Le député Dhafer Sghiri est revenu, jeudi 14 mars 2024, sur le bilan du Parlement, un an après son installation.

Invité de Wassim Ben Larbi dans l’émission Expresso sur Express FM, il a affirmé que les élus avaient présenté à l’Assemblée une trentaine d’initiatives législatives mais une seule avait été discutée en plénière. Il a assuré que plusieurs autres initiatives étaient en discussion au sein des différentes commissions parlementaires.

En réponse aux critiques sur l’absence d’initiatives de la part des élus, il a ajouté que sous la législature de 2014-2019, seules deux initiatives des parlementaires avaient été débattues en plénière. Il a affirmé que les législations approuvées alors par l’Assemblée étaient en majorité des propositions du gouvernement.

Il a évoqué à titre d’exemple les initiatives législatives sur le congé de maternité, l’amendement de l’article 96, ou encore la responsabilité médicale notant que les rapports de plusieurs initiatives débattues en commission sont prêts.

Il a assuré, dans ce sens, que les élus œuvreraient à faire passer certaines propositions de lois, dont la révision du Code des changes et du Code du commerce en lien avec les chèques sans provision entre autres, car elles permettront la relance économique espérée.  

Il a avancé, également que le ratio des accords de prêts approuvés par le Parlement actuel était largement inférieur à celui de l’ancienne législature. Il a ajouté, à ce sujet, que les élus étaient souvent contraints d’approuver les accords de prêts en l’absence de textes de loi pour redynamiser l’économie et relancer la croissance.

Dhafer Sghiri a réaffirmé le rôle du Parlement soulignant que l’institution a une seule mission, celle de légiférer pour servir l’intérêt des Tunisiens et de contrôler le rendement du gouvernement. Il a estimé que le bilan du Parlement, pour sa première année, n’était pas aussi sombre que le tableau dépeint par I Watch dans un récent rapport sur les travaux du Parlement.

N.J