
Le président de la République s’est rendu mardi 5 décembre à Béja où il a visité la Société tunisienne de sucre et un entrepôt municipal et au mausolée Farhat Hached où il a eu une discussion à bâtons rompus avec sa ministre des Affaires culturelles Hayet Guettat Guermazi, Noureddine Hached, fils du défunt, et Noureddine Taboubi et Samir Cheffi, respectivement, SG et SG adjoint de la centrale syndicale UGTT. Durant ses deux sorties, le président de la République et ses interlocuteurs n’ont pas manqué de tacler, sévèrement, le secteur privé et le libéralisme.
« L’âne de petite taille » est un dicton tunisien qu’on évoque lorsque l’on désigne chaque fois une même personne pour être le bouc émissaire d’un problème particulier. L’âne de petite taille préféré de Kaïs Saïed est incontestablement le secteur privé, responsable, à l’entendre de tous les maux de la Tunisie. Ce secteur est représenté par les lobbyistes, les corrompus, ceux qui veulent privatiser les entreprises publiques, ceux qui les concurrencent, les agences de notation internationale…
En visionnant les deux vidéos de sorties présidentielles du mardi 5 décembre, Kaïs Saïed n’a pas dérogé à ses habitudes.
Sur la forme, les deux vidéos ont été publiées vers 20 heures (moins tard que d’habitude) alors que les deux activités du chef de l’État ont eu lieu le matin. Certaines scènes auraient dû être censurées, mais cela n’a pas été fait. Ainsi le cas des vidéos aériennes où l’on voit tout le staff présidentiel. Pour de pures raisons de sécurité, la présidence ne peut pas se permettre de donner, avec autant de précisions, le nombre de gardes présidentiels et leur positionnement, sachant que le chef de l’État a fait l’objet de plusieurs projets d’attentat, selon ses propres déclarations. Outre l’image, il y a certains propos présidentiels qui n’auraient pas dû devenir publics, comme lorsqu’il a répondu « depuis 22 ans » à l’agent municipal qui lui a montré une ferraille se trouvant là depuis 2011. Ce n’était pas la peine de montrer à tous les Tunisiens que leur président est faible en calcul mental.
Sur le fond, s’il faut retenir quelque chose des deux sorties présidentielles du mardi 5 décembre, c’est bel et bien la diabolisation du secteur privé dont il a fait preuve, ainsi que certains de ses interlocuteurs du jour. Paradoxalement, les dirigeants syndicaux n’ont pas vraiment adhéré à son jeu.
À entendre le président de la République, s’il n’y a pas de train reliant le nord au sud c’est à cause du privé. Si les entreprises publiques sont dans un état désastreux, c’est parce que les lobbys veulent les appauvrir pour les céder ensuite à bas prix aux privés. Si les lois sont mal faites, c’est parce qu’elles ont été rédigées de telle manière à servir certains lobbys au détriment de l’État et de la collectivité.
« La privatisation est une ligne rouge, on ne cèdera rien qui appartient à l’État » a dit et répété Kaïs Saïed.
Il n’y a pas que le privé tunisien qui est dans la ligne de mire du chef de l’Etat, il y a également ces mystérieuses instances étrangères qui se permettent d’accorder des notations à la Tunisie. « Qui sont-elles pour nous noter ? Qui leur a permis de nous noter en brillants, médiocres et faibles ? Nous sommes capables de nous noter tous seuls », s’est exclamé le chef de l’État.
« Nous avons nos spécificités et notre Histoire », s’est pressée de l’appuyer sa laudatrice ministre de la Culture, Mme Guettat Guermazi. La même qui lui fait remarquer, plus tard, que la société privée TCV est venue concurrencer à Tunis, la société publique Transtu qui a déprogrammé les lignes 1 et 2 faisant la ceinture du vieux Tunis.
Kaïs Saïed ajoute une couche en rappelant que l’ancien Premier ministre, feu Hédi Nouira, le plus libéral du régime Bourguiba, serait aujourd’hui considéré comme à la gauche de la gauche.
