradictoires et populismes opportunistes, doit choisir : continuer à masquer ses déchirures don-quichottesques, ou entreprendre la difficile reconstruction d’un pacte national inclusif. Un pacte où la capitale ne dicterait plus sa loi à l’intérieur, où l’État ne serait plus perçu comme un monstre lointain ou un justicier capricieux, mais comme le régulateur impartial d’une diversité assumée.
Hommage aux victimes de Mezzouna : mémoire et exigence
Aux vies fauchées ce jour-là, à ces visages anonymes qui symbolisent les laissés-pour-compte d’une Tunisie à deux vitesses, nous devons plus que des condoléances. Nous leur devons la mémoire active de leur tragédie, transformée en exigence politique. Que leur mort ne soit pas vaine, mais un rappel brutal : un pays qui laisse ses murs s’effriter, ses périphéries se désagréger et ses citoyens s’enfermer dans des antagonismes stériles, est un pays qui court à sa perte.
Mezzouna, comme Sidi Bouzid avant elle, nous crie que l’unité tunisienne ne se décrète pas – elle se construit. Sur les ruines de ce mur, bâtissons non pas un nouveau rempart, mais des ponts. Des ponts entre les héritages phéniciens et numides, entre le pragmatisme et la préservation, entre l’individu et la collectivité. C’est seulement ainsi que la Tunisie évitera le pire : devenir, comme tant d’autres, une terre où les murs qui tombent ne révèlent que l’abîme.
*Avocat et ancien diplomate
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Commentaires
Gg
@ Jtrad
a posté le 20-04-2025 à 08:51
Dommage qu'a cause de toi, ce sujet dérape gravement.
Tu dis "un jours viendra où les chrétiens comprendront la rectification bien claire dans le saint Coran l'épisode final éclaireur de la convertion des Européen en toute volonté,a l'Islam"
Cette phrase terrible résume la cause profonde du rejet de l'islam en France, et en Europe en général.
Comment dire...
J'ai compris que je suis chrétien en découvrant l'islam, en Tunisie. Avant, je me disais agnostique. Et j'ai vu l'islam à chez vous. Dissimulation, fourberie, mensonges, double jeu dans les relations, intolérance, fanatism, violence. C'est ce qui m'a fait comprendre que je suis profondément chrétien.
Votre volonté imperialiste, vers un islam religion unique en même temps qu'insupportable sur les plans humain, philosophique et pratique, conduit tout doucement à une guerre civile en France.
D'ailleurs actuellement on assiste à un puissant renouveau des religions chrétiennes chez les jeunes. C'est un signe fort, qui pousse à l'optimisme: l'islam radical ne passera pas.
Joyeuses Pâques quand même!
Tu dis "un jours viendra où les chrétiens comprendront la rectification bien claire dans le saint Coran l'épisode final éclaireur de la convertion des Européen en toute volonté,a l'Islam"
Cette phrase terrible résume la cause profonde du rejet de l'islam en France, et en Europe en général.
Comment dire...
J'ai compris que je suis chrétien en découvrant l'islam, en Tunisie. Avant, je me disais agnostique. Et j'ai vu l'islam à chez vous. Dissimulation, fourberie, mensonges, double jeu dans les relations, intolérance, fanatism, violence. C'est ce qui m'a fait comprendre que je suis profondément chrétien.
Votre volonté imperialiste, vers un islam religion unique en même temps qu'insupportable sur les plans humain, philosophique et pratique, conduit tout doucement à une guerre civile en France.
D'ailleurs actuellement on assiste à un puissant renouveau des religions chrétiennes chez les jeunes. C'est un signe fort, qui pousse à l'optimisme: l'islam radical ne passera pas.
Joyeuses Pâques quand même!
