
Sami Tahri, secrétaire général adjoint de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) et son porte-parole, a été l’invité de « Rass à Rass » [Face à Face] de Sofiène Ben Hamida sur Nessma Tv, ce lundi 25 décembre 2017.
«Nous accordons notre appui aux décisions gouvernementales tant qu’elles sont au service de l’intérêt national. Nous présentons, également, des suggestions au gouvernement si nous jugeons qu’il dévie de cette politique. » a- t-il dit au sujet de la relation UGTT-gouvernement.
Le secrétaire général de la centrale syndicale a ajouté que l’UGTT vise à créer une stabilité sociale et économique afin de dépasser la situation critique que vit la Tunisie. Il a par ailleurs, souligné que l’UGTT était attachée à l’Accord de Carthage en tant que garant de la paix sociale. « Le retrait de certaines parties de l’Accord de Carthage en suivant leurs caprices est effectivement une preuve de leur opportunisme et leur immaturité politique. » a-t-il martelé.
Interrogé sur la relation de l’UGTT avec l’UTICA, Sami Tahri a affirmé que la centrale syndicale entretenait une relation « froide » avec son homologue patronale. Et d’ajouter : « Plusieurs responsables de l’UTICA sont contre le travail syndical et refusent la présence des syndicats au sein de leurs entreprises. En outre, certaines de leurs déclarations nuisent à la centrale patronale et portent préjudice à l’UGTT. Ce sont des déclarations injustifiées même si elles étaient mobilisées dans le cadre d’une campagne électorale pour le prochain congrès de l’UTICA, car les campagnes électorales ne devraient pas être faites au détriment d’un partenaire historique stratégique comme l’UGTT. »
Le secrétaire général de l’UGTT a au final, traité le sujet de la dernière grève des recettes de Finances rappelant que la grève a été refusée par la centrale syndicale.
Il explique : « Malgré la légitimité des revendications des agents de recouvrement des impôts, l’UGTT avait rejeté cette grève. Ceux qui ne se sont pas conformés à la décision de la centrale syndicale seront convoqués afin de leur donner la chance de se défendre et de clarifier les raisons derrière ce dépassement. On n’exclut pas, cependant, la possibilité de l’existence de certaines pressions ou motifs extrinsèques qui ont incité ces agents à entamer cette grève illégale. Nous en saurons davantage dans l’avenir. »
B.L