En diabolisant une énième fois le secteur privé, Kaïs Saïed joue du velours. Il sait que son discours est audible et trouve un large écho auprès du petit peuple. Il a beau être très simpliste, il sait qu’il est simple à comprendre. Il sait surtout qu’il ne va pas être contredit ou critiqué. La raison ? Non pas seulement parce que le « capital est lâche » comme l’a dit l’ancien chef du gouvernement Hamadi Jebali, mais parce que le plus grand représentant du secteur privé en Tunisie, à savoir l’Utica, s’est couchée depuis très longtemps devant le chef de l’État.
Elle n’ose pas le contredire et défendre ses adhérents devant les critiques incessantes et répétées du pouvoir exécutif. Même quand ces critiques sont fausses et déloyales (comme souvent), l’Utica observe le silence total.
Aucun de ses membres du bureau directeur n’a osé, un jour, rappeler au président de la République que son idéologie gauchiste a vécu et montré ses limites partout dans le monde. Que l’État n’a plus vocation à continuer à exercer dans les secteurs concurrentiels. Que l’État n’a plus les moyens de sa politique gauchiste et antilibérale. Que l’essentiel des ressources de l’État proviennent du secteur privé. Qu’il y a parfois des scènes des plus risibles et ne peuvent tromper que les idiots qui n’ont pas le sens de la mesure. Exemple parmi des centaines d’autres, quand le président de la République montrait, ce mardi 5 décembre, un tas de ferraille jeté dans l’entrepôt municipal et le qualifiait de « richesse nationale ». Le président semble confondre, une nouvelle fois, millions et milliards et ignorer que la vente de l’ensemble de la ferraille jetée dans le pays ne représenterait qu’une goutte dans le budget de l’État.
L’Utica se morfond dans le silence prudent et Samir Majoul, son président, fait tout pour ne pas embarrasser le président de la République, de quelque manière que ce soit.
Alors que son mandat est achevé depuis janvier 2023, Samir Majoul continue à s’accrocher à son siège et joue le jeu du régime putschiste avec un silence complice très bruyant.
Le chef de l’État peut continuer à diaboliser le secteur privé autant qu’il le souhaite, il sait qu’il n’y a personne en face pour le contredire et lui rappeler ses limites, y compris ceux qui lui paient son salaire.
Raouf Ben Hédi
Je vous redonne l'essence de mes commentaires ci-dessous:
il faudrait responsabiliser et motiver les Tunisiens par la loi, nous n'avons pas d'autres choix:
- C'est par la loi qu'il faudrait motiver et responsabiliser (--> imposer) notre oligarchie entrepreneuse à investir au moins 40% de ses gains nets dans les régions défavorisées de la Tunisie et non pas par les théories socio-économiques qui n'ont jamais fonctionné en Tunisie (--> les très faibles taux d'imposition payés par les entreprises tunisiennes à l'administration fiscale de notre pays n'ont jamais été une incitation à l'investissent. Cette théorie n'a jamais fonctionné en Tunisie et ne fonctionnera jamais....).
- C'est par la loi qu'il faudrait responsabiliser et motiver les Tunisiens (--> imposer) sans exception à récupérer l'eau de pluie dans des petits bassins placés directement en-dessous du tuyau de descente de l'eau du toit vers le sol (récupération de 96 millions de m3 d'eau de pluie, voir mes commentaires ci-dessous) . --> Le dessalement de l'eau ( désalinisation) nous ne garantirait jamais 96 millions de m3 d'eau par an.
- etc., etc., etc.
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Il ne faut pas refaire les conneries socio-économiques des dernières décennies. Il faudrait être pragmatique, au diable avec certaines théories socio-économiques que l'on enseigne à nos universités et qui ont ruiné la Tunisie socio-économique (je dis bien avec certaines, et non pas toutes) .
