
Le président de la République, Kaïs Saïed a reçu, jeudi 1er juin 2023, la cheffe du gouvernement, Najla Bouden au palais de Carthage.
La rencontre a porté sur le fonctionnement du gouvernement et les équilibres financiers, plus particulièrement. Dans ce contexte, il a réaffirmé la nécessité de réaliser l’équilibre escompté en pensant à de nouveaux mécanismes basés sur la justice, tout en préservant la paix sociale.
«Je sais que le travail est pénible ces derniers jours, comme il l’a toujours été. Nous allons assumer l’entière responsabilité. Nous ne reviendrons jamais sur nos choix et nos engagements envers le peuple tunisien », souligne-t-il. Il a, également, mis l’accent sur l’importance de la cohérence et l’harmonie de l’action gouvernementale chapeautée par la cheffe du gouvernement, «il n’y aucun moyen permettant aux ministres d’agir contrairement à la politique définie par le président de la République. L’harmonie entre tous les membres du gouvernement est exigée ».
Le président de la République a réitéré ses propos exprimés lors de sa réunion avec les professeurs universitaires, reprenant la citation d’Omar Ibn Al Khattab: « Si je l'avais su auparavant, j’aurais pris l'excédent d'argent des riches pour le donner aux pauvres ».
Ainsi, il a souligné : « au lieu de lever les subventions au nom de la rationalisation, il est possible d’appliquer des taxes supplémentaires à ceux qui en bénéficient et sans se soumettre aux diktats étrangers ». Il a rappelé que la Tunisie avait déjà eu recours à ce mécanisme depuis les années quarante, à travers la création de la caisse de compensation.
S.H
Ecrit par A4 - Tunis, le 14 Janvier 2023
Nous vivons une drôle d'époque
Où même les dieux deviennent loufoques
Une époque risquée, bien incertaine
Où les tout-puissants sont à la traine
Ils ne pigent rien, sont dépassés
Braillent et fulminent comme des angoissés
Ce n'est qu'un blasphème, je le sais bien
De dire des dieux qu'ils ne pigent rien
Mais que voulez-vous que je dise
Devant l'horreur de leurs bêtises
Quand ils confient avec délectation
Qu'ils nous programment une épuration ?
Que dois-je dire de ces divinités
Qui par manque de lucidité
Ne nous débitent que des âneries
Ne nous sortent que des vacheries ?
N'ont-ils pas sottement confondu
Les droits chemins et les voies tordues ?
Même s'il manque parfois de clairvoyance
Le notre est le meilleur, ciel quelle chance !
Ecoutez bien son discours divin
Enonçant ses diktats un à un
Enumérant ses prédications
Psalmodiant sa co-ran-stitution
Il faut dire que c'est plus fort que lui
'?a le travaille toutes les nuits
Il ne peut penser qu'aux miséreux
Qu'aux pauvres bipèdes malheureux
Il en rêve dans ses méditations
Et désire en avoir douze millions !!!
On pourrait faire appel aussi à ceux qui travaillent à l'étranger.
Il y a aussi moyen de faire appel, dans la mesure d'une faisabilité acceptable, et à titre exceptionnel, aux dons des personnes en "délicatesse" avec le fisc ainsi que ceux impliqués dans le processus de réconciliation fiscale pour des projets, qui, pour la plupart d'entre eux, ont peu de chance de voir le jour.
Cela servirait à "mesurer" le souci de nos compatriotes à s'impliquer dans le redressement des finances du pays et à dépêcher l'état à traiter comme il se doit et dans les meilleurs délais possibles le dossier des entreprises "fossiles" qui pompent les deniers de l'état
En résumé ceux qui trinqueront, seront toujours les mêmes: les salariés nantis. A l'échelle du peuple veut : un salarié nanti est celui qui gagne plus que le SMIG. Alors à vos poches... Et continuez à tambouriner !
Le nivellement atroce de la société tunisienne depuis 40 années a un visage et une légalité , a défaut de légitimité: Mr Kaes Saed
Ritz Schäffer, Président de la Bavière après la Seconde Guerre mondiale, était convaincu qu'il fallait redistribuer les richesses à l'heure zéro dans une Allemagne dévastée par la guerre. Le politicien de la CSU ne s'est pas fait d'amis avec l'idée d'impôts spéciaux.
Et ainsi, la jeune République Fédérale d'après guerre a connu la plus grande action de redistribution jamais réalisée dans une économie libre de marché. Des milliards provenant entre autre des impôts sur la fortune ont été prélevés et versés à des millions de personnes démunies. Le 1er septembre 1952, la loi sur la répartition de charge (Lastverteilung) est entrée en vigueur.
