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Adel Ben Romdhane entraînera-t-il la BH Bank dans son sillage ?
18/04/2025 | 09:53
6 min
Adel Ben Romdhane entraînera-t-il la BH Bank dans son sillage ?
Service IA, Business News

 

Le dernier rapport des commissaires aux comptes de la BH Bank alerte sur un engagement massif de plus de 450 millions de dinars contracté par un seul client : l’homme d’affaires Adel Ben Romdhane, récemment enfui en Espagne. Cette exposition, qui dépasse les seuils réglementaires autorisés, pose la question d’un risque systémique pour la banque publique. Et ce n’est pas le seul nuage qui plane au-dessus de la BH Bank en 2025.

 

L’homme d’affaires Adel Ben Romdhane, considéré comme l’un des plus gros exportateurs tunisiens d’huile d’olive, entraînera-t-il dans son sillage la BH Bank ?

C’est ce que laisse croire le rapport des commissaires aux comptes de la banque publique, publié hier, jeudi 17 avril 2025.

 

Un rapport alarmant des commissaires aux comptes

Dans leur rapport, les commissaires aux comptes Emna Rachikou (FMBZ KPMG Tunisie) et Walid Ben Ayed (Consulting and Financial Firm) écrivent ce qui suit :

« Au 31 décembre 2024, un groupe d’affaires opérant dans le secteur oléicole présente un total engagement de 450,757 millions de dinars auprès de la banque. Bien que cette exposition soit classée parmi les actifs sains et ne comporte pas d’impayés au 31 décembre 2024, plusieurs événements postérieurs à la clôture de l'exercice ont mis en lumière des signaux de détérioration de la qualité de crédit de cette contrepartie et des couvertures y afférentes.

Ces événements, conjugués à des difficultés rencontrées par le groupe dans le recouvrement de ses propres créances commerciales, augmentent le risque de crédit supporté par la banque et justifient un reclassement de cette exposition en créance incertaine, conformément aux règles prudentielles en vigueur. »

 

Adel Ben Romdhane dans le viseur

Le groupe d’affaires dont parlent les commissaires aux comptes est celui de Adel Ben Romdhane, comme l’ont deviné plusieurs observateurs, dont nos confrères d’Il Boursa.

Suite à l’arrestation de son concurrent Abdelaziz Makhloufi, à la pression exercée par l’État pour faire baisser le prix de l’huile d’olive, puis à l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation sur les chèques, M. Ben Romdhane s’est enfui en Espagne au début de cette année, laissant derrière lui le marché oléicole en pleine tourmente.

L’homme d’affaires a toujours été en règle avec sa banque, ses fournisseurs et ses clients, jusqu’au 31 décembre 2024, si l’on se tient au rapport des commissaires aux comptes et aux témoignages de ses partenaires. Sauf que la donne a changé avec sa fuite et les dettes qu’il laisse derrière lui.

 

Des seuils réglementaires largement dépassés

L’encours qu’il détient auprès de la BH Bank est considérable, puisqu’il représente à lui seul plus de la moitié du produit net bancaire (PNB) de la banque.

D’après les états financiers arrêtés au 31 décembre 2024, le PNB de la BH est de 744,228 millions de dinars. Son résultat net est de 108,511 millions de dinars. L’encours de M. Ben Romdhane étant de 450,757 millions de dinars, l’image devient très claire sur cet engagement irréaliste de la banque avec un seul client. L'encours de ce seul client représente plus de 60% du PNB total de la banque ! Comment les dirigeants de la banque ont-ils pu permettre cela ? 

« La Banque centrale de Tunisie a mis un plafond à ne pas dépasser de 20 %. Visiblement, si cet engagement est sur une année ou deux, ce ratio n’est pas respecté ! », relève l’ancien ministre Faouzi Ben Abderrahman.

Le montant dépasse même le capital de la banque, qui est de 238 millions de dinars, comme le souligne à son tour l’expert Walid Bel Hadj Amor.

