
La Chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a débuté, lundi matin 24 mars 2025, l'examen de l'affaire opposant la présidente du PDL, Abir Moussi, à l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie). Cette procédure fait suite à des déclarations qu'elle avait tenues lors d'une conférence de presse organisée par son parti en décembre 2022, où elle avait exprimé ses positions concernant les élections législatives du 17 décembre 2022.
Abir Moussi a indiqué qu’elle refusait d’être représentée par un avocat, qu’il soit du barreau régional ou de son comité de défense, insistant sur le fait qu’elle était victime d’une injustice politique.
Face à cette situation, le procureur de la République a demandé un report de l’audience pour permettre la désignation d’un avocat en charge de sa défense. La Chambre a donc décidé de renvoyer l'affaire au 24 avril prochain.
Il est à noter que les avocats de la présidente du PDL étaient présents à l’audience, arborant des brassards rouges, mais qu’ils n’ont pas pris la parole, respectant ainsi la volonté de leur cliente de ne pas être représentée.
M.B.Z
En Tunisie, la dictature est acceptée par le peuple.
Candidate empêchée de se présenter au simulacre d'élections qui eurent lieu l'an dernier et qui entacheront à jamais l'Histoire de la Tunisie. Un point noir impossible à retirer car la Tunisie s'inscrit aujourd'hui parmi les quelques rares dictatures d'Amérique Latine et d'Afrique qui ont osé par deux fois un second tour avec les concurrents sous les verrous.
Des juges, conscients de ce qui les attend le jour où l'état recouvre ses droits, ont préféré fuir. L'ISIE et ses responsables, ne perdent rien attendre.
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant,
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

