Il est déjà 23h, voici le récapitulatif des informations les plus importantes ayant marqué la journée du 21 avril 2025 :
Ahmed Souab placé en garde à vue et interdit d'avocat
L’avocat et ancien juge Ahmed Souab a été placé en garde à vue pour une durée de 48 heures, annonce le président de la Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme, Bassem Trifi. Il a ensuite été transféré au siège de l'unité centrale d'investigation dans les crimes terroristes à Bouchoucha. Il a été arrêté à son domicile, lundi 21 avril 2025, par une dizaine d’agents de police, puis conduit au pôle judiciaire antiterroriste. Cette arrestation serait liée à une déclaration médiatique faite par Ahmed Souab en marge du procès pour complot contre la sûreté de l’État, dans lequel il fait partie du comité de défense.
Tunis - Manifestation de soutien à Ahmed Souab
Une manifestation s'est organisée ce lundi 21 avril 2025 en soutien à l'avocat et ancien magistrat Ahmed Souab, arrêté ce matin et placé en garde à vue. Avec une mobilisation rapide, les protestataires se sont rassemblés dès la mi-journée sur la place de la République (Le Passage) avant de descendre l'avenue Habib Bourguiba. L'arrestation de Me Souab, figure connue pour ses positions critiques envers le pouvoir, intervient après des propos jugés « menaçants » à l’égard des magistrats, lors d’une audience liée à l’affaire dite du « complot contre la sûreté de l’État ».
Affaire de complot : le comité de défense ne sait pas encore s’il fera appel du jugement
Le comité de défense des accusés dans l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’État a tenu, lundi 21 avril 2025, une conférence de presse pour dénoncer le verdict rendu samedi dernier par la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme. Selon le comité, 892 ans de prison ont été prononcés au total à l’encontre des prévenus, dont 400 ans uniquement sur la base du témoignage anonyme du témoin désigné “XX”, sans confrontation, sans identité révélée ni sources vérifiables. Une situation que les avocats qualifient de « violation flagrante des règles d’un procès équitable ».
Crise dans la santé publique : démission collective de médecins hospitalo-universitaires
Une crise majeure secoue le secteur de la santé publique en Tunisie. Dans une pétition fuitée, adressée au ministre de la Santé, des médecins, pharmaciens et dentistes hospitalo-universitaires ont annoncé leur démission collective de toutes leurs fonctions thérapeutiques, pédagogiques, scientifiques et administratives. Cette décision radicale est motivée par leur rejet des dernières décisions prises lors des réunions générales des facultés de médecine de Monastir, Sousse, Tunis et Sfax. Les démissionnaires dénoncent notamment la dégradation continue des conditions de travail dans les hôpitaux universitaires, des conditions qui, selon eux, « ne répondent plus aux standards européens ».
Sakiet Sidi Youssef : le mur d’un lycée s’effondre dans la nuit sans faire de victimes
Dans la nuit du 20 avril 2025, une partie importante du mur du lycée 8 Février 1958 à Sakiet Sidi Youssef, s’est effondrée suite à de fortes précipitations. Le syndicat de base de l’enseignement secondaire de la région, a précisé que l’incident s’est produit durant la nuit, évitant ainsi tout dommage humain. Dès le lendemain matin, une délégation de la direction régionale de l’Éducation, accompagnée des autorités locales, s’est rendue sur les lieux pour constater l’ampleur des dégâts. Après évaluation, il a été décidé de procéder à la démolition d’une autre section du mur, jugée instable et menaçante.