En effet, si l’on revient à la réglementation de la Banque centrale, on trouve que l’exposition dépasse largement la limite de concentration des risques autorisée par la BCT, fixée à 20 % des fonds propres nets. Selon la circulaire de la BCT n° 91-24 du 17 décembre 1991 (et ses mises à jour), « le total des risques encourus envers un même bénéficiaire ou un même groupe de bénéficiaires liés ne peut excéder 20 % des fonds propres nets de la banque. »

Les commissaires aux comptes relèvent une autre réglementation de la Banque centrale, la 2018-06 qui concerne les normes prudentielles applicables aux banques et établissements financiers, et intègre les nouvelles exigences de la loi bancaire n°2016-48. Ce que dit cet article 52 : « Le montant total des risques encourus sur les personnes ayant des liens avec l'établissement assujetti au sens de l’article 43 de la loi n°2016-48 relative aux banques et aux établissements financiers, ne doit pas excéder 25 % des fonds propres nets de l’établissement assujetti. »

La réserve des commissaires aux comptes est plus que justifiée et signale clairement une violation de la réglementation en vigueur de la part de la BH Bank.

 

Redressement fiscal en vue

Au vu de ces engagements hors-normes et violant la réglementation en vigueur, la BH risque de faire face à un grand orage en 2025. L’engagement envers M. Ben Romdhane ne sera pas le seul motif.

Mme Rachikou et M. Ben Ayed pointent un autre problème dont l’impact sera connu dans les semaines qui suivent. La banque a fait l’objet d’une vérification approfondie de sa situation fiscale portant sur les différents impôts et taxes auxquels elle est soumise et ce, pour la période allant du 1er janvier 2019 au 31 Décembre 2022.

La banque a été notifiée le 30 octobre 2024, des résultats de la vérification. La banque a contesté les résultats de cette vérification fiscale et a adressé sa réponse concernant les points soulevés en date du 16 décembre 2024. L’impact définitif a été estimé de façon précise à la date du 17 mars 2025 avant la tenue du conseil d’administration le 27 mars 2025. En couverture des risques y afférents, la banque a constaté les provisions jugées nécessaires. Quel est l’impact précis ? Un mois après l’estimation et trois semaines après la tenue du conseil d’administration, la BH Bank ne juge pas encore utile d’informer les Tunisiens de ce qu’il en est.

 

Une alerte grave sur les dérives bancaires et l’opacité financière

La BH Bank se retrouve au cœur d’une zone de turbulence financière et réglementaire, révélatrice des pratiques bancaires hasardeuses qui continuent de gangréner le paysage financier tunisien. L’affaire Adel Ben Romdhane illustre, dans toute sa brutalité, la faillite des mécanismes de contrôle des risques et la facilité avec laquelle des règles aussi élémentaires que la concentration des engagements peuvent être ignorées par une banque censée donner l’exemple.

Plus grave encore, c’est le silence de la BH Bank qui interroge. Trois semaines après son conseil d’administration, aucune communication n’a été faite au public sur les véritables implications du redressement fiscal, ni sur l’exposition réelle liée à l’homme d’affaires en fuite.

Dans un pays où la gouvernance bancaire reste un enjeu majeur, ce mutisme est aussi inquiétant que le risque financier lui-même. Il appelle une réaction ferme des autorités de tutelle. Car ce n’est pas seulement la santé d’une banque publique qui est en jeu, mais celle de tout le système financier tunisien.

 

Raouf Ben Hédi

 

