
Le Syndicat national des Journalistes tunisiens (SNJT) a rendu public un communiqué, dimanche 18 juin 2023, indiquant qu’il suit avec une grande préoccupation la décision du juge d'instruction du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme interdisant le traitement médiatique de ce qui est en rapport avec l'affaire de complot contre la sûreté de l'État.
Le syndicat considère que cette décision est dépourvue de fondement juridique, en plus d'être en contradiction non seulement avec la Constitution et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par la Tunisie, mais aussi avec l'évolution technologique qui permet aux médias étrangers et aux plateformes de médias sociaux d'aborder ces questions.
Dans ce contexte, le syndicat a exprimé son intention de présenter un recours contre cette décision devant la chambre de mise en accusation du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, appelant la justice à défendre le principe de liberté et à s'éloigner de la logique de dissimulation et de censure préalable.
Il a considéré que cette décision porte atteinte au droit des citoyens à l'information, en particulier dans ce type d'affaires qui suscite l'attention de l'opinion publique nationale et politique, et où un minimum de transparence et de clarté devrait être assuré.
Le syndicat a, également, demandé au parquet de communiquer au public les développements de l'affaire, à l'instar de ce qui se fait dans des affaires similaires dans d'autres pays, comme l'affaire de l'espionnage russe aux États-Unis, qui a bénéficié d'un suivi médiatique instantané et détaillé.
Enfin, il a appelé tous les journalistes à poursuivre leur travail en couvrant les informations liées à l'affaire du complot conformément aux règles légales et éthiques généralement acceptées.
En effet, le syndicat a indiqué dans son communiqué que cette décision est contraire aux dispositions de l'article 37 de la Constitution actuelle, qui interdit la censure préalable de la liberté d'expression, de la presse et de la publication.
Par conséquent, le syndicat a exprimé son étonnement face à cette tendance vers l'interdiction et la censure préalable, au lieu de clarifier les zones d'ombre entourant l'affaire ayant contribué à la propagation des fausses informations, ainsi que des rumeurs et des fuites visant à influencer l'opinion publique.
Cette décision est également en contradiction avec l'article 38 de la Constitution, qui consacre le droit des citoyens à l'information, en particulier dans ce type d'affaires qui suscite l'attention de l'opinion publique nationale et politique, et qui devrait bénéficier d'un minimum de transparence et de clarté.
D'un autre côté, la décision du juge d'instruction du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme est en contradiction avec l'article 55 de la Constitution, qui stipule la possibilité de restreindre les droits et libertés, y compris la liberté de la presse, selon un ensemble de conditions et de règles, dont la condition de nécessité dans un régime démocratique.
Le syndicat estime que cette décision n'a pas respecté la clause de nécessité tant qu'il est encore possible d'utiliser les réseaux sociaux pour la diffusion médiatique dans cette affaire en dehors de toutes les contraintes légales et éthiques qui s'appliquent aux médias. Il aurait été préférable que le pouvoir judiciaire fournisse temporairement aux journalistes les informations nécessaires pour éclairer l'opinion publique, enrichir les débats et assurer une couverture médiatique équilibrée.
Par conséquent, empêcher les médias de diffuser des informations sur des questions d'intérêt public, tandis que les pages gérées depuis l'étranger via les plateformes de médias sociaux jouissent d'une immunité totale, ouvre la porte à la propagation de fausses informations, à la manipulation du pouvoir judiciaire et à la violation des données personnelles des citoyens.
S.H
1-Intimidation des juges et de la ministre de la justice.
2-Incitation des TUNISIENS contre la justice, et contre la ministre, et le PRESIDENT KAIS SAIED.
3-Adresser des messages à l'étranger, gouvernements ,FMI, organisations non gouvernementales pour faire pression sur la TUNISIE.
4-Faire pression sur la justice pour retarder la comparution des avocats membres du comité de défense ,DILOU, AYACHI , ESSID, ISLEM, et autres.....
Mais c'est en vain, car les Tunisiens sont convaincus, meme INTUITIVEMENT ,que les detenus ne sont pas SI BLANCS ,ni si FARFOURI et les détails ne les interressent pas.
En plus les membres du bureau actuel ne representent pas les journalistes ni de près ni de loin.


