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Jlassi : les poursuites visent à intimider les journalistes tunisiens et à museler les voix libres
21/02/2023 | 15:37
2 min
Jlassi : les poursuites visent à intimider les journalistes tunisiens et à museler les voix libres

 

Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Mahdi Jlassi, a réagi à l’annonce de poursuites engagées contre lui.

« Ces poursuites visent à cibler la liberté du travail journalistique, à cibler le syndicat des journalistes et à tenter d’intimider les journalistes tunisiens », a-t-il affirmé. Pour lui, il s’agit « d’un message pour dire que tous ceux qui prendront des positions indépendantes, des positions pour les droits et liberté seront punis de la sorte ».

 

 

En outre, M. Jlassi a indiqué qu’il n’était pas au courant de ces poursuites.

« J’ai su aujourd’hui par hasard et via Facebook qu’une plainte a été déposée par des éléments des forces de l’ordre contre moi. J’ai contacté l’avocate Saida Garrach qui m’a confirmé que je fais l’objet de poursuites pour atteinte contre un fonctionnaire lors de l’exercice de ses fonctions et pour entrave à la liberté de circulation, lors d’une manifestation qui s’est tenue 18 juillet 2022 », a-t-il précisé.

Il a tenu à rappeler, dans ce cadre, « qu’il n’y a pas eu d’altercations avec les forces de l’ordre ce jour-là, chose qui est documentée, et qu’il était présent en tant que journaliste couvrant l’événement, preuve à l’appui son reportage publié sur le site Nawaat ».

 

Rappelons que Mahdi Jlassi ainsi que d’autres activistes sont convoqués par la justice pour « incitation à la désobéissance et voies de fait sur agent public ». Une instruction judiciaire a été ouverte à leur encontre. Des policiers ont engagé des poursuites contre Mahdi Jlassi, Wael Naouar, Khalil Zghidi et d’autres activistes pour avoir organisé une manifestation le 18 juillet 2022 contre le référendum.

Ces poursuites font suite à une vague d’arrestations et de poursuites visant des politiciens, des magistrats, des journalistes et des activistes de tout bord.

 

I.N

21/02/2023 | 15:37
2 min
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Commentaires
SALIM
SON NOM EST PERSONNE. ET IL NE SAIT PAS ENCORE SON PRENOM.SUR B.N C'EST MAHDI.SUR CHEMS F.M AUJOURD'HUI C'EST MOHAMED YASINE
a posté le 21-02-2023 à 18:19
il n'est pas encore descendu dans la rue.Il a peur d'etre égaré dans la rue, et dans ce cas il ne peut pas dire quel est son prénom MAHDI ou MOHAMED YASINE.Il n'est pas neutre et il a un penchant pour un parti des cinq ,comme BASSEM de la ligue.Il n'a que le dénigrement envers le 25 JUILLET et KAIS SAIED et d'une maniére subjective et sans preuves.Il ne soutient que les causes perdues comme la HAICA contre l'ISIE.Et le probléme des Média confisqués date de plus que 12 ans.Ou étiez vous et votre SNJT. Et sa photo hier , RJEL ALA RJEL en recevant LES AMBASSADEURS EUROPEENS.Et on l'appelle NAKIB ou DOYEN.Pour qui il se prend.
SALIM
NUL N'EST AU DESSUS DE LA LA LOI. NI L'UGTT, NI LA SNJT ET NI LA LIGUE
a posté le 21-02-2023 à 17:57
Il faut commencer par des audits financiers approfondis de ces organisations. Pas de subvention de l'état à ces organisations .La CNSS et la direction des impots doivent etre fermes envers ces organisations pour récupérer leurs dus.Il est anormal que l'état cede un terrain à l'UGTT pour qu'il construise son siége.Puis l'UGTT loue ce siége et se transforme en PROMOTEUR IMMOBILIER. Pourquoi l'état cede un terrain à quelqu'un qui n'a pas besoin.
Naim
Une mise au point.
a posté le 21-02-2023 à 17:54
Il est certain que beaucoup d'entre vous braves et patriotes qui se contentent de donner des informations et c'est leur missions mais tant d'autres traîtres qui ont vendus leurs âmes à l'tranger, émettant des opinions contraires à nos attentes, ceux là là, on est prêt à s'opposer à eux par tous les moyens et ils sont nombreux.
Ghanou
Impartialité
a posté le 21-02-2023 à 16:20
Mais enfin, M. Jlassi, le commun des mortels vous dira que l'impartialité est la première qualité d'un journalisme libre et responsable. On n'a pas besoin de faire l'école de journalisme pour savoir cela. Votre photo le jour de la manifestation avec un haut parleur à la main, décriant le régime et les objectifs sournois totalitaire (selon vous) de notre régime politique, cela n'a rien d'un journalisme libre, impartial et responsable. Vous ne vous êtes pas peut-être enregistré.
La démocratie
n'est pas l'anarchie...
a posté le 21-02-2023 à 16:01
Ceux qui foutent la pagaille dans la rue et menacent les fonctionnaires de l'état doivent être poursuivis en justice, quelque soit leur poste de responsabilité ou leur rang social ! Fini le banditisme au nom de la démocratie et de la liberté d'expression. La démocratie n'est pas l'anarchie.