18/04/2025 | 09:53
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Commentaires
MFH
Grotesque.
a posté le 21-04-2025 à 17:32
La BCT ou Banque des Banques, était où quand toutes ces magouilles se déroulaient? N'est-t- elle pas aussi impliquée ?
Ok
450 milliards à une seule personne
a posté le 20-04-2025 à 18:18
'?a aurait finance des milliers de petites et moyennes entreprises
Citoyen
Je n'ai plus confiance, je change de banque
a posté le 20-04-2025 à 18:15
Je change de banque
Kamel
Poli dinars
a posté le 19-04-2025 à 20:40
Tous les hommes d affaire qui sont les moteurs, réels de léconomie tunisienne auront le même sort à cause de la menace de l etat. je pense que tout se qui passe aura un effet néfaste à court terme sur l économie nationale. c est vraiment dommage. Le président dois revoir sa stragie de saignement les choses doivent être traiter en douceur et pas par les menaces gratuites
Bbaya
Pas seulement lui!
a posté le 19-04-2025 à 02:04
Plusieurs de nos clients avant octobre 2024 étaient des excellents clients et très bons payeurs. En se renseignant à leurs banquiers ils nous répondent qu'ils sont solides et ont des investissements dans l'huile d'olive. Et hope ces très bons payeurs ne répond plus à nos appels, certains en faillite d'autres en fuite, autres te répondent applique l'article 8, d'autres ont divorcées et y retourner séjourner chez leurs parents faute de moyens,...
Why?
Merci à la génie tunisienne! La génie de destruction nationale!
Dr. Jamel Tazarki
Ce commentaire se base su des hypothèses et non pas sur des faits!
a posté le 18-04-2025 à 22:06
Je ne crois pas que l'homme d'affaires Adel Ben Romdhane a volé quoi que ce soit. En effet, je suppose (je dis bien "je suppose") que:
a) je suppose que le prêt de 450 millions de dinars a été accordé à Mr. Adel Ben Romdhane avec le consentement d'un des ex-gouvernements de 2024 et que probablement (je dis bien "probablement") même la présidence de la République était au courant de ce prêt. En effet, ce crédit de 450 millions de dinars était accordé afin de payer l'achat des olives auprès des cultivateurs d'olivier.
b) Mr. Adel Ben Romdhane payait les olives qu'il achetait auprès des agriculteurs tunisiens à l'avance, c'est-à-dire avant l'extraction de l'huile d'olive et avant l'exportation de ce dernier.
c) Personne ne doutait avant la récolte des olives en 2024 de la chute des prix de l'huile d'olive à l'international et des difficultés de son exportation.
d) jtout le monde connaît la suite des éventements::
d1) chute des prix de l'huile d'olive à l'international
d2) des difficultés d'exportation de l'huile d'olive
d3) par contre les cultivateurs d'oliviers ont étés payés trop cher par les 450 millions de dinars accordés à Mr. Adel Ben Romdhane --> ceci même avant l'exportation de l'huile d'olive.

Fazit:
- Le prix d'achat des olives a été fixé trop cher face à la chute des prix de l'huile d'olive à l'international.
- les 450 millions de dinars ont été investis pour payer les cultivateurs d'oliviers à l'avance, sans être sûr de la future vente de l'huile d'olive avec une fausse estimation des futurs prix de l'huile d'olive sur le marché international

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger


mathématicien appliqué
analyse
a posté le à 20:43
C est vraiement bizzard que tu te prensente entant que mathématicien car ton analyse n aucun fondement logique
Ftouh
C'est gratuit votre attaque
a posté le à 07:30
..pas vrai...il s bâti ses suppositions sur des hypothèses établi s l'avance. Don raisonnement découle de cela.
Ces les prémices qu'il fallait mettre en doute ...pas notre cher Docteur.

Libre à vous d'avancer d'autres hypothèses/ theorie et faits.
Vous en seriez remercie '.

Jalousie quand tu nous tient.
Ben Mansour
Analyses profondes
a posté le à 22:26
D'habitude , Dr Tazerki analyse profondément les sujets et ses analyses sont intéressantes.
Pour cette fois-ci , il semble qu'il ne s'est pas concentré convenablement sur le sujet pour présenter un commentaire riche d'interprétations.
Philobog
Saha li....
a posté le 18-04-2025 à 19:45
Il a palpé 450 millions de dinars, sa fuite à l'étranger doit être confortable...
Pour le commun des mortels, pour un emprunt de 10000dt nos banques veulent ta rate en garantie.....
Monder chadi
Même procédure
a posté le 18-04-2025 à 17:45
Pourquoi changer alors que dans le passé cette méthode a fait ses preuves
AHE
Et les reportings reglmentaires
a posté le 18-04-2025 à 17:17
Où ils sont passé les reporting reglementaires pour le suivi des risques de defaut de paiement. Comment la BC n est pas au courant. C est grace a ce type de reporting que les alertes se generent telque les taux defaut, les provisons pour pertes sur creances.... mon dieu quelle gestion. La tache est enorme
Yaakoub jebali
Au royaume des borgnes
a posté le 18-04-2025 à 15:21
La faute de BH est de recruter des limogé de la Qnb,tous magouille....