Oui, les Allemands n'ont pas d'autres choix que d'utiliser l'énergie géothermique qui nécessite un investissement relativement cher. C'est par la loi que le gouvernement allemand motive et responsabilise (--> impose) à ses citoyens d'investir en l'énergie géothermique....
Il est temps que notre gouvernement comprenne cette vérité: Il faudrait motiver et responsabiliser les Tunisiens par la loi et se débarrasser de certaines théories socio-économiques qui n'ont jamais fonctionné. qui ne fonctionneront jamais et qui ont ruiné la Tunisie socio-économique.
Si on appliquait mes idées, on pourrait faire sortir la Tunisie de l'impasse socio-économique en quelques mois. Le monde des idées théoriques / platoniques de nos universités a étouffé la Tunisie socio-économique --> en particulier certaines théories socio-économiques que le FMI et la banque mondiale nous imposent sont incompatibles avec la mentalité des Tunisien et avec la réalité de notre pays...
bonne journée
@Juan, est-ce-que tu as déjà vu l'opéra "Don Juan" de Mozart?
Ou plutôt bâa ourawwah.
Dourou bighafel ya kallaba wa moujrmine.
âamaltou el âar ya .....
Ce club du 15 juillet est d'une arrogance sans pareille !
Le problème, c'est que les quelques personnes qui se sont réveillées doivent souffrir de la masse stupide.
Non, il est trop tard pour la Tunisie. Parce qu'il y a trop peu de résistance de la part du peuple tunisien. Le reste de la soi-disant population n'a aucun intérêt à changer quoi que ce soit. Mais ce déclin finira par se retourner contre eux.
Et qui croit aux élections de 2024, je dis :
"Je me fiche de ce que les gens votent, l'important est de savoir qui va compter". Il existe une citation similaire de Staline.
Et dire qu'ils veulent contribuer à la gouvernance d'un pays.
Main nooon , c'est loin très loin , il sont réellement dépassés
" çe pa ça ". Miskina tounis.
Ils font dans leurs frocs depuis deux ans déjà et c'est pourquoi ils ne portent que des pampers énormement absorbantes pour adultes !
Mais leurs dossiers sont déjà devant la justice.
Attention: Ces derniers mois, les couches pour vieillards sont presque impossibles à obtenir en Tunisie, et s´il y en a , seulement contre des euros ou des dollars ...
La majorité de nos (gros)/grands entrepreneurs du temps de la dictature et de la dernière décennie a profité du système grâce à ses bonnes relations sociales (--> lire Bourdieu), grâce aux liens de parentés ou par la corruption (de certains de nos hauts fonctionnaires et des entrepreneurs affairistes mêmes) et par l'appartenance à un certains partis politiques.
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oui, c'est la situation socio-judiciaire de la Tunisie durant le temps de de la dictature et la dernière décennie qui a permis une mentalité affairiste et de corruption chez beaucoup de nos hommes d'affaires. Le plus grave, c'est que nos différents gouvernements durant la dernière décennie, d'après révolution de Jasmin, ont aggravé la situation socio-judiciaire de la Tunisie.
Premier Fazit: oui, c'est la situation socio-judiciaire de la Tunisie durant le temps de la dictature et la dernière décennie qui a permis une certaine mentalité de corruption et de la tricherie chez beaucoup de nos hommes d'affaires.
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La Tunisie a besoin d'une nouvelle génération d'entrepreneurs honnête, ambitieuse, créatrice de richesses pour elle-même et pour tous les Tunisiens. Et ceci n'est possible que par la loi. En effet, c'était l'environnement socio-politique et judiciaire qui a permis a la corruption de fleurir en Tunisie durant la dictature et notre pays en souffre encore et encore'?'
Je propose de renforcer la loi contre la corruption, d'offrir la possibilité aux corrompus du temps de la dictature et d'après 2011 de rembourser leurs dettes envers le système et de réparer les dégâts qu'ils ont causé à la Tunisie socio-économique et de leur accorder une chance de se rattraper. En effet, la Corruption est d'abord la faute de l'environnement socio-politique et judiciaire.