Nadhem
Avis
a posté le 19-04-2025 à 13:49
C'est un début de réflexion
Je me rappelle un professeur Dr Chikhaoui.lis nous a dit en 1982.que ce qui nous manque ce sont les études quantitatives : ADN.anthropologie..statistiques...des lors on peut faire des stratégies et des conclusions... ça reste d'actualité
Je me rappelle un professeur Dr Chikhaoui.lis nous a dit en 1982.que ce qui nous manque ce sont les études quantitatives : ADN.anthropologie..statistiques...des lors on peut faire des stratégies et des conclusions... ça reste d'actualité
Hussin
Partage equitable
a posté le 19-04-2025 à 13:01
Opposer un pseudo pragmatisme mercantiliste cotier, a un conservatisme de valeurs interieur, c est comparer deux aspects qui sont incomparables, car a travers le commerce florissant transsaharien, qu ainsi avec celui de la Lybie, celui de
l Egypte et aussi avec celui de
l Est du Maghreb, les regions de
l interieur ont fait preuve d un pragmatisme mercantiliste aussi aigu que celui de la cote. Le regulateur de Bourguiba a bien au contraire, contribue a faire des regions qui disposent des richesses principales du pays, soit le petrole du Sud, les phosphates du Sud est, le ble et les minerais du Nord est, les huiles d olive du centre etc, a faire des regions non cotieres les plus pauvres, les plus mariginalisees et les plus exploitees du pays, au profit de sa tribu destourienne sahelienne et tunisoise. Tenant compte des richesses dont ils disposent, imaginez la prosperite qu aurait connu les regions de l interieur, si le pouvoir politique et economique n avait pas ete monopolise par Bourguiba et ses oligarchies sahelo-tunisoises durant plus de 60 ans?. Conservatisme et valeurs ne
s opposent nullement a pragmatisme mercantiliste, independamment de toute localisation geographique,car y a t il de plus conservatrice et mercantiliste que la ville de Sfax. Non, ce sont les ressources dont on dispose ou non, qui stimulent ou non le pragmatisme mercantiliste, et cela n a rien a voir avec le conservatisme des valeurs. Les populations du bassin minier qui seraient selon votre these des conservateurs, ont bien acceuilli les investissements de
l ex puissance coloniale dans les phosphates de leur region, ils se sont par contre souleves pour mettre fin a leur appauvrissement par un regime neo colonial regionaliste tunisien qui les a abondonne a la miseres durant plus de 60 ans, ce qui les a oblige a faire une Revolution avec les autres regions de
l interieur. L avenir du pays dependra du partage equitable de ses ressources entre les regions et les citoyens et non parceque les cotiers sont plus pragmatique et ceux de
l interieur sont plus conservateurs, il ne s agit que des cliches reducteurs et simplistes, qui certainement plaisent au 20 % qui detiennent 80 % des richesses du pays.......
l Egypte et aussi avec celui de
l Est du Maghreb, les regions de
l interieur ont fait preuve d un pragmatisme mercantiliste aussi aigu que celui de la cote. Le regulateur de Bourguiba a bien au contraire, contribue a faire des regions qui disposent des richesses principales du pays, soit le petrole du Sud, les phosphates du Sud est, le ble et les minerais du Nord est, les huiles d olive du centre etc, a faire des regions non cotieres les plus pauvres, les plus mariginalisees et les plus exploitees du pays, au profit de sa tribu destourienne sahelienne et tunisoise. Tenant compte des richesses dont ils disposent, imaginez la prosperite qu aurait connu les regions de l interieur, si le pouvoir politique et economique n avait pas ete monopolise par Bourguiba et ses oligarchies sahelo-tunisoises durant plus de 60 ans?. Conservatisme et valeurs ne
s opposent nullement a pragmatisme mercantiliste, independamment de toute localisation geographique,car y a t il de plus conservatrice et mercantiliste que la ville de Sfax. Non, ce sont les ressources dont on dispose ou non, qui stimulent ou non le pragmatisme mercantiliste, et cela n a rien a voir avec le conservatisme des valeurs. Les populations du bassin minier qui seraient selon votre these des conservateurs, ont bien acceuilli les investissements de
l ex puissance coloniale dans les phosphates de leur region, ils se sont par contre souleves pour mettre fin a leur appauvrissement par un regime neo colonial regionaliste tunisien qui les a abondonne a la miseres durant plus de 60 ans, ce qui les a oblige a faire une Revolution avec les autres regions de
l interieur. L avenir du pays dependra du partage equitable de ses ressources entre les regions et les citoyens et non parceque les cotiers sont plus pragmatique et ceux de
l interieur sont plus conservateurs, il ne s agit que des cliches reducteurs et simplistes, qui certainement plaisent au 20 % qui detiennent 80 % des richesses du pays.......