Du jamais vu emprunter 450 millions,se croyant au négoce de flotte de satellites,uranium.. a savoir le prix de la Tunisie.....
Citoyen_H
IL N'Y A PAS DE QUOI ETRE ETONNé.
a posté le à 15:43
Les dessous de table sont proportionnels !!!!


Bennour
Contestation
a posté le 18-04-2025 à 14:03
Malheur au PDG et directeurs de la bh
Comment peut on prêter 450 millions de dinars à une seule personne
Malheur à ces dirigeants corrompus
je n' ai plus confiance en cette banque
Bennour
Contestatio
a posté le 18-04-2025 à 13:55
C'est malheureux de lire cet article pour ma banque la banque des salariés tunisiens
C'est malheureux de céder un crédit de 450 millions de dinars à un seul client alors que son capital ne dépasse pas 238 millions de dinars
C'est malheureux d apprendre que ce faramineux prêt à été contracté en plusieurs fois c a d on lui donne un nouveau prêt alors que il n apa
le financier
et je ne parlerai pas
a posté le 18-04-2025 à 12:08
Je ne parlerai meme pas de la corruption et comment certains politiques se sont servis dans cette banque

No comment
Morsy DIMASSI
Fragilité des banques tunisiennes
a posté le 18-04-2025 à 11:51
L'article souligne de manière très frappante la fragilité des banques tunisiennes, illustrée ici par le cas de la BH Bank et son exposition excessive à un seul client. L'engagement de plus de 450 millions de dinars envers l'homme d'affaires Adel Ben Romdhane ' représentant plus de la moitié du produit net bancaire et dépassant même le capital de la banque ' démontre à quel point un risque concentré peut rapidement mettre en péril la stabilité d'un établissement. Ce dépassement flagrant des seuils réglementaires révèle non seulement une insuffisance dans la gestion des risques mais également une gouvernance interne défaillante, où le relâchement des contrôles expose l'établissement à des chocs qui pourraient très vite se transformer en crise systémique.

Au-delà de ce cas particulier, cet événement est symptomatique d'une vulnérabilité plus large dans le secteur bancaire tunisien. Même si, en apparence, plusieurs banques affichent des indicateurs financiers convaincants (ratios de solvabilité, rentabilité, liquidité), ces chiffres masquent parfois des pratiques à haut risque ' notamment une forte dépendance à quelques clientèles ou secteurs, souvent liés aux acteurs publics ou à des industries traditionnelles. Dès lors, l'impact d'une défaillance ou d'un événement perturbateur, comme la fuite soudaine d'un client majeur, se répercute de manière disproportionnée sur la santé financière de l'établissement, rappelant à quel point le secteur reste sensible face aux aléas économiques et financiers.

La taille modeste des banques tunisiennes, même à l'échelle africaine, accentue encore cette vulnérabilité. Dans plusieurs pays africains disposant de grands groupes bancaires ou d'établissements opérant à l'international ' pouvant ainsi diversifier leurs risques et absorber des chocs globaux ' les banques tunisiennes se trouvent limitées par un marché domestique étroit et une capacité d'investissement restreinte. Cette petite taille implique non seulement une moindre marge pour gérer les imprévus, mais aussi une difficulté à attirer des capitaux ou à étendre leurs activités au-delà des frontières nationales. En d'autres termes, si les banques africaines de plus grande envergure peuvent se permettre des stratégies de diversification sophistiquées et bénéficier de réseaux étendus, celles de Tunisie risquent, comme en témoigne le cas de la BH Bank, de subir de plein fouet des turbulences qui, dans un marché plus grand, auraient pu être atténuées par une meilleure répartition des risques.

Face à cet état de fait, il est urgent que les autorités de tutelle et les établissements eux-mêmes réévaluent leurs pratiques de gestion du risque et leur modèle de gouvernance. La diversification des portefeuilles de crédits, la mise en place de dispositifs de contrôle renforcés et une transparence accrue dans les communications financières sont autant de pistes à explorer pour éviter que des cas isolés ne dégénèrent en crises systématiques. Aussi, dans un contexte où la concurrence à l'échelle africaine rappelle sans cesse les défis d'une structure de taille modeste, repenser les stratégies de développement et intégrer des innovations technologiques et de digitalisation apparaissent comme des solutions potentielles pour renforcer la résilience globale du secteur bancaire tunisien.

