Bien que toujours exclu par l’Instance électorale, le candidat réhabilité par le tribunal administratif, Imed Daïmi, s’est joint samedi 14 septembre 2024, à la campagne pour la présidentielle du 6 octobre.
En ce premier jour de campagne, le candidat exclu a publié une vidéo où il souligne que les Tunisiens sont aujourd’hui « dos au mur et n’ont plus de temps à perdre ».
« Notre situation est catastrophique, notre économie est archaïque, nos lois sont désuètes, nos établissements publics sont tous en faillite, notre système éducatif s’effondre, notre système de santé est usé, nos dettes explosent, notre souveraineté alimentaire est menacée et notre souveraineté énergétique et hydrique est dans une situation critique, sans parler de la situation de l’environnement, de la saleté et de la décrépitude urbaine dans la plupart des villes du pays. Tout cela d’un côté et la décadence morale d’une grande partie des Tunisiens d’un autre, ce qui a conduit à la hausse de la criminalité et à la prolifération de la corruption. Nous n’avons plus de temps à perdre en complotisme et en solutions illusoires. La situation exige d’entamer tout de suite l’agenda des grandes réformes selon une vision claire et construite validée par les urnes », a-t-il déclaré.
Imed Daïmi a souligné, que malgré toutes les tentatives pour l’exclure de la course, il va « profiter de la campagne électorale pour s’adresser aux Tunisiens, leur dire la vérité et poser sérieusement les problèmes de la Tunisie en faisant une campagne électorale exemplaire basée sur un programme de réformes », promettant d’autres intervenions à venir autour des réformes dans les secteurs principaux.
M.B.Z
" ce monsieur fesait partie de la bande qui a detruit notre pays . il doit etre jugé ."