J.trad
Le remède ,c'était :l'empire Ottoman
a posté le 18-04-2025 à 21:40
Nous devons en toute urgence réhabiliter Alkhilafa Al3othmaniyya ,et stopper ceux qui considèrent Alkhilafa Al3othmaniyya. Ihtilal ,l'empire Ottoman ,n'est pas colonialisme ,au contraire ,Alkhilafa Al3othmaniyya ,est exactement ( al9ouwwatou wa ribaat alkhayl alladhy yorhibou 3adouana wa 3adouwwa 'Allah', car les Turc sont un peuple de cavaliers venus d'extrême orient ,ils concrétisent aussi bien que les cavaliers berbèresn qui ont pû faire parvenir le message de l'Islam en Espagne les uns sont arrivés aux Pyrénées les ottomans Turcs sont arrivés à Vienne ,ils ont bel et bien embrassés l'Europe où sévi encore le message du prophéte 3issa Jesus lequel message est deformé ,un jours viendra où les chrétiens comprendront la rectification bien claire dans le saint Coran l'épisode final éclaireur de la convertion des Européen en toute volonté,a l'Islam . Nous ne pouvons que féliciter les Palestiniens pour leur bravoure ,et d'avoir présenté aux Anges la signification de la réponse de Dieu (inni a3lamou MAA la ta3lamoun ) c'est à dire que le mal des sionistes a peuplé le paradis des milliers de chouhadaa . Qui ne connait pas la parole d'Allah qui dit (alha99 yadmarou albaatil ) les anges ne savait pas encore cette vérité précieuse bien que le prix est
J.trad
Je risque de dire que les anges qui en tout étonnement avaient dit a Dieu :
a posté le 18-04-2025 à 21:07
Pourquoi tu veut créer des êtres qui feront des effusions de sang ,et feront du fasaad ...Dieu leurs a répondu (je sais ce que vous ne savez pas ) ces Anges sont ils en train de murmurer ( nous l'avions pressenti ce fasadat et cette effusion de sang )et moi de répondre ,vous devez le savoir que Dieu avait ordonné le remède ,(a3iddou lahom MAA istata3tom min 9ouwayin wa min ribaa alkhayl tourhibou a bihim 3adouakom wa 3adouw Allah) c'est à (dire ) Les sionistes
Gg
@ Jtrad
a posté le à 11:13
Mort de rire !
Vous êtes un grand malade. Malade de haine, de fanatisme, d'obscurantisme.
Lisez Platon, Socrate, cela vous sauvera peut être de la folie qui vous possède.
Vous êtes un grand malade. Malade de haine, de fanatisme, d'obscurantisme.
Lisez Platon, Socrate, cela vous sauvera peut être de la folie qui vous possède.
J.trad
Andre Malraux par exemple a titré l'un de ses ouvrages La condition Humaine
a posté le 18-04-2025 à 20:48
C'est un ouvrage très profond ,l'auteur a génialement analysé la complexité du drame et du déchirement de l'homme dans le tourbillon des conflits ,beaucoup d'autres ouvrages ont dépensés des efforts pour analyser la complexité des conflits et ,la guerre entre le bien et le mal ,certains philosophes résument le phenomène antagonisme entre ( Nour et dholmaa ) ( lumière et obscurité ) ,
J.trad
Sourat achchoura verset 8 et suivants
a posté le 18-04-2025 à 20:33
Allah a fait de l'humanité une diversité ,cette diversité fait de l'humanité une race différente de l'espëce des Angles ,et l'espèce des créatures crées à partir du feu ,l'epèce des Ange est programmée ,et elle est fonciërement incarnation du bien ,celle dite (djen ) est incarnation du mal ,la race humaine est mélange de bien et de mal ,pour sauver cette race et la tirer vers le bien Dieu a envoyé des prophètes
Gg
Délire...
a posté le à 18:34
Puisqu'on est en plein délire, des auteurs ont "sérieusement" avancé que l'espèce humaine serait née de manipulations génétiques réalisées par des extraterrestres (essence divine, apportée par les anges) venus du ciel dans des chariots de feu.
