L'avocat et membre du comité de défense des détenus dans le cadre de l'affaire de complot contre la sûreté de l'État, Abdelaziz Essid a indiqué avoir pris connaissance de la décision de refus de la demande de libération de ses clients par les médias.
Intervenant le 31 mars 2023 durant « Nes Diwan » de Samah Meftah sur Diwan Fm, Abdelaziz Essid a indiqué que les avocats ont déposé une demande de libération des détenus, mais aussi afin de dévoiler l’identité de l’informateur anonyme dans cette affaire.
Abdelaziz Essid a indiqué qu’une demande de dévoiler l’identité de cette personne a été déposée conformément à la législation en vigueur et à la procédure. Il a indiqué que les avocats ont déposé la demande de libération des accusés en raison de l’absence de preuves. Il a assuré que l’affaire était purement politique et qu’il s’agissait d’une tentative de porter atteinte à l’opposition au chef de l’État, Kaïs Saïed.
L’avocat a rappelé que Kaïs Saïed considérait que toute personne cherchant à innocenter les détenus dans le cadre de cette affaire était leur complice. Il a évoqué la suspension d’un juge d’instruction ayant libéré un détenu dans le cadre d’une autre affaire à caractère politique. Il a conclu que les magistrats subissaient de grandes pressions et que ceci portait atteinte à l’indépendance de la justice.
S.G
Sous d'autres cieux, ils seraient déjà passés devant le peloton d'exécution.
Le mensonge est devenu, depuis la maudite année 2011, un sport national au bled.
Ce silence constant des procureurs prive l'opinion publique de la connaissance du caractère probant ou pas des preuves dans ce dossier judiciaire.
Cela accrédite les déclarations, également constantes, des avocats des prévenus, qui n'ont de cesse de dire que les accusations de complot sont dépourvues de preuves probantes.
Mais cette défense des accusés, des détenus manifestement politiques, n'empêche pas que ces détentions se banalisent au fur et à mesure que s'allonge la durée, jusqu'à quatorze mois en droit pénal, de la privation de liberté.
Personne ne sort de l'auberge pénitentiaire !