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Le témoignage de Khaoula Sliti sur ces enseignants qui nous foutent la honte
10/06/2015 | 10:52
2 min
Le témoignage de Khaoula Sliti sur ces enseignants qui nous foutent la honte

 

 

La manifestation des enseignants, mardi 9 juin 2015, devant le ministère de l’Éducation a été fortement relayée par les médias et dans les réseaux sociaux. Il y a une quasi-unanimité pour dénoncer plusieurs des enseignants participant à cette manifestation, au vu des slogans proférés et des pancartes levées. Les photos (ci-dessous) en témoignent sur le niveau dramatique atteint par certains de nos enseignants. Que l’on ne s’étonne plus ensuite de voir le niveau des élèves et leurs difficultés au secondaire et au supérieur et, surtout, à trouver un emploi plus tard au vu de leur faible niveau.

 

Le témoignage de notre consoeur de Shems FM, Khaoula Sliti, illustre à merveille le sentiment de désolation qu’ont eu les observateurs après avoir vu le niveau de certains des enseignants participant à la manifestation. Un niveau qui fout la honte au corps enseignant, mais aussi à tout le pays.

 

 

La journaliste s’est approchée d’une enseignante pour recueillir son témoignage quant à ses revendications. Réponse de l’enseignante, avec un sentiment perceptible de haine: « Non, pas de presse ! On ne parle pas avec vous, médias de la honte ! »

Mme Sliti s’approche d’un autre enseignant et commence à recueillir son témoignage, mais cela déplait à la première enseignante qui mobilise immédiatement la foule pour empêcher la journaliste d’exercer son travail. On lui crie « dégage ! » en chœur et l’un des enseignants tente de faire tomber la caméra d’un autre journaliste filmant la scène.

 

 

« J’ai couvert plusieurs manifestations et sit-in de protestation, témoigne Khaoula Sliti. Je n’ai jamais été gênée par la violence à l’encontre des journalistes, comme c’était le cas aujourd’hui. Ceux qui sont censés éduquer des générations sont eux-mêmes en train d’user de la culture de la violence, sous toutes ses formes. Et le pire, c’est qu’ils le font devant les enfants. Où est partie la célèbre citation ‘’Mets-toi debout devant l’enseignant et respecte le, l’enseignant a failli être prophète ?’’ ».

 

Mme Sliti évoque ensuite certains slogans insultant le ministre et s’interroge quelle est la différence entre cet éducateur et un bandit ordinaire des rues, tout en soulignant son profond respect aux enseignants qui respectent la déontologie, notamment parmi les siens, et qu’elle salue avec fierté chaque fois qu’elle croise l’un d’eux.

 

 

10/06/2015 | 10:52
2 min
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Commentaires (35) Commenter
Les écumeurs du "plancher des vaches" !
T. Ali Com
| 12-06-2015 18:11
La teneur (forcément bien réfléchie es-qualité et silencieusement consentie par la masse des participants'n'ont-ils pas laissé faire ?!) de slogans féroces («Jahloul», «Gabi Gabi», et autres «joyeusetés») brandis sans vergogne au sit-in des «e-primaire» et visionnés ces derniers jours, tout comme la violence faite par certains participants à des journalistes accourus couvrir cette fiévreuse occasion, ont un mérite: la révélation de l'effarent niveau de nombre de ceux qui sont censés «éduquer» (voilà, par les temps qui courent, une improbable mission !) nos enfants; enfants dont on peut légitimement se demander dans quelle mesure ils pourraient désormais consentir à leurs «maîtres» (sic) le respect dont ceux-ci n'ont même pas su ou voulu manifester le seuil le plus commun à l'égard aussi bien de celui qui est malgré tout leur ministre et chef hiérarchique, de l'Etat qu'il représente, des élèves dont ils prétendaient pompeusement se soucier de la qualité du système éducatif, que, enfin, des parents, cette force désarmée par la peur, la dispersion et l'inexpérience de la confrontation!

Interrogation, l'on en conviendra, légitime quand on voit des «éducateurs» décliner avec une sorte de fierté dédaigneuse les têtes de chapitres de consternants cours de vocabulaire arrogant, voire venimeux; d'incivisme «héroïque», de corporatisme fanatique et d'égoïsme aveugle.

Les citoyens sont égaux devant la loi, lit-on. Mais devant l'éducation ?

P.S.:
L'expression «Gabbi-Gabbi» (avec un «b» ainsi que le mot entier dédoublés, que l'on voit adressée à l'intention du Ministre et fixée sur la photo pour la postérité) était déjà en usage dans la capitale au début des années soixante et résumait --si la mémoire ne nous fait pas défaut-- le profil d'un genre pas très bien élevé, bagarreur et fier des deux. Il provient peut-être du mot «gabier»; c'est un rapprochement qui ne nous enchante pas mais c'est le seul que nous ayons pu trouver. Selon le petit «Robert», ce terme désigne un «matelot» en charge de certaines tâches liées à l'entretien, à la man'uvre des voiles, au gréement (objets et appareils sur les navires, nécessaires à leur navigation et à leur sécurité). Quels points communs entre cette définition et le portrait attaché ou découlant de la susdite expression et retenu par l'imaginaire collectif des années soixante (les muscles? Le langage et le code de conduite empreints de la lourde marque des difficultés de la vie) ? Comment l'expression a-t-elle intégré le lexique argotique tunisien ? On ne peut davantage supputer. A nos brillants linguistes 'ayant de préférence une expérience en matière de langage ravageur-- de nous en instruire.

