
L’avocat et député Mabrouk Korchid a publié, jeudi 28 juillet 2022, un statut sur sa page Facebook, commentant le déroulement du référendum, ses résultats et les « erreurs » de calcul de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie).
« Il n’y a point de légitimité pour une constitution qui n’a pu récolter la majorité des voix des électeurs. Ceci est une règle générale (…) Seule une forte participation aurait pu excuser les erreurs procédurales et éthique (…) », a-t-il écrit pour dénoncer l’absence de seuil minimal pour le référendum devant valider le projet de constitution du président de la République Kaïs Saïed.
Mabrouk Korchid a signalé, également, que la non-publication par l’Isie des procès-verbaux des bureaux de vote, alors que le doute plane sur les résultats, discréditait toute l’opération et laissait transparaître des suspicions de fraude.
Dans la matinée de mercredi, des écarts entre les chiffres donnés par les instances régionales (Irie) et les chiffres relayés par la centrale ont été relevés ce qui a poussé l’Isie à retirer les détails des votes publiés sur sa page Facebook pour ensuite publier un communiqué avançant un « problème de mise à jour ».
L’avocat a aussi réagi à la rencontre entre le chef de l’Etat et sa première ministre, Najla Bouden, mercredi. Il a assuré que la promulgation de nouveaux décrets ne serait « qu’avancer dans une impasse ». « Le monde entier sait à présent que le peuple tunisien ne soutient pas le Président comme il aime le penser et que ceux qui sont avec lui ne représentent qu’un quart des Tunisiens », a-t-il ajouté.
Me Korchid a démonté, par ailleurs, l’argument de certains soutiens du chef de l’Etat qui ont appelé à voter « oui » pour ainsi écarter définitivement les islamistes du pouvoir. « L’islam politique de reviendra jamais au pouvoir car il voyage partout dans le monde et ce n’est pas grâce à Kaïs Saïed qui a accédé à la présidence par le biais de son alliance (avec les islamistes) », a-t-il indiqué laissant ainsi entendre que plusieurs dirigeants islamistes ont déjà quitté le territoire tunisien.
N.J.

Le 14 janvier 2011 lui donna sa chance et le choix de BCE ouvrant la porte à toutes les tendances (celle d'Ennahdha comprise) lui fit remporter la victoire lors des élections d'Octobre 2011,suivie des partis des (Marzouki ; Hamdi) en exil à l'étranger;
La parole ayant été muselée durant les 60 ans post-indépendance,les leaders politiques locaux n'avaient pas eu le temps de prendre racine auprès d'une population formatée par AL-Djazira et stupéfaits de voir de tant de liberté de parole de la part de Tunisiens (Ghanouchi,Marzouki,Hamdi) alors que ceux restés en Tunisie étaient bons pour Réjim-Mâatoug pour peu qu'on soupçonnât en eux rihet NON-ZABA.
Aujourd'hui,qu'a fait KS ?il a finalement laissé pourrir la situation à l'ARP afin de récupérer la mise comme l'a fait son prédécesseur BCE avec l'expérience de la Troika au pouvoir dominée par Ennahdha;
Le bon peuple prit sa revanche en donnant à son Nidè tounès et à la présidence de la république les pleins pouvoirs,mais si BCE,avait à l'époque fumé le calumet de la paix avec RG et laissa l'Islam politique au pouvoir dans sa forme partisane,KS lui, a Fauché l'herbe sous les pieds de l'Islam politique avec l'ARTICLE 5;
Il est clair que l'ETAT SEUL étant habilité à régir dans le pays les préceptes de l'Islam,tout parti mentionnant le mot Islam deviendra IPSO FACTO ANTI-constitutionnel et ce sera à la COUR CONSTITUTIONNELLE de déclarer leur mise à l'écart;
C'est un peu comme pour les Militaires;
Qui se pose des questions aujourd'hui en Tunisie que la Grande muette était au service de la Nation et représentait l'ETAT et ce depuis Bourguiba?
Il n'y eut pas de milices armées et même s'il y eut quelques tentatives,elles furent toutes réduites au silence,eh bien il en sera de même avec l'Islam et je pense que ce Destour validé sonnera le glas une fois pour toutes à l'Islam politique dans nos contrées que l'on puisse enfin avancer après avoir fait du sur-place pendant plus d'une décennie.

