
Le dirigeant nahdhaoui et ancien ministre Imed Hammami s’est attaqué à Rached Ghannouchi et sur sa candidature à la présidence du parti au prochain congrès.
« Le temps est venu pour Rached Ghannouchi de ne plus être à la tête d’Ennahdha dans le cadre de l’alternance au pouvoir. On ne lui demande pas de quitter le mouvement mais juste de quitter la présidence du mouvement », a soutenu M. Hammami ce mardi 3 novembre 2020 dans l’émission Kelma bel Kelma sur radio Med.
Et d’expliquer que depuis un an le mouvement et toutes ses instances sont gelés, et que le pouvoir de décision est uniquement détenu par Rached Ghannouchi. Juste pour exemple, il a spécifié que ce dernier ne se réunit avec le Conseil de la Choura que lorsqu’il le décide.
Il a martelé que Rached Ghannouchi n’est pas le président naturel du mouvement et que la loi ne lui permet pas de se représenter à la présidence du parti, sauf s’il la viole. Et ça c’est une autre histoire.
Imed Hammami pense que le silence du cheikh a envenimé les choses et créé des tensions au sein du parti, ce dernier signifiant son avis par l’intermédiaire d’autres personnes du mouvement.
Il a rappelé que Rached Ghannouchi est le président du mouvement depuis quarante ans et non pas depuis 2011. Sa reconduction à la tête du mouvement a été tolérée et approuvée pendant les deux derniers congrès.
« On a abordé le sujet en 2012 puis en 2016, là il n’y a plus d’issu ! Il était d’accord pour laisser la présidence, maintenant il ne peut plus revenir en arrière », a-t-il précisé.
Et d’admettre que Rached Ghannouchi veut en contrepartie des garanties pour qu’il soit le candidat d’Ennahdha pour la présidentielle de 2024.
Le leader considère que le mouvement Ennahdha a besoin d’une révolution en son sein et que les leaders du parti ont des responsabilités historiques à assumer.
En outre, il a considéré que depuis février dernier Lotfi Zitoun a induit en erreur Rached Ghannouchi.
I.N
Qu'attend la SPA pour intervenir ?
J'aimerais néanmoins que cet individu quitte la présidence de l'ARP. Son bilan est catastrophique. Il est entaché par les combines, le favoritisme, le manque de dignité et la soumission à des forces étrangères.
Mais ce qu'aimerais par-dessus tout c'est que les islamistes fourbes, profiteurs et incapables dégagent et quittent enfin et pour toujours la scène politique. La Tunisie a trop souffert depuis une dizaine d'année de leur incompétence et ne survivra pas trop longtemps à leur maintien au pouvoir.
Avec ou sans leur chef ils appartiennent désormais à l'histoire sans que l'avenir ne leur appartiennent loin s'en faut.
La roue de l'histoire est bien plus rapide que nous ne l'entendons. Soyons modestes pour espérer un peu, un petit peu de ce grand souffle qu'est l'histoire.
Les fanatiques, les zélés soutiens et autres personnages achetés n'ont plus d'arguments, eux qui nous parlent de révolution et de démocratie.
Ceux qui, de bonne foi et ignorance lui servent se réveilleront avec la gueule de bois, le moment venu.
Patience, Ghannouchi et sa bande se chargent de leur administrer la preuve qu'ils ont été menés en bâteau. Car, ils sont minoritaires et ne gouvernent que grâce aux complices nombreux et versatiles.
Mais, en vérité, les affaires de cette mouvance malfaisante ne valent pas une minute d'attention.
Nida Tounes n'a fait que passer, il pourra se reconstruire et revenir au Pouvoir un jour. Ennahdha quant à elle, elle est là, et elle veut rester là à l'éternité. La preuve : Rached Ghannouchi ne respecte même pas le règlement intérieur de son parti, lorsque son intérêt personnel est en jeu. Ghannouchi veut rester président à vie pour Ennahdha, et, si par malheur, il entrera au Palais de Carthage comme président, il n'en sortira que par mort naturelle ou provoquée, ou par coup d'état. Les mêmes arguments qu'il présente aujourd'hui pour rester à la présidence d'Ennahdha, il les présentera demain pour rester président de la République à vie .
Le peuple tunisien doit libérer son pays de l'occupation nahdhaouie, nous avons besoin d'une Tunisie libre, une Tunisie Ennahdha-free. Nous avons chassé Ben Ali et sa clique, nous pouvons chasser Ghannouchi et sa clique.
"Bandi msaieb fil bled".
Maintenant c'est le restant de cette région qui n'ont pas été recrutés comme leurs prédécesseurs qui vont réagir et se retourner contre nahdha qui été impartial avec les habitants d'une même région.
Baissez la tête et foncez !!!