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Kaïs Saïed s’attaque frontalement au CSM et évoque l’affaire Bhiri
05/01/2022 | 21:55 , mis à jour à 10:55
4 min
Kaïs Saïed s’attaque frontalement au CSM et évoque l’affaire Bhiri

 

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, ce mercredi 5 janvier 2022, une réunion comprenant la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, la ministre de la Justice Leila Jaffel, le ministre de la Défense nationale, Imed Memiche et le ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine.


Dans un premier temps, le président de la République a indiqué que cette réunion est consacrée à l’examen des différents points qui seront abordés lors du conseil des ministres, prévu demain, des situations dans le pays et de certains textes de lois. “Je parle de ces situations que certains, qui sont d’ailleurs connus, tentent d’empoisonner davantage, au sens propre, comme au sens figuré. Nous sommes ici et nous savons ce qu’ils manigancent et ce qu’ils font. Nous assumons parfaitement notre responsabilité. Nous savons très bien ce qu’ils ont planifié et ce qu’ils planifient pour l’avenir”. 


Par ailleurs, le président de la République a assuré que l’objet central de la réunion est la justice. “Il n’y aucun moyen de s’ingérer dans la justice. Malheureusement, tout le monde sait, que depuis des décennies en Tunisie, la politique intervient dans la justice. Une loi relative au conseil supérieur de la magistrature, qui pourrait même faire l’objet d’une thèse de doctorat, a été mise en place sur-mesure. Ils interviennent dans certains jugements et s’ingèrent dans le mouvement du corps de la magistrature.  Ils interviennent même dans des affaires en cours devant la justice et forcent leur report afin qu’elles traînent durant des années”, assuré le président de la République, ajoutant qu’ils font chanter certains et s’allient avec d’autres. 


Dans ce contexte, Kaïs Saïed affirme que les textes qu’ils ont mis  sur-mesure ne sont pas sacrés. “Leurs pratiques relèvent du crime. Ils sont intervenus et ont agi comme bon leur semblait. Certain d'entre eux avait même refusé de remettre des dossiers relatifs à des assassinats politiques, la corruption et la spoliation des biens publics”. 


Le chef de l’Etat indiqué, également, en référence à Noureddine Bhiri sans le citer nommément, “Ils veulent se faire passer pour des victimes, mais les Tunisiens connaissent parfaitement leur manière de gérer les choses. Toutes les précautions ont été prises pour ceux qui veulent observer une grève de la faim. Des dispositions ont été prises pour garantir l'accès aux médicaments et aux médecins. On lui a même proposé le transfert de l’hôpital de Bizerte à l’hôpital militaire afin qu’il soit assisté médicalement. Nous sommes là pour faire face à ces gens et faire régner la justice sur tous. Ce n’est pas parce qu’il avait occupé un haut poste ou détenait une grande fortune, qu’il bénéficiera d’un traitement de faveur, et encore moins pour les relations qu’il entretient avec l’étranger et dont il sollicite l’intervention. Notre souveraineté n’est pas à vendre et les droits des Tunisiens non plus. Celui qui a commis un crime doit être jugé. Tous les Tunisiens sont égaux”. 


L'ancien ministre de la Justice et député islamiste Noureddine Bhiri a été arrêté le 31 décembre dernier sur instructions du ministre de l’Intérieur. Il a été placé en résidence surveillée dans un lieu encore inconnu, avant d'être transporté, par la suite, à l’hôpital Habib Bougatfa au gouvernorat de Bizerte.

Noureddine Bhiri serait entre la vie et la mort, d’après Samir Dilou qui cite des sources médicales, notamment, après avoir entamé une grève sauvage de la faim.

Son épouse Saïda Akermi a annoncé, ce mercredi 5 janvier 2022, qu’elle avait décidé d’entamer un sit-in ouvert aux côtés de son mari.

S.H


05/01/2022 | 21:55 , mis à jour à 10:55
4 min
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Commentaires
'?lu de la république française
pourquoi la justice est contre le peuple tunisien ( la raison la plus fort et toujours la meilleure j'ai honte pour vous
a posté le 13-01-2022 à 13:05
Mr le président de la république Tunisienne, vous avez raison maintenant le peuple tunisien attend quand la tête de couleuvre ( ghannouchi)va tomber, le peuple tunisien attend avec impatience , pendant mon séjour en Tunisie au mois de décembre 2021 les tunisiennes et tunisiens me disaient on attend la chute la tête de couleuvre ( ghannouchi) mais malheureusement j'ai constaté que la justice est contre le peuple tunisien surtout les plus démunis , ces leurs pensées aussi
nazou de la chameliere
Waouw !!!
a posté le 06-01-2022 à 15:20
D'après les fachos Bhiri détiendrait une grOOOOsse fortune !!!

Bein .... Le Bhiri n'a même pas de gardes du corps, pour le protéger des barbouzes fascistes !!!

A son enlèvement par les barbouzes, Bhiri était seul avec sa femme !!!

T9al9il mta3 "rrjel " Facebookien !!!
Citoyen_H
GARDES DU CORPS OU MERGUEZ FRITES
a posté le à 18:03
Là, j'espère qu'il va raquer sa race.
Pendant onze très longues années, il a fait de notre justice, son terrain de jeu !!!!
Il y a réalisé tous ses fantasmes.
C'est à son tour d'en chier.
Bravo baba Kaissoune. Pas de pitié pour les traitres et les vendus .......
Et aller, hop, au trou la racaille !!!!
Je passe là, des moments "inoubliaux".
Kouwték, ya Rabbi.






DHEJ
Pour BOUDEN la BHAMALOGU
a posté le 06-01-2022 à 13:47
Chapitre V Décret-loi n° 2011-87 du 24 septembre 2011,
portant organisation des partis politiques.

Les sanctions


Art. 28 - Pour toute infraction aux dispositions des articles 3, 4, 7, 8, 9, 16, 17, 18, 19, 22, 23, 24, 25, 26 et 27, le parti politique encourt des sanctions conformément aux procédures suivantes :

1- La mise en demeure : le Premier ministre établit l'infraction commise et met en demeure le parti sur la nécessité d'y remédier dans un délai ne dépassant pas trente (30) jours à ...


Alors ROBOCOP il mettre la puce à l'oreille de la gamine pour mettre de l'ordre dans les partis politiques, il y a du travail...
THB
Le Président a raison
a posté le 06-01-2022 à 08:23
Ce que le Président dévoile était connu de tous: gouvernement, députés, le peuple, et on se taisait de crainte de décevoir Ennahdha et ses acolytes.
Depuis 11 années, ils ont manipulé la justice à leur guise et selon leurs besoins et intérêts.
Le pantin marzougui a laissé faire pourvu qu'il reste à Carthage.
BCE était pris par les dérives du fiston et de ce fait, il était à leur merci.
Seul KS a voulu mettre fin à ce grand scandale et au lieu de le remercier et de l'appuyer, on le dénigre.
Dans quelle Tunisie voulons nous être ?
Celle de la corruption et de l'injustice ?
Ou celle de la secte et ses filiales ?
Le choix est vite fait.