En attendant, on peut se demander si le porteur de la pancarte en cause avait, quant à lui, connaissance de la signification précise du message qu'il transmettait avec autant d'assurance et de fierté dédaigneuse. Mais on ne veut vraiment pas le savoir !
ces enseignants de la honte
melas
| 11-06-2015 11:35
M.le ministre je vous propose de prendre les décisions suivantes envers les syndicats des enseignants:1-Ne pas payer les jours de grève. 2-Excercer les péjoratives du ministère surtout les mutations,et les nominations dans les responsabilités, car les syndicats ont pris plus d'importance que le ministère. Il faut les mettre à leur place.
Une journaliste qui écrit sur sa propre page un tel langage d'analphabètes ?
Abel Chater
| 11-06-2015 10:49
Je n'ai de toute ma vie, jamais écrit un tel langage du bas souterrain de la société tunisienne, qui ne reflète que l'analphabétisme, le manque d'éducation et le manque de confiance en ses conditions intellectuelles. Ces supposés titulaires de diplômes du supérieur, dont leurs manuscrits tendent plus à l'illisible qu'à une écriture claire et nette. Ils terminent le mot par une glissade de main, pour feindre un doute sur la terminaison du mot. S'il y avait un «e», un «s» ou un «x» à la fin, que les autres le prennent pour tel, sinon, qu'ils pensent que ce n'est qu'un glissement de stylo.
Oh, et combien de glissements ils ont dans leurs écritures. Une partie d' Holiday on Ice.
Maintenant, ils ont trouvé une autre solution rusée à leur dilemme. Ils écrivent en langue parlante, n'appartenant qu'aux milieux des bidonvilles. ***.
***.
Cette soi-disant journaliste de nos jours, parle à des enseignants de langues par sa langue de «gabbi-gabbi» et veut être respectée?
N'en parlons pas de ceux qui nous «éduquent» à travers les ondes de ces dizaines de radios FM, dont on ne sait vraiment pas sur quels critères ils ont été embauchés. Avec ce langage bas des souks, des marchés hebdomadaires et des cafés de « Chkobba », tout analphabète est à égalité avec eux et doit par conséquence, avoir les mêmes chances avec les universitaires et les docteurs. Pire encore, ce sont ces analphabètes qui n'ont rien à perdre, puisqu'ils attaquent leurs Maîtres sous les applaudissements et les rires moqueurs de leurs pairs.
Ô combien leurs pairs comptent par myriades chez nous !
Où avons-nous atterri ?
LES ENSEIGNANTS VOYOUS
ARTICULE
| 11-06-2015 10:36
Normal que ces bas niveaux se comportent de la sorte !!! ils sont débiles et croient en la providence pour augmenter leurs salaires !!! Sachez qu'il y a, en Tunisie, des gens qui meurent de faim dan=s les montagnes du nord ouest et qui n'ont aucune ressource ni aide de la part de qui que ce soit ; ceux qui insultent le Ministre de l'Enseignement n'on t pas son niveau, alors qu'ils se ferment la gueule et qu'ils sachent que leurt comportement de voyous leur a attiré la heine de tout les tunisiens ; à la limite le pays peut se passer de ceux parms eux qui n'acceptent pas la condition actuelle.
NIVEAU BAS
goucha
| 11-06-2015 09:15
A voir le niveau des instituteures aujourdh'ui on ne peut qu'avoir honte..Et à voir la nature de leur demande et son opportunité on ne peut qu'avoir honte ils sacrifient l'avenir de nos enfants..Ne fallait-il pas reporté ses revendications à la rentrée scolaire et dabs ce cas ils peuvent menacer de ne pas retourner aux écoles qu'aprés l'obtention de leurs revendications..Honte et honte pour des personne qui sont censées etre la vitrine du civisme ..mais ça ne m'étonne pas vu le niveau trés bas de la plupart des instituteurs et en témoignent les slogans qu'ils ont portés à la manif..et je me permet de leur demander ou étiez vous avant la révolution ou qu'avez vous faits pour la révolution
qui sème recolte
qui sème recolte chers parents
| 11-06-2015 07:49
la situations dans laquelle on se trouve actuellement revient essentiellement aux parents. chers parents vous êtes le responsables d'encourager les études avec des montants importants qui a des effets négatifs sur le rendement de l'enseignant dans la classe d'un côté et de l'autre côté il ne pense qu'a l'effet matériel-nheb inheb les parents. chers parents assumez votre responsabilité. qui sème recolte
quelle honte!!!
mohamed
| 11-06-2015 07:02
Ces enseignants doivent être foutus à la porte sans ménagement.
La solution existe,elle a fait ses preuves en Allemagne
Hannibal
| 11-06-2015 06:45
La seule solution est celle de promulguer
une loi constitutionnelle interdisant aux
fonctionnaires toute forme de greve.Les
Allemands l ont fait depuis 1956,et c est
une reussite.A nos elus d y penser
Limogeage, pourquoi pas ?
Tahar JEBARI
| 11-06-2015 00:53
Cette dame, qui brandit une pancarte qui appelle à mettre à jenoux le gouvernement devrait être purement et simplement limogée et son poste attribué à un chaumeur, probablement de niveau plus élevé.
Dire qu'elle est sensée donner l'exemple de civilité à ses élèves !!!!! Quelle bougre !
ces enseignants de la honte
melas
| 10-06-2015 22:13
Il faut licencier les enseignants suivants:ceux qui ne maîtrisent pas les langues,ceux qui étaient recrutés illegalement (MACA,corruption.les recrutements directs .)tout le monde les connait dans les régions.On salue les enseignants honnêtes et dévoués.