Emmanuel Macron a rappelé mercredi 2 avril 2025 en Conseil des ministres « que l'autorité judiciaire est indépendante » et « que les magistrats doivent être protégés », après la condamnation de Marine Le Pen, qui a suscité des attaques contre les juges de la part du Rassemblement national, ont rapporté des participants.
Le président français a aussi affirmé que « tous les justiciables ont droit au recours », selon ces sources, alors que la justice a déjà fait savoir qu'un nouveau procès en appel pourrait se tenir dans des délais laissant une porte ouverte à une éventuelle candidature présidentielle en 2027 de la leader du parti d'extrême droite.
Le président de la République, qui ne s'était pas encore exprimé depuis la condamnation de lundi, s'est placé en « garant des institutions », selon son entourage, en rappelant des « principes très généraux » et sans entrer dans le détail du jugement.
Marine Le Pen a été condamnée lundi dans le procès en première instance de l'affaire des assistants d'eurodéputés du RN, avec une peine d'inéligibilité immédiate de cinq ans qui, en l'état, l'empêche de briguer l'Élysée dans deux ans.
Devant la presse à l'issue du Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a aussi rapporté ce propos du chef de l'État.
« Il a rappelé trois choses. La première est que, évidemment, la justice est indépendante et qu'elle prend ses décisions en toute indépendance et qu'il faut donc la respecter comme un pilier de notre démocratie », a-t-elle dit.
« La seconde est de rappeler que les menaces faites sur les magistrats sont absolument insupportables et intolérables, puisque nous sommes encore une fois dans une démocratie. Et la justice est tout à fait indépendante et doit être respectée », a-t-elle ajouté.
« Et la troisième est de rappeler que chacun a droit à une justice équivalente et que le droit est le même pour tout le monde. »
© Agence France-Presse
Pas n'importe lequel.
Le parti dont le slogan était " Têtes hautes et mains propres".
Le RN, parti xénophobe, fasciste aux yeux de certains polotologues, parti républicain selon les habiles soucieux de préserver leur place, ou bien froussards comme il y eut, il n'y a pas très loin en ce pays qui se mirent au service du pétainisme quand d'autres restaient debout au péril de leur vie.
Pour les connaisseurs, les images des députés RN, tous debout hurlant au diapason de l'orateur qui tancait l'?tat et la Justice quand le banc du gouvernement restait assis sont parlantes.
Le RN, victime.
Le RN qui contraint un ministre à ordonner de précipiter le pas afin de satisfaire Le Pen, devenue chef.
On verra comment cela conduira bon nombre, de compromis en compromission, à se rendre....
L'Histoire n'est pas écrite d'avance, mais certains comportements sont des indicateurs.....significatifs.
Quand un parti politique met en cause des juges, lesquels sont menacés par ses officines ou affidés sans soulever ensemble toute la classe politique, des élites intellectuelles, les démocrates, les vrais, hormis quelques individus, c'est que le péril a gagné les esprits.
Pour les plus finauds, le fascisme est déjà là.
Les faits, les gestes qui en relèvent sont dans le quotidien.
On peut en recenser, des lois, des règlements, pas sue des discours.
Son parti a utilisé des fonds européens a d'autres fins que celles prévues.
Alors OK le parti doit rembourser.
Mais il n'y a pas eu d'enrichissement personnel de la part de MLP, et elle n'est pas seule à porter la responsabilité des détournements.
Et enfin, l'inegibilite provisoire, qui l'empêche de se présenter aux présidentielle, est inutile.
Donc il s'agit bien de l'empêcher de se présenter , ce verdict est bel et bien politique.
Un majordome...
Un chauffeur...
4.1 millions d'euros détournés selon les juges...
6.7 selon le parlement européen...
Elle qui voulait une inéligibilité à vie pour tous ceux qui étaient pris la main dans le pot de confiture...
certes, l'inégibilité provisoire est peut être trop forte ... Mais elle le voulait
Il n'aura peut-être pas la même chanson le Micron !.
(comme beaucoup de politiciens le fussent, le font et le feront)
