
Deux courants s’affrontent au sein d’Ennahdha actuellement. Selon des sources informées, le parti islamiste est divisé entre maintenir son soutien au chef du gouvernement, Hichem Mechichi, ou le lâcher pour débloquer la crise actuelle.
Les tenants du soutien à Hichem Mechichi estiment qu’il en va de la crédibilité du parti et refusent d’aller dans l’inconnu après une démission du chef du gouvernement. De l’autre côté, ceux qui souhaitent lâcher le locataire de la Kasbah soutiennent que le prix politique du soutien à M. Mechichi est devenu bien trop lourd et que le fait de le lâcher pourrait améliorer de manière significative les conditions d’une négociation future dans le cadre d’un dialogue national par exemple.
Mais au-delà de la question du sort de Hichem Mechichi, les divergences profondes qui s’étaient exprimées pendant les derniers mois sont toujours présentes. Dans une déclaration à Express FM le 29 mars 2021, Imed Hammami n’a pas hésité à dire que le parti perdrait les prochaines élections s’il continue sur la voie qui écarte les avis non conformes à la politique dressée par Rached Ghannouchi. Il est également important de noter que le dernier conseil de la Choura, instance dirigeante du parti, s’est tenu le 17 janvier 2021, signe que tout n’est pas rose chez Ennahdha.
Enfin, il ne faut pas oublier la donnée internationale et régionale quand on évoque les politiques d’Ennahdha. Le rapprochement entre l’Arabie Saoudite et le Qatar suivi par celui plus récent de la Turquie et de l’Egypte rebat sérieusement les cartes au niveau international. Deux des principaux soutiens internationaux d’Ennahdha changent de politique, ce qui pourrait avoir des répercussions profondes. Rappelons que le parti islamiste n’a adhéré au dialogue national de 2013 qu’après avoir constaté l’accession au pouvoir de Sissi en Egypte.
Le parti Ennahdha se trouve sous pression aussi bien au niveau interne qu’au niveau externe. Plusieurs dirigeants parmi les « frondeurs » du parti réclament de déterminer et d’annoncer une date pour le 11èmecongrès du parti qui doit se tenir au courant de l’année 2021. Ils espèrent que cela sera une occasion pour questionner les politiques et les choix de Rached Ghannouchi durant ces dernières années. Mais il semble, de l’autre côté, que les soutiens du président du parti ne sont pas trop pressés de l’organiser.
M.A


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la réponse est évidente: si l'actuel gouvernement de Michichi tombe, il y aura automatiquement une élection législative anticipée (sans entrer dans les détails...)
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La Survie politique du clan RG dépend de la survie politique de l'actuel gouvernement de Michichi.
Puis, il faut dire que le temps travaille au profit de Madame Moussi --> la division des frères musulmans entre RG et KS va affaiblir la position des frères musulmans au parlement. --> RG va devoir céder même 50% de ses électeurs au prochain Parti politique de KS...
Il y a un changement de paradigme et c'est très bien comme ça...
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Rien ne va plus pour le clan RG :)
Et cette majorié parlementaire, existe belle et bien, vous l´avez trouvé pour gouverner confortablement !
Mes félicitations, ne vous laissez pas distraire par des spectacles secondaires et bonne chance.
La Démocratie est sans doute épuisante et fatigante , surtout pour un pays qui n'a connu que la dictature!
Un cdg jeune, une démocratie parlementaire un coussin en plumes et une ceinture en soie.
Quoi de plus confortable dans ces conditions; pour quelqu'un d'aussi illuminé, avec une vision socio-économique claire et prête, il ne lui manque que le bâton pour briser le peu de verre qui reste...
"Quand l'acteur est mauvais, l'applaudissement le rend pire"
Surtout si c'est un khwenji qui le fait.. et je ne dis pas salut
1. Un jeune président du gouvernement, sans compétence, mène au désastre!
2. Une jeune démocratie, sans développement, mène à la dictature!
C'est toujours le même problème depuis l'indépendance, les sympathisants du pouvoir ne s'intéressent qu'à la partie pleine du verre, jusqu'à son évaporation pour devenir vide, faute de réalisme.
Il sera "livré" à son sort, avec une certaine et solide contrepartie dont je tairais sa consistance.
mchichi a succombé à l'appât du gain facile. Tôt ou tard, il en subira les inconvénients.
Eux (ces nahdha) sont là pour mener la belle vie et de ramener leurs concitoyens de Gabes et de Mednine vers Tunis tout en leur octroyant un recrutement ( pour la forme; fictif) dans les ministères et les sociétés publiques de Tunis, et des logements neufs construits par des promoteurs sudistes et ce par le biais de prêts de la part des banques (de sudistes) devenues propriétés de nahdha durant la dernière décennie qui a vue le massacré de l'économie tunisienne.
Avec qui ? Avec les destructeurs, les assassins, les mafieux et les ignares qui sont la cause même du désastre ?
Pourquoi dialoguer ? Toutes ces racailles de politicards ne pensent qu'à leurs bides et aux moyens de s'empiffrer de plus en plus ! D'ailleurs, ils sont incapables d'imaginer la politique autrement qu'une bataille de sales chiffonniers affamés et criminels !!!
La seule solution, c'est un coup de balai pour tous ces idiots et criminels !!!