Cela expliquerait notamment que l'espèce humaine soit la plus délétère pour l'environnement naturel de la Terre, la moins adaptée.
C'est joli, n'est-ce pas?
Cela expliquerait notamment que l'espèce humaine soit la plus délétère pour l'environnement naturel de la Terre, la moins adaptée.
C'est joli, n'est-ce pas?
J.trad
Le créateur le dit clair et net ,qu'il aurait pû faire de toute l'humanité un organisme totalement homogène ,il ne l'a pas fait parce qu'il a des objectifs précis
a posté le 18-04-2025 à 20:07
J'ai l'idée en tête ,je n'ais pas le texte devant moi ,mais c'est facile pour qui cherche à comprendre De trouver les versets , ,l'idée est très importante ,elle mérite des débats d'experts,,tout ce qui se passe dans notre existence est en rapport avec l'idée en question .
Alya
Pas si sûr
a posté le 18-04-2025 à 17:41
C est classique d opposer ainsi le littoral et le versant plus conti'?e'tal . Mais personne ne peut affirmer actuellement que que gens les plus aises sont du côté du littéral. Quand on voit les Rmous des mariages de certains gouvernerats Et puis l on voit de plus en plus de sur et de Land cross
Zeineb
Un morceau d'anthologie
a posté le 18-04-2025 à 11:57
Bravo Si Amin pour votre analyse et votre sensibilité. Les solutions existent, en développant le meilleur des 2 mondes et en les faisant se rencontrer et communiquer, dès l'enfance.
mohamed mabrouk
et les beni hilal
a posté le 18-04-2025 à 09:32
Vous oubliez les beni hilal comme composante importante des terres centrales et ouest. Il faut lire ibn khaldoun et l'epopée de jazia.
pour le coté economique la pauvreté relative de la frontiere ouest du pays est due a l'existence de la frontiere artificielle entre tunisie et algerie.
Ces regions frontalieres vivaient du commerce entre la cote est et constantine et entre tunis et annaba
Les turcs puis les français ont mis une frontiere. Par consequent ces zones frontalieres se sont retrouvés coincés au fond d'une impasse
pour le coté economique la pauvreté relative de la frontiere ouest du pays est due a l'existence de la frontiere artificielle entre tunisie et algerie.
Ces regions frontalieres vivaient du commerce entre la cote est et constantine et entre tunis et annaba
Les turcs puis les français ont mis une frontiere. Par consequent ces zones frontalieres se sont retrouvés coincés au fond d'une impasse
Mohamed Obey
Salutations à ce grand écrivain de Businessnews !
a posté le 17-04-2025 à 22:45
Je me suis régalé en lisant ce formidable texte! L'analyse du concept de la déchirure à laquelle la Tunisie cherche un remède et s'en trouve presque désespérément accablée trouve son origine dans une polarisation historique entre deux réalités contradictoires_ celle d'un intérieur berbéro-numide et un littoral phénico-Carthaginois. Cette opposition est le vrai problème qui urge à trouver la solution salutaire pour ce pays aux infinités de fissures de toute sorte.
Cette analyse réalisée sur la base d'une donnée historique_ et non pas uniquement géographique ou de politique d'Etat_ est l'essentiel de ce que l'honorable auteur de cette analyse contribue pour la compréhension de la complexité de ce que certains appellent la Tunisianité (avec une note positive), mais que les originaires des régions de l'intérieur appellent dawlet elhogra (l'Etat du mépris...). L'analyse du clivage idéologique derrière le conflit concernant la date exacte de la révolution de 2011 est très plausible; oui pour les habitants de l'intérieur c'est le 17 Décembre alors que pour ceux des régions plus urbanisées et donc du littoral c'est le 14 janvier.
J'espère lire d'autres bons textes aussi captivants. Ample crédit est mérité par notre honorable écrivain.
