
Le secrétaire général adjoint de la Fédération nationale de l'enseignement de base, Ikbel Azzabi, a estimé qu’avec son attitude et ses décisions, notamment concernant la révocation de dizaines de directeurs d’école, le ministre Mohamed Ali Boughdiri est décidé à faire un carnage dans le secteur.
Dans une déclaration à Borhen Bssais, animateur du plateau « l'Émission impossible » sur les ondes de la radio IFM, le syndicaliste a admis, vendredi 7 juillet 2023, que le ministre a marqué des points mais pour lui la guerre continue et les batailles s’enchaîneront.
« Il a paru ferme mais nous aussi nous sommes fermes dans notre militantisme et notre escalade ! », a-t-il affirmé. Et de rappeler qu’avant lorsqu’il était membre du bureau exécutif de la centrale syndicale, M. Boughdiri avait estimé que la retenue sur salaire est une mesure illégale et immorale, visant à affamer les enseignants.
En ce qui concerne la révocation de 150 directeurs, il a estimé qu’il s’agit d’un stratagème du ministre pour remettre la crise à la rentrée scolaire afin de gagner du temps, surtout que ce dernier annonce d’autres révocations. Il a profité de son passage radiophonique pour se demander qui va diriger les établissements des directeurs révoqués entre temps et surtout à la rentrée. Il a précisé, dans ce cadre, que selon la loi, les procédures de recrutement démarrent le 14 septembre de chaque année et se poursuivent pendant deux semaines de concours pour les candidats.
Autre point important, il a affirmé, que tous les instituteurs du pays refuseraient de prendre la place de leurs collègues révoqués.
En réponse à une question d’un chroniqueur, Ikbel Azzabi a martelé : « Le ministre de l’Éducation veut faire un carnage dans le secteur et nous n’allons pas le laisser faire, sachant qu’il n’y a pas une fonction de direction d’école, mais ce qu’il y a c’est un poste d’instituteur chargé de la gestion d’une école avec aucun privilège et aucun staff ».
La veille, plusieurs membres de la Fédération générale de l'enseignement de base ont réagi aux menaces de révocations des directeurs d’écoles et leur mise en application, en affirmant que le syndicat est prêt à défendre ses adhérents par tous les moyens.
I.N
Comment peut-on construire un enfant, un futur homme et femme compétent et responsable avec l'attitude de ces professeurs destructeurs qui ne reculent devant rien même pas l'enfance.
Il est temps que cela s'arrête. Le combat syndical peut prendre d'autres formes sans prendre les enfants en otâges.
Vous inventez de nouvelles grèves pour garantir vos salaires en détruisant la vies scolaire des enfants.
Continuez vos agressions, les gens se retourneront bientôt contre vous. J'aimerais bien voir comment vous allez vous en sortir sans le soutien de la population et de vos collègues
Pas bon pour l'avenir du pays!
L'école n'est pas un passe temps facultatif, elle prépare l'avenir du pays.
Mais allez faire comprendre cela aux saboteurs...
eux ils veulent faire du sabotage

