Le Congrès pour la République a publié, samedi 30 août, un communiqué dans lequel il fait état de dysfonctionnements dans le cadre de la commission de consensus chargée d’assurer un compromis autour de la Constituante.

Le CPR pointe du doigt, particulièrement, son partenaire au pouvoir Ennahdha dont les élus se seraient absentés à la réunion du vendredi retardant ainsi les travaux de la commission et, d’une manière plus générale, les consensus recherchés.

Par ailleurs, le parti de la Troïka accuse les députés représentant le parti islamiste « de manifester beaucoup de rigidité quant aux affaires assurant l’équilibre au sein du pouvoir exécutif, contrairement à la souplesse avec laquelle ces mêmes députés abordent la décision de revoir la limite d’âge relative à la candidature à la Présidence de la république ».

Le bloc du CPR motive sa volonté d’instaurer l’équilibre dans la gestion des prérogatives par la crainte de voir surgir un pouvoir parallèle et celle de voir naître une sorte de « capitalisme gouvernemental » ou « un système parlementaire livrant l’entière autorité à une majorité parlementaire ».

Rappelons que les travaux au sein de l’ANC sont gelés, suite à l’annonce de son président, Mustapha Ben Jaâfar, et que des élus retirés siègent encore au Bardo.