Cette analyse réalisée sur la base d'une donnée historique_ et non pas uniquement géographique ou de politique d'Etat_ est l'essentiel de ce que l'honorable auteur de cette analyse contribue pour la compréhension de la complexité de ce que certains appellent la Tunisianité (avec une note positive), mais que les originaires des régions de l'intérieur appellent dawlet elhogra (l'Etat du mépris...). L'analyse du clivage idéologique derrière le conflit concernant la date exacte de la révolution de 2011 est très plausible; oui pour les habitants de l'intérieur c'est le 17 Décembre alors que pour ceux des régions plus urbanisées et donc du littoral c'est le 14 janvier.
J'espère lire d'autres bons textes aussi captivants. Ample crédit est mérité par notre honorable écrivain.
Gg
Et au milieu, la mer
a posté le 17-04-2025 à 18:46
L'analyse de Monsieur Ben Khaled me paraît très judicieuse. Et on peut l'étendre à tout le bassin méditerranéen.
Dès l'aube de nos civilisations circum-méditerranéennes, les peuples côtiers se sont mélangés, imbriqués, à travers un vecteur puissant: le bateau.
A voiles, petit, grand, commercial ou guerrier, le bateau a façonné les cultures des peuples côtiers jusqu'à en faire une même civilisation. Avec des particularités locales, mais UNE civilsation.
Par le bateau, les hommes, les biens, les cultures, même les religions, se sont muées en civilisation par nature progressiste, puisque tournée vers l'extérieur, vers les autres. D'où ses caractéristiques de souplesse, de pragmatisme.
Et durant cette grosse quarantaine de siècles qui a vu s'épanouir la civilisation méditerranéenne, l'intérieur des terres a évolué à la vitesse du chameau et du cheval. Le cheval allant beaucoup moins loin. Donc à la vitesse du chameau. Très lentement, avec peu de mélanges et peu d'échanges. D'où son conservatisme, en réalité son immobilisme.
Vouloir changer cela revient à vouloir refaire l'Histoire!
Ca viendra, mais on ne transforme pas en quelques dizaines d'années un inconscient collectif qui plonge ses racines dans quarante siècles d'Histoire...
Dès l'aube de nos civilisations circum-méditerranéennes, les peuples côtiers se sont mélangés, imbriqués, à travers un vecteur puissant: le bateau.
A voiles, petit, grand, commercial ou guerrier, le bateau a façonné les cultures des peuples côtiers jusqu'à en faire une même civilisation. Avec des particularités locales, mais UNE civilsation.
Par le bateau, les hommes, les biens, les cultures, même les religions, se sont muées en civilisation par nature progressiste, puisque tournée vers l'extérieur, vers les autres. D'où ses caractéristiques de souplesse, de pragmatisme.
Et durant cette grosse quarantaine de siècles qui a vu s'épanouir la civilisation méditerranéenne, l'intérieur des terres a évolué à la vitesse du chameau et du cheval. Le cheval allant beaucoup moins loin. Donc à la vitesse du chameau. Très lentement, avec peu de mélanges et peu d'échanges. D'où son conservatisme, en réalité son immobilisme.
Vouloir changer cela revient à vouloir refaire l'Histoire!
Ca viendra, mais on ne transforme pas en quelques dizaines d'années un inconscient collectif qui plonge ses racines dans quarante siècles d'Histoire...
Rationnel
Mythes, stéréotypes et culture d' auto-victimisation
a posté le 17-04-2025 à 15:22
Article basé sur des mythes et des stéréotypes, dépourvu de chiffres et très loin de la réalité.
75% de la population tunisienne vit dans les gouvernorats du littoral (Tunis, Ben Arous, Ariana, Bizerte, Tabarka, Nabeul, Mahdia, Sousse, Monastir, Sfax, Gafsa, Jerba...). Donc on ne peut pas parler d'une dualité, fragmentation, déchirure, exploitation ou conflit entre le littoral et l'intérieur puisque une écrasante majorité vit sur le littoral. Les gens du littoral ne sont pas que des commerçants, le commerce est un secteur qui reste a développer. Comment est ceux qui travaillent dans le tourisme, l'industrie, les services médicaux, l'enseignement exploitent les gens de l'intérieur? L'exploitation des phosphates est a l'arrêt ou en berne depuis 2008. La Tunisie a peu de pétrole ou de gaz naturel et la production ne couvre même pas 50% des besoins.