Ces constats invitent à une réflexion plus large non seulement sur le rôle du contrôle réglementaire dans la sécurisation du système financier national, mais aussi sur la capacité des banques tunisiennes à s'adapter et à évoluer dans un environnement africain de plus en plus concurrentiel et globalisé. Quelles mesures structurelles et quelles réformes pourraient accroître leur compétitivité et réduire ainsi leur vulnérabilité ? Voilà des questions essentielles à l'heure où la stabilité financière semble plus que jamais menacée.
Gg
Bonjour au pays d'Ubu!
a posté le 18-04-2025 à 11:20
Nous connaissons l'adage selon lequel si tu dois 10000 à la banque, elle te tient.
Si tu lui dois 100 000 000, tu la tiens!

En même temps, cette histoire révèle bien l'amateurisme de l'Etat.
Car il est dit que "L'homme d'affaires a toujours été en règle avec sa banque, ses fournisseurs et ses clients, jusqu'au 31 décembre 2024", puis "Suite... à la pression exercée par l'?tat pour faire baisser le prix de l'huile d'olive, puis à l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation sur les chèques... laissant derrière lui le marché oléicole en pleine tourmente".
Conclusion: on ne change pas les règles de fonctionnement de l'économie au hasard des caprices du prince.

Et le monsieur, impuissant face à ces nouvelles règles, s'est enfui.
Mohamed m
L'état n'a pas à intervenir pourcreguler les prix.
a posté le à 16:11
C'est exactement ce que j'allais écrire. L'état n'avait pas à intervenir pour faire baisser les prix. Ben romdhane emprunte pour payer les agriculteurs, il ne s'attendait pas à cette baisse forcée des prix de l'huile d'olive devenue, a cause de pressions de l'état, l'huile la moins chère du monde ( 3,2eueos le litre), et la banque non plus, elle ne s'y attendait pas.
Les prévisions en Tunisie, vu le climat politique deletere dans le pays, ne tiennent pas, même a court terme.
Rationnel
Gestion de risques
a posté le à 13:47
L'agriculture est un domaine très complique et la gestion du risque dans ce domaine est sophistiquee, cette industrie est dominée par les grandes 5: ABCCDs, the Big 5. (ADM, Bunge, Cargill, COFCO de Chine, Louis Dreyfus Company. ..), ces sociétés excellent dans la gestion du risque et ont développé des plateformes pour accomplir cette tache . Tarek Ben Romdhane n'a pas su gérer le risque et la BH non plus. Le manque de gestion du risque est la cause de la crise de l'huile d'olives en Tunisie et la raison des problèmes cette industrie. La BH n'est pas la seule banque banque qui hyper-concentrée et sert un ou deux clients, toutes les banques en Tunisie sont dans la même position. Les deux clients dans la plupart des cas: l'état et la famille qui contrôle la banque.
Ben Mansour
Catastrophique
a posté le 18-04-2025 à 10:20
Depuis une dizaine d'années et lors du retrait de ma pension à la fin du mois , j'ai rempli le formulaire de retrait avec 5 DT de plus que le montant dont je disposais.
En réalité, je me suis trompé puisque la demande de retrait comportait en plus de ma pension mensuelle connue , quelques petites économies, d'où l'erreur ( disons commise )
Le caissier a refusé et j'étais obligé de remplir un autre formulaire avec un montant inférieur de 5 DT par rapport qu premier.
Ceci, bien que mon compte revenait à l'époque de CNEL "" dénomination ancienne de cette banque "" et je n'ai jamais utilisé "" le rouge "".
Bref, peut-être le caissier a raison car le logiciel ne le permettait pas.
MAIS , comment ce logiciel ne permet pas "" le retrait de 5 DT en plus """ et permet le "" retrait des centaines dew milliers de dinars
Catastrophique, Non
Oui
Tout à fait !
a posté le à 08:59
Le niveau est définitivement catastrophique... Je confirme !!! ;-D

Il faudrait vous nommer PDG de la Banque Centrale ! Vous êtes parfait pour l'époque dans laquelle nous vivons.