L'idée n'a apparemment pas perdu beaucoup de sa force de rayonnement sociopolitique. En effet, lors du débat sur la manière dont l'Etat allemand devait faire face aux coûts élevés de la Pandémie Corona, la demande d'un nouvel impôt spécial sur le modèle historique de la répartition de charge a également fait son apparition.
Schäffer voulait construire une nouvelle société allemande socialement solidaire : "Il est naturel de penser que celui qui a subi des dommages patrimoniaux pendant la guerre se tourne vers celui qui a conservé sa fortune pendant la guerre", expliquait le ministre.
La souffrance, la misère et le désespoir étaient omniprésents. Immédiatement après la fin de la guerre, le pays comptait 15 millions de personnes qui ne possédaient souvent pas grand-chose de plus que leurs vêtements usés: Victimes des bombardements (souvent exagérés et inutiles après la capitulation de L'Allemagne --> mais ceci est un autre sujet) , sans-abri, douze millions de personnes, déplacées des anciens territoires allemands de l'Est, ont cherché une nouvelle patrie à l'Ouest. Dix-huit millions de personnes, soit plus d'un tiers de la population de la République fédérale d'Allemagne à l'époque, avaient droit à des versements d'argent gratuit au nom de la répartition de charge.
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De même, la répartition de charge est aujourd'hui une obligation en Tunisie, au nom d'une nouvelle société tunisienne socialement solidaire durant une situation socio-économique très difficile à la suite de la pandémie du virus corona et de la guerre en Ukraine.
Bonne journée
Theodore Dalrymple
Quelques lecteurs de BN possèdent encore une certaine hauteur de vue
Mais quel homme !
Et en plus, il cite Omar Ibn Al Khattab !
Mon Dieu, c'est vrai qu'en 1400 ans, rien ou presque ne s'est passé... Cet homme est dangereux, il n'est pas fait et ne sera jamais président. C'est une erreur de l'histoire et nous payons et payerons un lourd tribut à cause de ses conneries et ses idées passéistes... Marre de ces littéraires qui vivent dans un monde parallèle. Je rêve d'une Tunisie dirigée par un maallem, un ingénieur, un mec pragmatique et bosseur... Pas ce farfelu qui n'y connaît rien à rien et qui souffre de complotite aigue...
La vignette automobile devrait leur coûter beaucoup plus cher, pour commencer, au moins dix fois le coût actuel s'ils veulent continuer à "frimer"....
pour financer le SOCIAL.
il FAUT imposer sur les signes extérieurs de richesses: grosses voitures, belles villas, voyages souvent à l'étranger ...
il FAUT imposer ces belles villas, inscrit au nom d'un enfant, voir un bébé !!
Une réunion avec des professeurs pour maquiller cette nouvelle taxe! Qui ne sait pas taxer
Mais que raconte-t-il ce personnage ? Se rend-il point compte qu'il n'est qu'un farfelu, un con, un ringard?
Que le peuple tunisien applaudisse la destruction, la démolition du dernier rempart de la Tunisie, à savoir le secteur productif privé. Que les énergumènes, fidèles de ce malade fassent la fête. Dans quelques mois tombera la tunisie et ce guide suprême avec.
'?a sera bien fait pour la
gueule de cette plèbe.
Cher zarzoumia, vous avez complètement raison. Je partage profondément votre opinion. La tunisie à deux pas du fond du gouffre.
Bonne journée
Il faudrait qu'un journaliste d'investigation, s'il en existe un, fasse une enquête en calculant la somme colossale touchée par les grévistes, sans qu'ils aient donné aucune contrepartie, du jour de l'infection de 2011 à aujourd'hui.
Il faudrait commencer à penser sérieusement à annuler le jour de repos accordé aux misérables fainéants et aux paresseux de la place par le mesquin et populiste abbou.
Cette anomalie, coute chaque année, des dizaines de milliards à lEtat !!!!!
La nation ne peut plus se permettre ce genre de luxe.
Seul le travail, paie.
La demande d'un impôt foncier unique sur tous les actifs supérieurs à un million de TDN par exemple et une réintroduction de l'impôt sur la fortune ordinaire sur tous les actifs supérieurs à un million de TND.
Un prélèvement sur la richesse ne submergerait personne des super riches surtout de la dictature de Bourguiba et Ben Ali et il y aurait bien sûr des exemptions pour les actifs commerciaux. Mais ici aussi, si l'état n'avait pas sauvé l' économie et le tourisme avec ses moyens, de nombreuses entreprises n'auraient pas survécu. Il est donc temps pour un pour cent des super-riches de redonner quelque chose à la société.
Il faut différencier la richesse gagnée par un travail honnête et la responsabilité des entreprises doit être évaluée par rapport à la richesse des spéculateurs.
Regardez la bourse, les banques, les assurances, les spéculateurs et les sauterelles!
Bon vent!