C'est un article qui contribue a la promotion de la culture de l'auto-victimisation et des complots: nul n'est responsable de sa destinée, on est des victimes de complots, d'incompétence, d'exploitation. Cette culture réduit le climat de confiance entre les citoyens, décourage l'initiative et maintiens la stagnation.
75% de la population tunisienne vit dans les gouvernorats du littoral (Tunis, Ben Arous, Ariana, Bizerte, Tabarka, Nabeul, Mahdia, Sousse, Monastir, Sfax, Gafsa, Jerba...). Donc on ne peut pas parler d'une dualité, fragmentation, déchirure, exploitation ou conflit entre le littoral et l'intérieur puisque une écrasante majorité vit sur le littoral. Les gens du littoral ne sont pas que des commerçants, le commerce est un secteur qui reste a développer. Comment est ceux qui travaillent dans le tourisme, l'industrie, les services médicaux, l'enseignement exploitent les gens de l'intérieur? L'exploitation des phosphates est a l'arrêt ou en berne depuis 2008. La Tunisie a peu de pétrole ou de gaz naturel et la production ne couvre même pas 50% des besoins.
C'est un article qui contribue a la promotion de la culture de l'auto-victimisation et des complots: nul n'est responsable de sa destinée, on est des victimes de complots, d'incompétence, d'exploitation. Cette culture réduit le climat de confiance entre les citoyens, décourage l'initiative et maintiens la stagnation.
Une synthése. Verbeuse et quelque peu cliche(kilo)tonne essencialisante délétère...
Froide vision mécaniciste, weberoprotestante froide, voire curieusement occultante pour ne pas dire hémiplégique.
a posté le 17-04-2025 à 14:09
Quelques manquements patents, contradictions, biais selectifs, simplifications et flagrantes ommissions lourdes de sens, si loin des apparences nuancées pourtant et qui sied à toute opinion-tribune-analyse critique de fond au risque de dissonnance rajoutant à la Konfusion ambiante et mémorielle...
- le QUART nord littoral carthagophenicien "mercantile pragmatique" n'est pas les trois quart restant littoraux golfique s gabeso-djerbiens et autres ben guerdane par exemple, tout aussi dynamiques mercantiles que conservateurs...
- Pas une mention des héritages dynamiques centraux et étendues Okbatiques en passant par autres splendeurs dynamiques Aghlabides ou encore dynamisme mercantile sans marchandage en reddition "fellagho islamo-berbero-numide" ( on peut soupconner pourquoi entre les lignes et autres tribunes...)
- Zaba : Héritier d'un '?tat SOUS VERRINS LAIKARDOTOCARDISANT bourguibo-turbocomplexé ET ANTIDEMOCRATIQUE CONVAINCU qui avait SCIEMMENT manqué tautologiquement l'opportunité de s'enraciner dans la démocratie (à l'opposé des si comparables Portugal ou Coree du Sud post guerre du siecle dernier)
- Pas de double révolution mais une seule : flamboyante le 17 et rayonnant tremplin le 14.
On en passe et des meilleurs facilement relevablesjusquà la conclusion discutable en ses propositions et finalités perspectivistes "anthropologiques" ...nonobstant lecture et style rédactionnel agréables, fluides et clairs (semés) sans oublier sincère bel hommage sensible en cloture de tribune.
Bref : Ibn khaldun matinée de dialectique Hégelienne arrosée sansbcomplexe d'huiles Zitouniyenne aident aussi à déciller un MAX ... les Weberiens hors pair ;)
- le QUART nord littoral carthagophenicien "mercantile pragmatique" n'est pas les trois quart restant littoraux golfique s gabeso-djerbiens et autres ben guerdane par exemple, tout aussi dynamiques mercantiles que conservateurs...
- Pas une mention des héritages dynamiques centraux et étendues Okbatiques en passant par autres splendeurs dynamiques Aghlabides ou encore dynamisme mercantile sans marchandage en reddition "fellagho islamo-berbero-numide" ( on peut soupconner pourquoi entre les lignes et autres tribunes...)