L'oligarchie tunisienne a toujours profité de prêts bancaires hors conditions de marché. En Tunisie, le secteur privé a investi durant la dictature en particulier de l'argent qu'il a reçu gratuitement ou à des conditions très suspectes et ceci sans se soucier réellement de la capacité du remboursement des prêts.
L'Etat tunisien n'a fait durant la dictature que protéger illégitimement les intérêts particuliers de la bourgeoisie industrielle et de l'oligarchie et produire des réglementations absurdes et a tué l'initiative et le dynamisme du secteur privé en Tunisie.
Il ne faut pas refaire les conneries socio-économiques de la dernière décennie, je m'explique:
- La plus grande faute du gouvernement de Mr. Essid au temps de notre ex-troïka est d'avoir injecté directement/indirectement des milliards d'euros dans un système bancaire oligarque et en faillite . Mr. Essid s'attendait qu'en injectant l'argent de l'endettement dans notre système bancaire, cet argent allait circuler et créer de la richesse pour la Tunisie et tous les Tunisien et aboutir ainsi à une croissance économique de 4% à 7%", mais à sa grande surprise notre système bancaire était/est une jarre sans fond et l'argent injecté n'a jamais circulé. Voir le lien :
http://www.businessnews.com.tn/oxford-business-group-presente-le-programme-de-reforme-du-systeme-bancaire-tunisien,520,66109,3
- Depuis 2011 les entreprises privées et les soi-disant PME exigent et obtiennent des baisses d'impôts et des dépenses publiques et privent ainsi l'Etat tunisien des moyens financiers de jouer son rôle d'entrepreneur dans des secteurs économiques indispensables pour la Tunisie où personne n'ose investir (infrastructure, logistique, etc.), elles assèchent ainsi les moyens de la source d'investissement de l'Etat sans pour autant apporter de remèdes à notre économie.
- Notre ex-Premier Ministre, Mr. Essid (au juste c'était Mr. Chedly Ayari), a fait baisser le taux directeur de 5% à 3.5% afin de motiver nos entrepreneurs à investir, mais rien de cela! --> Même un taux directeur négatif (ce qui est du non-sens, mais à limite faisable) ne pourrait pas motiver nos hommes d'affaires affairistes à investir.
Je me rappelle que Mr. Chedly Ayari a dit dans une interview: j'ai tout fait afin de motiver nos acteurs économiques à investir mais en vain --> je vais chercher le lien de cet interview sur business news tn...
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Il faut se libérer de cette idée absurde de l'entrepreneur tunisien créateur qui serait le personnage central de notre développement socio-économique, qui prendrait des risques pour créer de nouveaux produits et emplois et ne demandant qu'un peu de capital-risque et d'être libéré des charges fiscales. C'était la faute de Mr. Elyes Fakhfak, notre ex-Ministre des finances. --> Il faudrait plutôt optimiser l'environnement socio-politique et judiciaire'?'
bonne soirée
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Non, c'est par la loi qu'il faudrait imposer à notre oligarchie entrepreneuse d'investir au moins 40% de ses gains nets dans les régions défavorisées de la Tunisie.
Oui, la majorité de nos entreprises accorde la presque totalité du gain net en tant que dividende, il y a même des entreprises/banques tunisiennes qui s'endettent en devises étrangères afin d'accorder un dividende, puis une grande partie de ces gains nets quitte la Tunisie sous forme de devises étrangères au nom du rapatriement des Bénéfices (au profit des actionnaires étrangers.) Je pourrais donner une longue liste des entreprises en question, il suffit de comparer le gain net et la somme cumulative des dividendes. --> Ainsi, il ne reste absolument rien pour l'investissement. Par contre BMW, le constructeur allemand d'automobile, fait un gain net de 10 euros par action, il distribue un dividende de 3 euros et investit 7 euros! Les entreprises allemandes investissent plus que 50% du gain net, ce qui n'est pas le cas de beaucoup d'entreprises tunisiennes!
