
L’expert en économie et ancien ministre des Finances, Hakim Ben Hammouda a été l’invité de Myriam Belkadhi, ce lundi 27 janvier 2020, sur la chaîne El Hiwar Ettounsi pour revenir sur sa vision de la scène politique et économique et les perspectives de la période à venir.
Hakim Ben Hammouda a estimé que parmi les plus grands manquements en Tunisie après la révolution, l’absence d’un projet collectif qui unit les Tunisiens. « C’est une sorte de rupture avec les plus grandes étapes de l’histoire de la Tunisie. Il s’agit d’un pacte social qui marque la rupture avec les anciennes institutions politiques et la mise en place d’un Etat moderne, outre l’instauration d’un nouveau modèle de développement et d'un nouveau modèle économique. Il est aussi question d’une nouvelle vision sociale ».
Dans le même contexte, il a indiqué qu’il est nécessaire d’avoir une vision globale à long terme pour les différents secteurs. « A titre d’exemple, il est possible de réhabiliter les établissements hospitaliers. Aujourd’hui, les hôpitaux sont délabrés. La réhabilitation peut se faire à travers un programme d’investissement qui s’étale sur trois ans. Il est possible de prévoir un milliard de dinars du budget de l’Etat à cet effet, aussi bien pour la santé que l’éducation ». Hakim Ben Hammouda a, également, estimé qu’il est possible d’exploiter à nouveau la solidarité sociale afin qu’elle joue son rôle, notamment dans les régions.
L’expert en économie a, également, indiqué qu’il est possible de prévoir un plan de réhabilitation des établissements publics sans pour autant passer par la case de privatisation. Selon lui, cette démarche requiert la conjugaison des efforts de tous les acteurs de la scène nationale.
Au final, il a considéré que la situation nécessite un gouvernement fédérateur qui unit les Tunisiens autour d’un programme global et une vision claire afin de mettre en place les stratégies susceptibles de sortir le pays de la crise actuelle. « Le plus important n'est pas que je sois, ou non, au sein du gouvernement. Indépendamment des noms, la Tunisie regorge de compétences nationales capables de relever les défis tant qu’il y a une réelle volonté politique pour le faire ».
S.H
Après des décennies marquées par un mauvais choix des priorités et beaucoup de passe droit et le déséquilibre régional,après 9 années de gestion anarchique et de mauvaise gouvernance confirmée par la préférence des islamistes pour le néo libéralisme et le délitement de l'Etat ,il serait temps de prendre conscience de l'immensité de la tâche.
Le grand problème reste le niveau de la classe politique avec sa politique politicienne et quelques discours extrémistes bâtis à coups de slogans et des partis qui surgissent quelques mois avant les élections ; ce qui aggrave le manque de confiance des citoyens envers ces politiciens.
Avec l'inculture politique d'une bonne partie des citoyens,il n'y aura pas de miracle et malheureusement ce sont les générations montantes qui paieront la facture sur tous les plans.
Je me demande si la journaliste était sérieuse ou si elle était. . .furieuse ?
Maxula.