- Zaba : Héritier d'un '?tat SOUS VERRINS LAIKARDOTOCARDISANT bourguibo-turbocomplexé ET ANTIDEMOCRATIQUE CONVAINCU qui avait SCIEMMENT manqué tautologiquement l'opportunité de s'enraciner dans la démocratie (à l'opposé des si comparables Portugal ou Coree du Sud post guerre du siecle dernier)
- Pas de double révolution mais une seule : flamboyante le 17 et rayonnant tremplin le 14.
On en passe et des meilleurs facilement relevablesjusquà la conclusion discutable en ses propositions et finalités perspectivistes "anthropologiques" ...nonobstant lecture et style rédactionnel agréables, fluides et clairs (semés) sans oublier sincère bel hommage sensible en cloture de tribune.
Bref : Ibn khaldun matinée de dialectique Hégelienne arrosée sansbcomplexe d'huiles Zitouniyenne aident aussi à déciller un MAX ... les Weberiens hors pair ;)
momo
Constat sans solutions.
a posté le 17-04-2025 à 13:57
Article très intéressant dans sa construction narrative et historique , avec un clin d'?il judicieux aux drames des écoliers qu'on vient de vivre, or vous faites les constats de la nature de la déchirure de la société tunisiennes sans apporter l'ébauche d'une solution
Ibn Khaldoun
Des cités Etat
a posté le 17-04-2025 à 12:46
Jusqu'au XIX ème siècle : TUNIS- SOUSSE - et SFAX avaient été des CIT'?S '?TATS. Les 4 siècles de l'empire ottoman : pas d'administration, pas d'infrastructures, pas de justice, ... Pas de routes....Pas d'écoles, rupture culturelle avec la Renaissance européenne et la découverte des Amériques à cause de 4 siècle de piraterie ... l'empire ottoman avait interdit même l'imprimerie
le financier
interessant mais rien de nouveau
a posté le 17-04-2025 à 10:45
tous les rapports de l Onu montre que les population ont tendances a migrer de l interieur des terres vers les cotes .
Bourguiba suivant le modele chinois avait interdit que les habitants interieurs puissent migrer vers les cotes .
Pour des raisons assez simple d infrastructure .
Imaginez 1 miliard de chinois habitant la cote chinoise , en tunisie il s agit du meme probleme .
Un probleme d infrastructure , la cote ne peut accueillir toute la Tunisie et c est ce qu elle a fait depuis la chute de Ben ali creant des probleme d eau , electicit2 , decharge pollution Onas ...
Alors oui l etat , ou plutot un etat pauvre n a pas su developp2 les regions interieurs pour des raisons budgetaires .
Le gros pb de la Tunisie est avant tout le manque de creation de richesse de croissance et la mauvaise gestion du peu d argent que nous avons .
L etat a decide d embaucher de donner du travail alors que ce n est pas le job de l etat de creer des emplois .
L etat doit creer les conditions propices a la creation de richesse et la venue d entreprises international ou la creation d entrprisise local .
En embauchant moins de foncitonnaires , l etat aurait pu investir dans les infrastructure des regions interne , elle aurait pu permettre l arriv2 d usines et de services et eviter une migration non control2 vers les cotes .
Il faut aussi dire que l etat ne peut pas tout en effet , ce n est pas a l etat de faire pour les tunisiens mais ce que les tunisiens peuvent faire pour l etat .
A chacun de se prendre en main , les regions interieurs ont des terres fertiles , de l eau mais ont decid2 d abondonner l agriculture , elles sont proches de notre voisin algeriens , il peut y avoir des synergie ou du commerce beaucoup plus organis2
Il y a tant a faire dans un pays qui n a rien d organis2 que je reste parfois surpris que personne y pense ou agisse du cot2 des ministre qu on appelera des sinistres plutot
Bourguiba suivant le modele chinois avait interdit que les habitants interieurs puissent migrer vers les cotes .
Pour des raisons assez simple d infrastructure .
Imaginez 1 miliard de chinois habitant la cote chinoise , en tunisie il s agit du meme probleme .
Un probleme d infrastructure , la cote ne peut accueillir toute la Tunisie et c est ce qu elle a fait depuis la chute de Ben ali creant des probleme d eau , electicit2 , decharge pollution Onas ...
Alors oui l etat , ou plutot un etat pauvre n a pas su developp2 les regions interieurs pour des raisons budgetaires .