-->
Je me répète, c'est par la loi qu'il faudrait imposer à notre oligarchie entrepreneuse d'investir au moins 40% de ses gains nets dans les régions défavorisées de la Tunisie. Il est temps de mettre certaines théories socio-économiques que l'on enseigne dans nos universités dans une poubelle, et de motiver / responsabiliser notre oligarchie entrepreneuse et tous les Tunisiens par la loi.
Vous comprenez maintenant, où réside le mal de l'économie tunisienne? L'?tat tunisien minimise ses recettes fiscales afin d'encourager l'investissent privé (ce qui fait un sens dans la majorité des pays). Et que font nos entreprises privées? Elles font XXXXX (auto-censure) --> L'Etat tunisien renonce ainsi à une bonne partie de ses recettes fiscales afin d'inciter nos entreprises à investir, par contre ces derniers se partagent ces cadeaux fiscaux sous forme de dividende dont une bonne partie quitte la Tunisie au nom de rapatriement des bénéfices des partenaires étrangers --> Non, l'?tat Tunisien ne devrait pas refaire les mêmes conneries des dernières décennies....
Par contre:
- En Allemagne, on motive et responsabilise par la loi les ménages, les entreprises et les institutions à séparer l'eau usée de l'eau de pluie.
- En Allemagne, on motive et responsabilise par la loi les piscines publiques et privées à faire le recyclage de l'eau de la douche "on the fly" par ozonateur ou autre méthode et de la remettre en recirculation afin d'être réutilisé en loop (boucle)...
- En Allemagne, on motive et responsabilise par la loi les ménages à utiliser l'énergie Géothermique qui est renouvelable (l'énergie issue de la chaleur du sous-sol de la Terre)
- etc., etc. etc.
-->
L'Allemand n'est pas mieux discipliné que le Tunisien, il faut seulement motiver et responsabiliser le Tunisien pas la loi.
responsabiliser les Tunisiens par la loi, je suppose:
a) que la surface moyenne de nos toits en Tunisie est de 60 mètres carrés.
b) et que la pluviométrie annuelle est de 400 mm (ce qui fait 400 litres par m2)
c) est que le nombre de toits est de 4 millions en Tunisie
-->
Si tous Tunisiens sans exception récupéraient l'eau de pluie dans des petits bassins placés directement en-dessous du tuyau de descente de l'eau du toit vers le sol, on aurait: 60 x 400 x 4 millions = 96 millions de mètres cubes
--> ce qui dépasserait la capacité maximale de 73 millions de m3 du barrage Beni Metir à Jendouba....
sans aller en TN: une différence de mentalité entre Italia du nord et du sud.
Or dans les pays développé ou en cours de développement ils privatisent les sociétés publics pour les rendre plus competitives et améliorer la concurrence....
Ce lobby sur lequel ils nous casse la tête est trop faible!! Ce lobby n'arrive pas à privatiser une seule entreprise et on parle encore d'un lobby et corrompus wawa wawa!
Bon stop! Nous sommes pas tout des dupes!
Mais les Tunisiens aiment cette vie apparemment. Je ne peux que leur souhaiter du bonheur. Pour ma part j'ai embauché des africains et 2 occidentaux. Pas de Tunisiens dans mon entreprise dans les environs du grand Tunis. Et plus de takssir rass.
La vie est beaucoup plus agréable :))
La Tunisie n'est pas sortie de l'auberge et pour un bon bout de temps.
Eux, ce qu'ils veulent c'est d'être dans le pouvoir pour arnaquer ni plus ni moins.
Saieb âalikom mâ âandkom wine tosslo. Ennass lkoll chalkine bikom ya rahdana.
Takilas, un bel exemple de ce qui ne va pas en Tunisie.
Conclusion le produit fini sera plus cher..
Rentabilité et efficience oblige
'?a la populace ne le comprendra jamais
Vous ce vous savez nahdha t les ***, c'est avoir le pouvoir et puis dire " winou pétrole et sel ?".

