
Le comité de défense des détenus politiques dans le cadre de l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’Etat a rendu public un communiqué, dimanche 18 juin 2023, à la suite de la publication d'une dépêche attribuée à la porte-parole du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme en Tunisie, selon laquelle le juge d'instruction du bureau N°36 aurait émis une décision interdisant le traitement médiatique de l'affaire.
Le comité de défense souligne que la décision du juge d'instruction de restreindre la diffusion médiatique va à l'encontre de la liberté d'expression et des médias, ainsi que des dispositions de la constitution et des lois en vigueur dans le pays, en particulier les dispositions du décret 116, qui empêchent le contrôle social des activités judiciaires, élément essentiel pour garantir la transparence du système judiciaire, d’autant plus que cette affaire concerne un procès politique initié par le pouvoir en place contre des opposants démocratiques en raison de leurs positions.
Il affirme que l'objectif réel de cette décision n'est pas de garantir la confidentialité de l'enquête et la bonne conduite des investigations, mais de restreindre les libertés, de porter atteinte au droit de la défense et de museler les voix après que la vérité sur le dossier a été dévoilée au public, révélant des accusations fabriquées et attribuant à des opposants démocratiques des actes non criminels, et dont le seul crime est d'exercer leurs libertés.
Le comité assure qu'il utilisera tous les moyens juridiques et légitimes pour contester cette décision de restriction. Il continuera de défendre les intérêts des détenus politiques en utilisant les moyens qu'il juge appropriés et fournira des informations sur les derniers développements tels que les dates des audiences, les mesures prises, et autres informations pertinentes, soulignant que ce droit fondamental concerne le droit de la défense et ne peut être restreint par quelque partie que ce soit.
Ainsi, il appelle tous les médias écrits, audiovisuels et visuels à exercer leur droit naturel de traiter cette affaire conformément à la liberté de la presse et à l'accès à l'information, tout en respectant les normes en vigueur, et à faire face à toute tentative de censure. En particulier, il appelle le syndicat national des journalistes et la fédération des directeurs de journaux à condamner cette décision illégale et injustifiée, et à s'y opposer afin de protéger la liberté de la presse et son rôle dans la garantie du contrôle social des activités judiciaires.
Le comité de défense annonce également qu'il a décidé de contester immédiatement la décision d'interdiction.
S.H
1-Intimidation des juges et de la ministre de la justice.
2-Incitation des TUNISIENS contre la justice, et contre la ministre, et le PRESIDENT KAIS SAIED.
3-Adresser des messages à l'étranger, gouvernements ,sénateurs,euro-députés,FMI, organisations non gouvernementales pour faire pression sur la TUNISIE.
4-Faire pression sur la justice pour retarder la comparution des avocats membres du comité de défense ,DILOU, AYACHI , ESSID, ISLEM, et autres.....
Mais c'est en vain, car les Tunisiens sont convaincus, meme INTUITIVEMENT ,que les detenus ne sont pas SI BLANCS ,ni si FARFOURI et les détails ne les interressent plus.
C quoi cette dérive complètement débile et minable?