Le gros pb de la Tunisie est avant tout le manque de creation de richesse de croissance et la mauvaise gestion du peu d argent que nous avons .
L etat a decide d embaucher de donner du travail alors que ce n est pas le job de l etat de creer des emplois .
L etat doit creer les conditions propices a la creation de richesse et la venue d entreprises international ou la creation d entrprisise local .
En embauchant moins de foncitonnaires , l etat aurait pu investir dans les infrastructure des regions interne , elle aurait pu permettre l arriv2 d usines et de services et eviter une migration non control2 vers les cotes .
Il faut aussi dire que l etat ne peut pas tout en effet , ce n est pas a l etat de faire pour les tunisiens mais ce que les tunisiens peuvent faire pour l etat .
A chacun de se prendre en main , les regions interieurs ont des terres fertiles , de l eau mais ont decid2 d abondonner l agriculture , elles sont proches de notre voisin algeriens , il peut y avoir des synergie ou du commerce beaucoup plus organis2
Il y a tant a faire dans un pays qui n a rien d organis2 que je reste parfois surpris que personne y pense ou agisse du cot2 des ministre qu on appelera des sinistres plutot
Oui
Une hypothèse intéressante, et pourtant...
a posté le 17-04-2025 à 10:41
Retrouver des Numides et des Carthaginois dans une analyse sociologique de la Tunisie contemporaine laisse un peu sans voix, si l'on considère un processus historique qui révèle sans équivoque l'élimination systématique du gène carthaginois sur le territoire effectuée par les Romains : l'archéologie et la littérature latine s'accordent sur ce fait indiscutable, tout en attestant du succès linguistique du latin-punique dans la sphère administrative durant la période du Haut Empire. Il semble même probable que les derniers Carthaginois aient cherché refuge à l'intérieur, loin des côtes, pour se sauver du génocide romain, notamment dans le gouvernorat de Béja. Les habitants de cette zone devraient donc posséder plus de gènes carthaginois que les habitants actuels de Tunis ou de Sfax. Cela dit, de nombreux siècles et de nombreux peuples ont passé, ils se sont fondus dans la population locale : Romains, Byzantins, Vandales, Arabes, Turcs, Français, Italiens. Il faut également prendre en compte les vagues successives d'invasions arabes, les apports de réfugiés andalous et les migrations internes. Je trouve qu'adopter des visions simplistes de l'histoire humaine dans le but de défendre des positions idéologiques est incorrect, et en effet très dangereux. La situation actuelle en Palestine est un bon exemple de ce que je veux dire. La blessure sociale qui divise la Tunisie aujourd'hui est d'ordre économique, et il est évident qu'un peuple qui a toujours basé son économie productive sur l'agriculture à l'intérieur du pays et sur la pêche et le commerce dans les zones côtières, se caractérise par de forts contrastes d'un point de vue sociologique. Il est tout aussi évident que les agriculteurs sont plus conservateurs, tandis que les commerçants sont plus ouverts et progressistes. Cela a toujours caractérisé l'histoire humaine. Il n'est donc pas nécessaire de recourir à un quelconque mythe identitaire, à mon humble avis. Les sciences économiques peuvent garantir un meilleur potentiel d'efficacité, en proposant des solutions rationnelles pour le présent et l'avenir. Et cela va au-delà de toute différence ethnique ou idéologique. C'est ce que les Tunisiens devraient comprendre. L'ère du nationalisme est morte avec la fin du millénaire, d'un point de vue économique. Les souverainismes actuels ne sont que de la poussière aux yeux des électeurs des fausses démocraties. Mais si ces démocraties sont fausses, la responsabilité incombe au peuple. De ceux qui choisissent eux-mêmes leurs dirigeants et leurs décideurs.
DHEJ
Mezzouna ou la paresse...
a posté le 17-04-2025 à 10:14
Mon feu frère a été solliciter pour effectuer des réparations à l'usine des sachets de Mezzouna... Pourquoi.
L'ancien diplomate n'est pas l'adepte de Feu Mohamed M'ZALI.
L'ancien diplomate n'est pas l'adepte de Feu Mohamed M'ZALI.
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