
Le professeur en économie et analyste financier, Bassem Ennaifer, est revenu, jeudi 4 juillet 2024, sur le prêt en devises contracté par l’État tunisien auprès des banques tunisiennes.
Deux jours auparavant, l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) avait adopté la convention de financement conclue le 16 mai 2024 entre l'État tunisien et un groupement de banques locales pour le financement du budget de l'État, pour un montant en devises d’environ 570 millions de dinars (156 millions d’euros et seize millions de dollars).
M. Ennaifer a indiqué, dans une interview téléphonique à Amina Ben Doua lors de son passage dans l'émission Midi Show, que l’endettement intérieur du pays, atteint 62,8 milliards dinars, jusqu’à mars 2024 alors que l’endettement extérieur du pays a atteint 62,9 milliards dinars, jusqu’à cette date, soit pratiquement 50% d’endettement intérieur et 50% d’endettement extérieur contre 65,9% d’endettement extérieur et 34,1% endettement intérieur en 2020.
Et d’expliquer : « Aujourd’hui l’endettement public dépasse les 80% du PIB. Or, il y a des pays où ce taux dépasse les 100%, mais avec leurs monnaies intérieures comme c’est le cas pour le Japon ». Et d’admettre qu’emprunter en devises peut engendrer des pressions, mais pour lui, un budget d’État ne peut pas augmenter de 20% ou 30%, il doit évoluer logiquement et en parallèle avec la hausse des revenus de l’État.
L’expert a indiqué qu’actuellement, l’endettement est en train d’augmenter et, parallèlement, le service de la dette. L’État veut respecter ses engagements étant importants pour la stabilité du pays intérieure et extérieure, et cela se fera au dépend de certaines dépenses comme l’investissement.
Bassem Ennaifer a affirmé que « 2023 a été une année difficile au niveau des finances publiques, 2024 sera une année plus difficile et en 2025, il y aura un début d’amélioration, bien que le service de la dette intérieure sera élevé ». Et de préciser qu’à partir de 2025, le service de la dette intérieure sera supérieur au service de la dette extérieure, contrairement aux décennies précédentes.
I.N.
Il ne fait que régurgiter des formules apprises durant ces études.
Aucun esprit de synthèse ni quoi que ce soit d'autre.
La Tunisie, depuis l'attaque foudroyante des criquets pèlerins, la maudite années 2011, est devenue une manufacture de présidents potentiels.
Ya mala hala.
Je ne pense pas qu'on s'en sortira indemne de ce tsunami de chléyék !!!
Il aurait pu dire que la dette interieur coute moins cher a l etat tunisien mais que cela impactera le pret des banques tunisienne vers les entreprises et donc oui l investissement d aujourd hui et donc la croissance demain .
Il aurait pu dire que la hausse du smig et retraite impactera aussi 2025 il n y aura donc pas d amelioration . En faite tant que l etat reduit pas ses depenses et virent les 500 000 fonctionnaires il n y aura pas d amélioration