
Saâd Seddik, ministre de l’Agriculture, était l’invité d’Express FM le 17 août 2016 pour évoquer les problèmes d’eau potable en Tunisie.
Ainsi, le ministre a expliqué que la Tunisie avait opté pour le choix stratégique de la désalinisation de l’eau de mer par le biais de stations dédiées. M. Seddik a expliqué que les projets de désalinisation sont essentiellement dédiés aux régions du centre et du sud de la Tunisie. Il a ajouté que la station de désalinisation de Djerba entrera en cours d’exploitation au cours du premier trimestre de 2017 en plus d’une autre station à Gabès d’une capacité de 50 mille m3 qui peut atteindre 75 mille m3. Il a également évoqué une station à Sfax d’une capacité de 100 mille m3 extensible jusqu’à 200 mille m3.
« Ce sont des moyens non conventionnels pour résoudre les problèmes du sud et qui participent à alléger la pression sur les nappes du centre » a-t-il expliqué.
M.A
Commentaires (14)
CommenterBravo...
ADIEU LA MER !!!!!
@Royaliste
- L'énergie consommée constitue 90 à 95 % du prix de revient du m3 d'eau douce.
- 1 m3 nécessite 4 à 5 kWh.
vaste projet
Vous avez l'eau de mer...
Vous avez l'énergie solaire et éolienne si nécessaire pour l'adoucir...
Vous avez un énorme réservoir de main d'oeuvre qui ne demande qu'à agir pour le pays...
Alors, pas encore au boulot ?
Solution durable
ceci dit
Les tunisiens sont devenus l'égal des pétromonarques, le plus cher est meilleur.
La piste de rationnement des gaspilleurs, industriels par exemple, ne coûtaient rien mais c'est ringard pour l'égal des pétromarques.
ca coute combien?
Absence de réflexions stratégiques et innovatrices
Nous voudrions entendre parler de la source d'énergie qui va transformer cette eau salée en eau douce.
Savez-vous que les projets énergétiques intégrés et renouvelables qui accompagnent ces installations sont déterminantes pour abaisser la facture STEG donc le coût de revient du m3.
Par ailleurs la STEG n'interdit pas l'autoproduction. sachant que le sud est bien ensoleillé et que les panneaux photovoltaïques sont devenues à prix très compétitifs
Monsieur le ministre, ce qui doit vous distinguer des personnes ordinaires c'est la vision futuriste, globale, stratégique, environnementale'... Et cette vision doit faire preuve d'une culture technique bien plus élargie que celle des solutions ponctuelles et circonstancielles.
Vous avez conscience que La Tunisie est confrontée à la soif mais aussi à la désertification galopante, alors qu'au nord, elle rejette d'énormes quantités d'eau à la mer, et dans le même temps Les barrages construits au centre du pays sont à sec. Je sais que les stratèges « Azlem », tel que Mr Horchani, avaient étudié les solutions de drainer cette précieuse eau vers les barrages de SIDI Saâd El hawarib et Nebhana.
Pour rappeler que cette stratégie permettra : 1) de récupérer cette précieuse eau , 2) d'augmenter la capacité de nos réserves, 3)par l'irrigation, d'alimenter la nappe phréatique du centre comme fut le cas de celle du cap-bon et ainsi éviter qu'elle ne devienne sèche ou salée, 4) mais surtout par l'intensification des cultures dans le centre, d' arrêter l'avancée du désert .
Par ailleurs et pour être encore plus visionnaire, savez-vous monsieur le Ministre que nos barrages sont alimentés par une eau très chargées et que la vase contribue chaque année à réduire la capacité de retenue de ces barrages malgré les vidanges de fond effectuées. Alors que faire ce malheureux jour où les barrages ne retiendront que peu d'eau??
En Chine et aux EUA, ils avaient creusé des rivières artificielles sur des centaines de Km pour raviver des régions entières, alors que vous, il vous faudra moins de 150km et vous aurez enregistré votre passage autant que Mr Horchani, et la Tunisie sera préservée d'une réelle catastrophe prochaine certaine.
Certes les investissements sont énormes mais l'enjeu en vaut la chandelle ! et que pour les projets stratégiques le coût n'est guère le critère déterminant
Ou est-ce l'Eden ?!
OPTIMISATION DE L'EAU DE PLUIE

